n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
PREMIERE VOIX |
Que les coeurs que l'Amour soumet à sa puissance. |
Prologue, sc. 1, v. 4 |
2 | ÉRASTE |
Il n'y a pas un Pourceaugnac à Limoges que je ne connaisse depuis le plus grand jusques au plus petit ; je ne fréquentais qu'eux dans le temps que j'y étais, et j'avais l'honneur de vous voir presque tous les jours. |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1 |
3 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Elle est morte depuis six mois. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
4 | SBRIGANI |
Puisqu'il le veut obstinément, je vous conseille d'accepter l'offre. |
Acte 2, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1 |
5 | L APOTHICAIRE |
Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. |
Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 1 |
6 | LE PAYSAN |
Quoi que c'en soit, Monsieur, il a toujours avec cela son cours de ventre depuis six mois. |
Acte 2, sc. 6, LE PAYSAN, phrase 1 |
7 | LA PAYSANNE |
Quinze, Monsieur, depuis vingt jours. |
Acte 2, sc. 6, LA PAYSANNE, phrase 1 |
8 | PREMIER MÉDECIN |
Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
9 | PREMIER MÉDECIN |
Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 5 |
10 | PREMIER MÉDECIN |
Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 6 |
11 | PREMIER MÉDECIN |
Où puis-je en avoir des nouvelles ? |
Acte 3, sc. 1, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
12 | SBRIGANI |
Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui à remettre à payer tou ce créanciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. |
Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
13 | SBRIGANI |
Laissez-moi consulter un peu si je le puis faire en conscience. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1 |
14 | SBRIGANI |
Oui, je trouve que je puis vous dire les choses sans blesser ma conscience ; mais tâchons de vous les dire le plus doucement qu'il nous sera possible, et d'épargner les gens le plus que nous pourrons. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 6 |
15 | SBRIGANI |
Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 8 |
16 | SBRIGANI |
Peut-être dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, après tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur dépende... |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1 |
17 | JULIE |
Je le veux avoir, moi, puisque vous me l'avez promis. |
Acte 3, sc. 6, JULIE, phrase 1 |
18 | ORONTE |
La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres créanciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. |
Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1 |
19 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Je n'en puis plus. |
Acte 3, sc. 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 4 |
20 | SBRIGANI |
Pour moi, je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connaître, et vous avez la mine, comme cela, d'une femme de condition. |
Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1 |
21 | SBRIGANI |
Oui, je vous l'ai déjà dit, ils commencent ici par faire pendre un homme, et puis ils lui font son procès. |
Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1 |
22 | SBRIGANI |
N'importe, ils ne s'enquêtent point de cela ; et puis ils ont en cette ville une haine effroyable pour les gens de votre pays, et ils ne sont point plus ravis que de voir pendre un Limousin. |
Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1 |
23 | JULIE |
Hé bien oui, j'ai conçu de l'amour pour lui, et je l'ai voulu suivre, puisque mon père me l'avait choisi pour époux. |
Acte 4, sc. 7, JULIE, phrase 1 |