n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | ORONTE |
Je le prierai de retrancher la musique de ses conversations ; mais pour la Poésie, il faudra la lui passer ; car les vers lui sont si naturels, (à ce qu'on dit) qu'ils lui échappent malgré qu'il en ait. |
Acte 1, sc. 1, ORONTE, phrase 2 |
2 | LE POÈTE |
Du temps de Molière une précieuse était divertissante ; elle avait de la mémoire pour retenir de grands mots, quelque feu d'imagination pour les arranger plaisamment ; mais à présent, une précieuse est une maîtresse passée... |
Acte 1, sc. 3, LE POÈTE, phrase 1 |
3 | LE POÈTE |
Tous les Originaux d'aujourd'hui sont fades ; mais si ma comédie ne vous plaît pas, j'en ai une autre toute pleine de Scènes de tendresse, qui trouvent passage jusqu'au fond du coeur, et qui... |
Acte 1, sc. 3, LE POÈTE, phrase 2 |
4 | ORONTE |
Pour cet effet, je vous prie de passer une après-dînée chez moi ; il y vient toutes sortes de personnes. |
Acte 1, sc. 5, ORONTE, phrase 2 |
5 | ORONTE |
Je viens de passer chez lui. |
Acte 2, sc. 3, ORONTE, phrase 3 |
6 | LE POÈTE |
Dorante fait une mine à la nièce : la tante se l'approprie et riposte aussitôt : Dorante reprend son sérieux : la nièce prend ce sérieux pour elle, et le lui reproche par ses minauderies enfantines : la tante s'en aperçoit : la nièce rougit de pudeur : Dorante pour la consoler lui décoche à la dérobée des oeillades louches, que la tante guette au passage. |
Acte 2, sc. 5, LE POÈTE, phrase 2 |
7 | DORANTE |
Non, ma chère Fanchon, j'ai pour ta charmante Maîtresse, la passion la plus tendre, la plus pure, la plus violente... |
Acte 2, sc. 5, DORANTE, phrase 2 |
8 | FANCHON |
Et vous, passez dans cette chambre, où j'aurai soin de vous mener Bélise : disposez-vous à faire chacun une belle déclaration d'amour, |
Acte 2, sc. 5, FANCHON, phrase 1 |
9 | BÉLISE |
C'est une passion brutale que la colère, qui n'a jamais déplacé mon âme de son assiette, et vous expliquez mal un simple mouvement de zèle. |
Acte 2, sc. 6, BÉLISE, phrase 3 |
10 | BÉLISE |
Mais vraiment vous ne lui plaisez point ; et sans aigreur, je veux bien vous désabuser ; il faut vous apprendre à vous connaître en vraie passion. |
Acte 2, sc. 6, BÉLISE, phrase 1 |
11 | BÉLISE |
Ne remarquez-vous pas que quand les regards de Dorante rencontre les miens, il baisse aussitôt la vue, et prend un sérieux qui marque la naissance d'une passion violente, mais respectueuse ; au contraire s'il lui arrive de jeter les yeux sur vous par hasard, ou par politesse, il reprend dans le moment même cet air enjoué et badin : marque infaillible de la tranquillité du coeur. |
Acte 2, sc. 6, BÉLISE, phrase 2 |
12 | BÉLISE |
Et fi, fi, fi ; la plaisante chose qu'une passion qui dépend de l'arrangement d'un visage et du quantième de l'âge ! |
Acte 2, sc. 6, BÉLISE, phrase 3 |
13 | LE TAILLEUR |
Vous passez pourtant tous les Étés à Paris ; mais tout au moins qu'on me donne quelque chose, je prendrai tout ce qu'on voudra. |
Acte 2, sc. 15, LE TAILLEUR, phrase 1 |
14 | FANCHON |
Mais tout de bon, toi qui le connais, le crois-tu passionné de bonne foi ? |
Acte 3, sc. 1, FANCHON, phrase 1 |
15 |
LE POÈTE |
N'ont que des fleurs passagères ; |
Acte 3, sc. 1, v. 78 |
16 | LE POÈTE |
Je suis là-dessus d'un e délicatesse qui passe l'imagination. |
Acte 3, sc. 1, LE POÈTE, phrase 1 |