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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | PARTHÉNICE |
Oui Floridan, j'esp?re de la justice du Ciel, que pour me venger, mon ombre, ins?parable de tes pas, te pourra toujours reprocher l'?normit? de ton crime. |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 8 |
2 | DORICE |
? consentement qui m'oblige ; ? promesse en faveur de laquelle je vous embrasse mille fois : votre parole que je tiens plus inviolable qu'un voeu qui serait fait ? quelque Divinit?, approche si fort mes esp?rances de leur effet, qu'? peine que je ne les prenne pour une chose m?me : toutefois certain scrupule m?le encore quelque amertume parmi les douceurs de ce bien, qui est que C?linde, peut-?tre engag?e ailleurs d'affection, ne rendra pas ses d?sirs conformes aux n?tres. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
3 | AMINTOR |
En ce temps-l? Parth?nop? ?tait arriv?e dans son neuvi?me mois, de sorte que par une rencontre presque miraculeuse, elle mit un fils au monde le jour m?me que le p?re en devait sortir ; et ? peine cette petite cr?ature eut vu la clart?, que son int?r?t faisant un effort sur l'esprit de la m?re, elle commen?a de craindre qu'il y e?t de l'infamie pour lui, si on venait ? lui reprocher d'?tre sorti d'un p?re que l'ignominie aurait accompagn? en la mort. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 9 |
4 | LUCIDOR |
Cependant, Madame, permettez ? ma juste douleur de vous accuser en ce changement du crime le plus punissable qui ait ?t? commis depuis qu'Amour r?gne dessus les coeurs : souffrez que je reproche ? votre foi viol?e tant de serments dont vous protestiez que l'effet serait infaillible comme celui de la fatalit? : vous m'avez quitt?, C?linde, et un injurieux oubli a pu glacer cette ?me que mon exemple devait faire ?ternellement br?ler. |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase |
5 | CÉLINDE |
Si jamais j'ai commis le crime que tu me reproches, et si mon ?me a quelquefois consenti ? te trahir, je veux que le regard de toutes les cr?atures me soit d?sormais aussi funeste que celui d'un Basilic. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 1 |
6 | FLORIDAN |
Si vous donnez vos yeux ? Parth?nice, donnez votre coeur ? Floridan, ou pour le moins permettez qu'il s'approche de mes flammes, peut-?tre quelque ?tincelle le pourra toucher. |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 2 |
7 | FLORIDAN |
Entreprendre de vous faire des remerciements dignes d'une gr?ce si particuli?re, ce ne serait pas moins tenter que l'impossible ; mais il me semble que je vois approcher Amintor, trouvez bon, Madame, que je m'acquitte de ce que je lui dois. |
Acte 2, sc. 5, FLORIDAN, phrase 1 |
8 |
JUDITH |
Ah change de discours ou ne m'approche point, |
Acte V3, sc. 3, v. 290 |
9 | PARTHÉNICE |
Courage, Parth?nice, ta fureur n'a point ici de t?moins : toutefois me voici d?j? proche de son logis, diff?rons pour un peu l'ex?cution de ce dessein, je saurai toujours bien prendre le temps de me mettre au m?me ?tat o? sa blessure l'aura r?duit. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 19 |
10 | FLORIDAN |
Vous me trouvez bien proche de ce moment, par lequel les Dieux semblent vouloir unir la mort ? la vie : mais croyez-moi, belle Parth?nice, l'outrage que j'ai re?u de C?linde en est moins cause que celui que je vous ai fait. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 2 |
11 | FLORIDAN |
Que vous ?tes juste, Madame, en la reproche que vous me faites, mais vous l'?tes peu si vous vous imaginez que j'aie rendu quelques soins ? C?linde pour avoir reconnu en elle plus de beaut? ni de m?rite qu'en vous. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 1 |
12 | CÉLINDE |
Nullement, ou j'ai droit de t'accuser de la m?me chose, car je vois ton visage qui se meut ; mais je pense qu'? faute que le miroir soit ferme, il nous en prend comme ? ces hauts rochers de qui l'ombre ne laisse pas de se mouvoir sur les ondes ? cause du mouvement des flots. |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |