n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LA POISSARDE |
Tu sauras donc sac à vin, que si j'ons queuqu'chose ; c'est que j'l'on gagné loyalement ; de tout c'que tu portes, pourrais-tu en dire autant, mangeux d'blanc ; d'puis qu'tu n'es plus sur l'sable, comme tu es insolent et détestable. |
Acte 1, sc. 2, LA POISSARDE, phrase 3 |
2 | LA POISSARDE |
Vous saurez donc, respectable société, que 1' moigneau qui m'a s'apostrophée, est le plus grand grugeur de toutes les poupées, le plus lâche de tous les poissons, et qu'il suffit de lui parler d' front pour lui faire baisser l'ton, il d'vient doux comme u[n] mouton, mais s'il a affaire à un queuq'gonse, faut voir comme il s'annonce et comme y fait contribuer les pauv' petits miches que séduit sa poupée. Laut'jour un gros anglais dans son r'paire entraîné, fut entièrement dévalisé, et v'là pourquoi ce maquereau est aujourd'hui si faraud. |
Acte 1, sc. 2, LA POISSARDE, phrase 5 |
3 |
LE MALIN |
Je connais queuqu'chose d'plus doux ; |
Acte 1, sc. 3, v. 137 |
4 |
LE MALIN |
Tu n'nous rompras plus les oreilles. |
Acte 1, sc. 3, v. 142 |
5 |
L'HOMME DE LOI |
Ni plus ni moins qu'un' vieill' momie ; |
Acte 1, sc. 3, v. 157 |
6 |
L'HOMME DE LOI |
Tu n'as plus l'maintien aussi fier. |
Acte 1, sc. 3, v. 164 |
7 |
LA POISSARDE |
J'ons d'l'honneur encore plus d'vertu ! |
Acte 1, sc. 5, v. 301 |
8 |
LA FRUITIÈRE |
Chaque jour vous devenez plus drôlette ; |
Acte 1, sc. 6, v. 346 |
9 |
LA CUISINIÈRE |
Ni moi non plus. |
Acte 1, sc. 6, v. 371 |
10 |
LA FRUITIÈRE |
Est 1' plus calé du régiment. |
Acte 1, sc. 6, v. 390 |
11 | LE LOCUTEUR |
Savoyard, ces jours-ci sont-ils faits pour se promener ? Queu métier qu'tu fais donc maint'nant, on n'te voit plus sous les piliers ; tu quittes l'éventaire pour prendre le râcloir, et de marchande sans honneur tu l'as fait ramoneur. |
Acte 1, sc. 11, LE LOCUTEUR, phrase 2 |
12 | LE LOCUTEUR |
Sous ce déguisement, t'as pt'êt' plus de chalands. |
Acte 1, sc. 11, LE LOCUTEUR, phrase 3 |
13 | LE LOCUTEUR |
Aussi pour fair' tomber c'biau teint, il ne faut pas et ben malin, car c'te beauté n'a pas de bail, et, au moyen d'une gousse d'ail on verra ta vilaine face, et chacun f'ra la grimace ; alors tout l'monde reconnaîtra c'te donneuse de nouvell' à la main, qui a tué plus d'hommes pendant l'hiver, que tout' les g'lées n'ont détruit de ver. |
Acte 1, sc. 11, LE LOCUTEUR, phrase 6 |