n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
ARLEQUIN |
Oh ! Ma Maîtresse était une fille prudente ! |
Acte 1, sc. 3, v. 4 |
2 | ARLEQUIN |
Il était un Prince d'une coudée et demie de haut, qu'on surnommait Croquignolet, à cause de quantité de Batailles qu'il avait gagnées à coup de Croquignoles. |
Acte 1, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 2 |
3 | ARLEQUIN |
L'Infante Bichette était héritière présomptive d'un Royaume que son Père avait envie de conquérir. |
Acte 1, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 4 |
4 | ARLEQUIN |
Croquignolet eut de l'Infante une fille belle comme le jour, et dont il était si raffolé, qu'il passait les jours et les nuits à la bercer, en chantant ; Do do, l'enfant dort. |
Acte 1, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 5 |
5 | ARLEQUIN |
Car c'était le Premier Prince du monde, et qui avait les plus beaux talents pour endormir les petits enfants. |
Acte 1, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 6 |
6 | ARLEQUIN |
Croquignolet épouvanté de la prédiction de la Fée, fit enfermer sa fille dans une grande Tour de fer ; mais un Ogre qui en était éperdument amoureux, sachant cela se fit faire d'abord une bague d'une pierre d'aimant, avec laquelle il attirait la Tour, et la faisait suivre après lui comme un petit chien barbet, et prit des bottes de sept lieues pour ne point être rattrapé. |
Acte 1, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 2 |
7 | LA NOURRICE |
Il était une fois un Prince nommé Brutalin, il avait une fille qui s'appelait Pétille : or Pétille voulait se marier, parce qu'elle en avait envie, et elle disait toujours tout ci tout ça, par ci par là, je suis déjà grande, ma mère le fut, je voudrais bien l'être. |
Acte 1, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 2 |
8 | LA NOURRICE |
Et Brutalin son père qui était à la fenêtre, disait de son côté : |
Acte 1, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 1 |
9 | LA DAME |
C'est une Fée de mes voisines qui me changea en Pendule, parce que ma conduite était trop bien réglée. |
Acte 1, sc. 7, LA DAME, phrase 1 |
10 | LA DAME |
Oh, Monsieur, c'est une chose avérée, toutes mes voisines se réglaient sur moi, et on m'appelait la Pendule du quartier, parce que tout était si bien ordonné chez moi, qu'on n'y perdait pas un moment, et que le jeu, la conversation galante, et les autres occupations des femmes se succédaient régulièrement. |
Acte 1, sc. 7, LA DAME, phrase 1 |
11 | LA DAME |
Tout était si bien distribué, qu'on ne s'ennuyait jamais. |
Acte 1, sc. 7, LA DAME, phrase 1 |