n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE MAÎTRE À DANSER |
Oui, la récompense la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est de les voir connues ; de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore. |
Acte 1, sc. 1, LE MAÎTRE À DANSER, phrase 4 |
2 | MONSIEUR JOURDAIN |
Je vous prie tous deux de ne vous point en aller, qu'on ne m'ait apporté mon habit, afin que vous me puissiez voir. |
Acte 1, sc. 2, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
3 | MONSIEUR JOURDAIN |
Vous me verrez équipé comme il faut, depuis les pieds jusqu'à la tête. |
Acte 1, sc. 2, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
4 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Ces sortes d'écoliers en savent autant que les plus grands maîtres, et l'air est aussi beau qu'il s'en puisse faire. |
Acte 1, sc. 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 2 |
5 |
UN MUSICIEN |
Depuis qu'à vos rigueurs vos beaux yeux m'ont soumis ; |
Acte 1, sc. 2, v. 2 |
6 |
UNE MUSICIENNE, DEUX MUSICIENS |
Mais, quoi qu'on puisse dire. |
Acte 1, sc. 2, v. 16 |
7 |
SECOND MUSICIEN |
Mais, Bergère, puis-je croire |
Acte 1, sc. 2, v. 42 |
8 |
SECOND MUSICIEN |
Le puissent perdre les Dieux ! |
Acte 1, sc. 2, v. 47 |
9 | LE MAÎTRE À DANSER |
Voici, pour mon affaire, un petit essai des plus beaux mouvements et des plus belles attitudes dont une danse puisse être variée. |
Acte 1, sc. 2, LE MAÎTRE À DANSER, phrase 1 |
10 | LE MAÎTRE À DANSER |
Si vous voulez la saluer avec beaucoup de respect, il faut faire d'abord une révérence en arrière, puis marcher vers elle avec trois révérences en avant, et à la dernière vous baisser jusqu'à ses genoux. |
Acte 2, sc. 1, LE MAÎTRE À DANSER, phrase 1 |
11 | MONSIEUR JOURDAIN |
Que la fièvre quartaine puisse serrer bien fort le bourreau de tailleur. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 3 |
12 | NICOLE |
Monsieur, je ne puis pas m'en empêcher. |
Acte 3, sc. 2, NICOLE, phrase 1 |
13 | MADAME JOURDAIN |
Vous êtes fou, mon mari, avec toutes vos fantaisies, et cela vous est venu depuis que vous vous mêlez de hanter la noblesse. |
Acte 3, sc. 3, MADAME JOURDAIN, phrase 1 |
14 | MONSIEUR JOURDAIN |
Et puis-je faire moins pour un seigneur qui m'appelle son cher ami ? |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 2 |
15 | MONSIEUR JOURDAIN |
Baste, je ne puis pas m'expliquer. |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
16 | DORANTE |
Je suis homme qui aime à m'acquitter le plus tôt que je puis. |
Acte 3, sc. 4, DORANTE, phrase 1 |
17 | DORANTE |
Il est de mon invention ; et pourvu que l'exécution puisse répondre à l'idée, je suis sûr qu'il sera trouvé... |
Acte 3, sc. 6, DORANTE, phrase 3 |
18 | MADAME JOURDAIN |
C'est un homme qui me revient, et je veux aider sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. |
Acte 3, sc. 7, MADAME JOURDAIN, phrase 5 |
19 | CLÉONTE |
Cela est vrai, elle a les yeux petits ; mais elle les a pleins de feux, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu'on puisse voir. |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 1 |
20 | COVIELLE |
Puisque cela va comme cela, je vois bien que vous avez envie de l'aimer toujours. |
Acte 3, sc. 9, COVIELLE, phrase 1 |
21 | CLÉONTE |
Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. |
Acte 3, sc. 10, CLÉONTE, phrase 1 |
22 | LUCILE |
Hé bien, puisque vous ne voulez pas m'écouter, demeurez dans votre pensée, et faites ce qu'il vous plaira. |
Acte 3, sc. 10, LUCILE, phrase 1 |
23 | NICOLE |
Puisque tu fais comme cela, prends-le tout comme tu voudras. |
Acte 3, sc. 10, NICOLE, phrase 1 |
24 | CLÉONTE |
Puisque vous vous souciez si peu de me tirer de peine, et de vous justifier du traitement indigne que vous avez fait à ma flamme, vous me voyez, ingrate, pour la dernière fois, et je vai[s] loin de vous mourir de douleur et d'amour. |
Acte 3, sc. 10, CLÉONTE, phrase 2 |
25 | CLÉONTE |
Oui, cruelle, puisque vous le voulez. |
Acte 3, sc. 10, CLÉONTE, phrase 1 |
26 | MADAME JOURDAIN |
Je ne veux point qu'un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents, et qu'elle ait des enfants qui aient honte de m'appeler leur grand-maman. |
Acte 3, sc. 12, MADAME JOURDAIN, phrase 3 |
27 | MADAME JOURDAIN |
Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. |
Acte 3, sc. 12, MADAME JOURDAIN, phrase 5 |
28 | COVIELLE |
Il s'est fait depuis peu une certaine mascarade qui vient le mieux du monde ici, et que je prétends faire entrer dans une bourle et je veux faire à notre ridicule. |
Acte 3, sc. 13, COVIELLE, phrase 1 |
29 | DORANTE |
Quel lieu voulez-vous donc, Madame, que mon amour choisisse pour vous régaler, puisque pour fuir l'éclat, vous ne voulez ni votre maison, ni la mienne ? |
Acte 3, sc. 15, DORANTE, phrase 1 |
30 | DORIMÈNE |
Pour moi, je ne puis plus répondre de rien, et je crois qu'à la fin vous me ferez venir au mariage dont je me suis tant éloignée. |
Acte 3, sc. 15, DORIMÈNE, phrase 5 |
31 | DORIMÈNE |
Je ne crois pas qu'on puisse mieux chanter, et cela est tout à fait beau. |
Acte 4, sc. 1, DORIMÈNE, phrase 1 |
32 | COVIELLE |
Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j'ai voyagé par tout le monde. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 1 |
33 | COVIELLE |
Je ne suis revenu de tous mes longs voyages que depuis quatre jours ; et par l'intérêt que je prends à tout ce qui vous touche, je viens vous annoncer la meilleure nouvelle du monde. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 2 |
34 | COVIELLE |
Elle changera de sentiment, quand elle verra le fils du Grand Turc ; et puis il se rencontre ici une aventure merveilleuse, c'est que le fils du Grand Turc ressemble à ce Cléonte, à peu de chose près. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 1 |
35 | DORANTE |
Je ne devine point le stratagème, mais je devine qu'il ne manquera pas de faire son effet, puisque tu l'entreprends. |
Acte 4, sc. 5, DORANTE, phrase 1 |
36 | DORANTE |
Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. |
Acte 5, sc. 2, DORANTE, phrase 1 |
37 | DORIMÈNE |
J'ai vu là des apprêts magnifiques, et ce sont des choses, Dorante, que je ne puis plus souffrir. |
Acte 5, sc. 2, DORIMÈNE, phrase 1 |
38 | DORIMÈNE |
Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. |
Acte 5, sc. 3, DORIMÈNE, phrase 1 |
39 | MONSIEUR JOURDAIN |
Je ne puis pas parler plus clairement. |
Acte 5, sc. 4, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 4 |
40 | LUCILE |
Non, mon père, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger de prendre un autre mari que Cléonte ; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de... |
Acte 5, sc. 5, LUCILE, phrase 1 |
41 | DORANTE |
Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. |
Acte 5, sc. 6, DORANTE, phrase 2 |