n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LYCISCAS |
Puisque me voilà éveillé, il faut que j'éveille les autres, et que je les tourmente comme on m'a fait. |
Acte 1, sc. 2, LYCISCAS, phrase 5 |
2 |
ARBATE |
Et puisque les langueurs d'une plaie invincible |
Acte 2, sc. 1, v. 92 |
3 |
EURYALE |
Si de l'amour un temps j'ai bravé la puissance, |
Acte 2, sc. 1, v. 96 |
4 |
EURYALE |
Qu'entraîné par l'effort d'une occulte puissance, |
Acte 2, sc. 1, v. 140 |
5 |
ARBATE |
Puisque le sort vous donne à conquérir un coeur |
Acte 2, sc. 1, v. 170 |
6 |
ARBATE |
Un coeur préoccupé résiste puissamment ; |
Acte 2, sc. 1, v. 174 |
7 |
EURYALE |
Car, enfin, puisqu'il faut t'en faire confidence, |
Acte 2, sc. 1, v. 192 |
8 |
MORON |
Seigneur, et je ne puis revenir de ma peur. |
Acte 2, sc. 2, v. 222 |
9 |
MORON |
C'est un sot passe-temps que je ne puis souffrir. |
Acte 2, sc. 2, v. 235 |
10 |
EURYALE |
Puis-je te demander si du feu qui me brûle... |
Acte 2, sc. 2, v. 284 |
11 |
ARISTOMÈNE |
Et quereller du sort la fatale puissance |
Acte 2, sc. 3, v. 324 |
12 |
THÉOCLE |
Et ne puis consentir, malgré votre murmure, |
Acte 2, sc. 3, v. 328 |
13 |
LA PRINCESSE |
Et pensez-vous, Seigneur, puisqu'il me faut parler, |
Acte 2, sc. 3, v. 334 |
14 |
CYNTHIE |
Et je ne puis nourrir d'un flatteur entretien |
Acte 4, sc. 1, v. 423 |
15 | LA PRINCESSE |
Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 3 |
16 | CYNTHIE |
Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. |
Acte 4, sc. 1, CYNTHIE, phrase 1 |
17 | MORON |
J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. |
Acte 4, sc. 2, MORON, phrase 2 |
18 | LA PRINCESSE |
Il y a deux vérités, Seigneur, aussi constantes l'une que l'autre, et dont je puis vous assurer également ; l'une, que vous avez un absolu pouvoir sur moi, et que vous ne sauriez m'ordonner rien où je ne réponde aussitôt par une obéissance aveugle. |
Acte 4, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 2 |
19 | IPHITAS |
Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais père pour vouloir faire violence à tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 1 |
20 | IPHITAS |
Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 2 |
21 | THÉOCLE |
Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. |
Acte 4, sc. 4, THÉOCLE, phrase 1 |
22 | EURYALE |
Enfin jamais âme n'a eu de plus puissantes émotions que la mienne, et j'ai pensé plus de vingt fois oublier ma résolution pour me jeter à ses pieds, et lui faire un aveu sincère de l'ardeur que je sens pour elle. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 7 |
23 | MORON |
Ma foi, Madame, vous ne feriez pas mal, il le mériterait bien ; mais à vous dire vrai, je doute fort que vous y puissiez réussir. |
Acte 6, sc. 3, MORON, phrase 1 |
24 | LA PRINCESSE |
Certes ce mépris est choquant, et je ne puis souffrir cette hauteur étrange de ne rien estimer. |
Acte 6, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 1 |
25 | EURYALE |
Moron, je n'en puis plus, et je me suis fait des efforts étranges. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 2 |
26 | MORON |
Il n'y a rien qui ne se puisse faire ; mais, Madame s'il venait à vous aimer, que feriez-vous, s'il vous plaît ? |
Acte 6, sc. 5, MORON, phrase 1 |
27 | MORON |
Mais pourquoi est-ce que je ne puis pas chanter ? |
Acte 7, sc. 2, MORON, phrase 1 |
28 | LA PRINCESSE |
J'ai trouvé d'abord des raisons pour autoriser ce changement, et puis l'appuyer de la volonté de répondre aux ardentes sollicitations d'un père, et aux voeux de tout un État ; mais, à vous dire vrai, je suis en peine du jugement que vous ferez de moi, et je voudrais savoir si vous condamnerez ou non le dessein que j'ai de me donner un époux. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 4 |
29 | EURYALE |
Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. |
Acte 8, sc. 1, EURYALE, phrase 1 |
30 | LA PRINCESSE |
Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermeté. |
Acte 8, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
31 | LA PRINCESSE |
De grâce, Prince, brisons là ce discours, et si vous voulez m'obliger, souffrez que je puisse jouir de deux moments de solitude. |
Acte 8, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
32 | LA PRINCESSE |
Non, je ne puis souffrir qu'il soit heureux avec une autre, et si la chose était, je crois que j'en mourrais de déplaisir. |
Acte 8, sc. 5, LA PRINCESSE, phrase 1 |
33 | LA PRINCESSE |
Si cela était je serais personne à me désespérer : mais il est impossible que cela soit, et je vois bien que je ne puis pas l'aimer. |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 5 |
34 | LA PRINCESSE |
Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens à mes yeux la plus affreuse bête de tous nos bois, afin que mon dard et mes flèches me puissent défaire de toi. |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 13 |
35 | LA PRINCESSE |
Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
36 | LA PRINCESSE |
Par la raison que je hais ce Prince, et que je veux, si je puis, traverser ses desseins. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 1 |
37 | IPHITAS |
Le mérite de ce Prince t'a fait ouvrir les yeux, et tu l'aimes, enfin, quoi que tu puisses dire. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 2 |
38 | LA PRINCESSE |
Puis-je bien, sans mourir, entendre ces paroles, et faut-il que je sois si malheureuse qu'on me soupçonne de l'aimer ? |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 5 |
39 | IPHITAS |
Mais afin d'empêcher qu'il ne puisse être jamais à elle, il faut que tu le prennes pour toi. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 1 |