n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. |
Acte 1, sc. 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 2 |
2 | LE MAÎTRE À DANSER |
Les applaudissements me touchent ; et je tiens que dans tous les beaux arts, c'est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots ; que d'essuyer sur des compositions, la barbarie d'un stupide. |
Acte 1, sc. 1, LE MAÎTRE À DANSER, phrase 2 |
3 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Je le voudrais aussi, et c'est à quoi nous travaillons tous deux autant que nous pouvons. |
Acte 1, sc. 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 1 |
4 | MONSIEUR JOURDAIN |
Je vous prie tous deux de ne vous point en aller, qu'on ne m'ait apporté mon habit, afin que vous me puissiez voir. |
Acte 1, sc. 2, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
5 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Tous les désordres, toutes les guerres qu'on voit dans le monde, n'arrivent que pour n'apprendre pas la musique. |
Acte 1, sc. 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 1 |
6 | LE MAÎTRE À DANSER |
Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser. |
Acte 1, sc. 2, LE MAÎTRE À DANSER, phrase 1 |
7 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen de s'accorder ensemble, et de voir dans le Monde la paix universelle ? |
Acte 1, sc. 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 1 |
8 | MONSIEUR JOURDAIN |
Cela est vrai, vous avez raison tous deux. |
Acte 1, sc. 2, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
9 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Au reste, Monsieur, ce n'est pas assez, il faut qu'une personne comme vous, qui êtes magnifique, et qui avez de l'inclination pour les belles choses, ait un concert de musique chez soi tous les mercredis ou tous les jeudis. |
Acte 2, sc. 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 1 |
10 | LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE |
Et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? |
Acte 2, sc. 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE, phrase 5 |
11 | LE MAÎTRE À DANSER |
Comment, Monsieur, il vient nous dire des injures à tous deux, en méprisant la danse que j'exerce, et la musique dont il fait profession. |
Acte 2, sc. 3, LE MAÎTRE À DANSER, phrase 1 |
12 | LE MAÎTRE D'ARMES |
Ils ont tous deux l'audace, de vouloir comparer leurs professions à la mienne. |
Acte 2, sc. 3, LE MAÎTRE D'ARMES, phrase 1 |
13 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Et moi, que la musique en est une que tous les siècles ont révérée. |
Acte 2, sc. 3, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 1 |
14 | LE MAÎTRE D'ARMES |
Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes, est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences. |
Acte 2, sc. 3, LE MAÎTRE D'ARMES, phrase 1 |
15 | LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE |
Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! |
Acte 2, sc. 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE, phrase 2 |
16 | MONSIEUR JOURDAIN |
Je suis bilieux comme tous les diables ; et il n'y a morale qui tienne, je me veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m'en prend envie. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 2 |
17 | LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE |
La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes, et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l'arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons. |
Acte 2, sc. 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE, phrase 1 |
18 | GARCON TAILLEUR |
Monseigneur, nous allons boire tous à la santé de Votre Grandeur. |
Acte 2, sc. 5, GARCON TAILLEUR, phrase 1 |
19 | MONSIEUR JOURDAIN |
Suivez-moi, que j'aille un peu montrer mon habit par la ville ; et surtout ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu'on voye bien que vous êtes à moi. |
Acte 3, sc. 1, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
20 | MADAME JOURDAIN |
On dirait qu'il est céans carême-prenant tous les jours ; et dès le matin, de peur d'y manquer, on y entend des vacarmes de violons et de chanteurs, dont tout le voisinage se trouve incommodé. |
Acte 3, sc. 3, MADAME JOURDAIN, phrase 4 |
21 | NICOLE |
Ils ont des pieds qui vont chercher de la boue dans tous les quartiers de la ville, pour l'apporter ici ; et la pauvre Françoise est presque sur les dents, à frotter les planchers que vos biaux maîtres viennent crotter régulièrement tous les jours. |
Acte 3, sc. 3, NICOLE, phrase 3 |
22 | NICOLE |
Et d'un grand maître tireur d'armes, qui vient, avec ses battements de pied, ébranler toute la maison, et nous déraciner tous les carriaux de notre salle ? |
Acte 3, sc. 3, NICOLE, phrase 1 |
23 | MONSIEUR JOURDAIN |
Ce que nous disons tous deux, le langage que nous parlons à cette heure ? |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 2 |
24 | MADAME JOURDAIN |
Vous devriez envoyer promener tous ces gens-là, avec leurs fariboles. |
Acte 3, sc. 3, MADAME JOURDAIN, phrase 2 |
25 | NICOLE |
Quelle mouche les a piqués tous deux ? |
Acte 3, sc. 8, NICOLE, phrase 2 |
26 | CLÉONTE |
Quoi, traiter un amant de la sorte, et un amant le plus fidèle et le plus passionné de tous les amants ? |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 1 |
27 | COVIELLE |
C'est une chose épouvantable, que ce qu'on nous fait à tous deux. |
Acte 3, sc. 9, COVIELLE, phrase 1 |
28 | CLÉONTE |
Je fais voir pour une personne toute l'ardeur et toute la tendresse qu'on peut imaginer ; je n'aime rien au monde qu'elle, et je n'ai qu'elle dans l'esprit : elle fait tous mes soins, tous mes désirs, toute ma joie ; je ne parle que d'elle, je ne pense qu'à elle, je ne fais des songes que d'elle, je ne respire que par elle, mon coeur vit tout en elle ; et voilà de tant d'amitié la digne récompense ! |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 1 |
29 | CLÉONTE |
Non, vois-tu, tous tes discours pour la défendre, ne serviront de rien. |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 1 |
30 | COVIELLE |
C'est fort bien dit, et j'entre pour mon compte dans tous vos sentiments. |
Acte 3, sc. 9, COVIELLE, phrase 1 |
31 | CLÉONTE |
Donne la main à mon dépit, et soutiens ma résolution contre tous les restes d'amour qui me pourraient parler pour elle. |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 1 |
32 | CLÉONTE |
Fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable ; et marque-moi bien, pour m'en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle. |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 3 |
33 | LUCILE |
Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? |
Acte 3, sc. 10, LUCILE, phrase 2 |
34 | MADAME JOURDAIN |
Descendons-nous tous deux que de bonne bourgeoisie ? |
Acte 3, sc. 12, MADAME JOURDAIN, phrase 1 |
35 | MADAME JOURDAIN |
Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. |
Acte 3, sc. 12, MADAME JOURDAIN, phrase 5 |
36 | DORANTE |
Vous vous moquez, Madame, de vous y figurer tant de difficultés ; et l'expérience que vous avez faite ne conclut rien pour tous les autres. |
Acte 3, sc. 15, DORANTE, phrase 1 |
37 | DORANTE |
Mais vous ne voyez pas que Monsieur Jourdain, Madame, mange tous les morceaux que vous touchez. |
Acte 4, sc. 1, DORANTE, phrase 2 |
38 | COVIELLE |
Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 3 |
39 | COVIELLE |
Je ne suis revenu de tous mes longs voyages que depuis quatre jours ; et par l'intérêt que je prends à tout ce qui vous touche, je viens vous annoncer la meilleure nouvelle du monde. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 2 |
40 | MADAME JOURDAIN |
Je ne vois que chagrin de tous les côtés. |
Acte 5, sc. 1, MADAME JOURDAIN, phrase 4 |
41 | DORIMÈNE |
J'userai bien de tous les deux. |
Acte 5, sc. 2, DORIMÈNE, phrase 1 |
42 |
LES DEUX MUSICIENS |
Nous pouvons tous deux, |
Acte 5, sc. 11, v. 303 |