Occurences de l'expression

or

dans LA COMÉDIE DES COMÉDIENS de SCUDERY, Georges de (1635)

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 Personnage  Vers ou phrase Localisation
MONSIEUR DE BLANDIMARE Je ne sais ( Messieurs ) quelle extravagance est aujourd'hui celle de mes Compagnons, mais elle est bien si grande, que je suis forcé de croire, que quelque charme leur dérobe la raison, et le pire que j'y vois, c'est, qu'ils tâchent de me la faire perdre, et à vous autres aussi. Prologue, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 2
MONSIEUR DE BLANDIMARE Ils veulent me persuader que je ne suis point sur un théâtre ; ils disent que c'est ici la ville de Lyon, que voilà une hôtellerie ; et que voici un jeu de paume, où des Comédiens qui ne sont point nous, et lesquels nous sommes pourtant, représentent une Pastorale, ces insensés ont tous pris des noms de guerre, et pensent vous être inconnus, en s'appelant, Belle-Ombre, Beau-Soleil, Beau-Séjour, et d'autres encore tous semblables ; ils veulent que vous croyez être au bord du Rhône, et non pas à celui de la Seine ; et sans partir de Paris, ils prétendent vous faire passer pour des habitants de Lyon : à moi-même ces Messieurs des petites Maisons, me veulent persuader que la métempsychose est vraie, et que par conséquent Pythagore était un évangéliste car ils disent que je suis un certain monsieur de Blandimare, bien que je m'appelle véritablement Mondory, et voyez s'ils ont le sens bien égaré, ils doivent faire passer ici un tambour et un arlequin, comme le pratiquent les petites troupes dedans, les petites villes ; n'est-ce pas se faire tort, et vous offenser aussi ? Prologue, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 3
MONSIEUR DE BLANDIMARE Mais ce n'est point encore tout, leur folie va bien plus avant, car la pièce qu'ils représentent, ne saurait durer qu'une heure et demie, mais ces insensés assurent, qu'elle en dure vingt et quatre et ces esprits déréglés, appellent cela suivre les règles, mais s'ils étaient véritables, vous devriez envoyer quérir à dîner, à souper, et des lits ; jugez si vous ne seriez pas couchés bien chaudement, de dormir dans un jeu de Paume : enfin leur manie m'oblige à faire un voyage a Saint-Mathurin pour eux, où je m'en vais et cependant (Messieurs) ne les croyez pas, quoiqu'ils puissent dire ; car je meure s'il y aura rien de véritable : mais il est bien tard pour partir et le Soleil s'abaisse fort, de sorte que puisque je suis contraint de remettre mon voyage à demain, il faut nécessairement que je m'accommode pour aujourd'hui, à l'humeur de ces Passerellis ; car elle se peut vaincre par la douceur, et s'irrite par la résistance : et de peur de les mettre en mauvaise, ne dites mot je vous supplie : parce qu'étant mélancoliques, ils sont amateurs du silence. Prologue, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 4
BELLE OMBRE Je meure s'il n'est vrai que tout ce qui reluit n'est pas or : et que les belles apparences sont le plus souvent trompeuses, avant qu'avoir goûté la forme de vie que je mène, je me l'imaginais la plus agréable de toutes : et je croyais indubitablement la comédie aussi plaisante à faire, qu'à voir : mais l'expérience m'a contraint de changer d'opinion : et certes il faudrait que j'eusse le goût bien malade, pour ne savoir pas faire la différence de ces deux choses, puisque l'une commence, continue, et finit avec plaisir, et que l'autre au contraire, est suivie de mille incommodités. Acte 2, sc. 1, BELLE OMBRE, phrase 1
BELLE OMBRE Quoi que le personnage que je joue à cette porte, ne soit pas le plus honorable, il est pourtant le plus utile, et comme il fait la part à mes compagnons, je n'ai pas la mémoire si mauvaise, que j'oublie à faire la mienne bonne ; mais le malheur est, que mon industrie ne trouve point où agir pleinement, à cause de l'humeur de ces habitants, plus froide que la saison où nous sommes, de sorte que si ce désordre continue, BELLE OMBRE, je pense que le meilleur sera de nous y tenir, c'est à dire, d'aller revoir les clochers de notre ville, et demeurer à la maison clos et couvert de peur du hâle. Mais voici notre tambour et notre Arlequin revenus, et je pense puisque je ne vois venir personne, que le bruit qu'ils ont fait par les rues, n'aura pas été plus persuasif, que les menteries de l'affiche. Acte 2, sc. 1, BELLE OMBRE, phrase 3
ARLEQUIN Nous pouvons bien bander notre caisse, et notre tambour débander la sienne : car désormais je ne vois point d'apparence que nous fassions rien ici, il n'est grande ni petite rue, que nous n'ayons visitée quatre fois, avec plus de soin, que si nous eussions eu ordre du Magistrat de faire la patrouille : mais le tout inutilement, et puissai-je ne souper d'aujourd'hui, à voir le peu d'émotion que ma présence leur apporte, si l'on ne dirait que je suis bourgeois comme eux, ou qu'ils font tous arlequins comme moi. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 1
ARLEQUIN Il n'est pas jusqu'aux petits enfants, qui ne soient fols à force d'être sages, et je puis dire sans vanité, que jamais homme de ma condition ne se vit si mal accompagné, j'ai même plus fait que ne porte ma commission, car ce que les affiches leur montrent par les yeux, j'ai tâché de le leur apprendre par les oreilles, et cette ville n'a point de carrefour, où je n'ai fait le crieur public ; mais je pense qu'ils ont tous voyagé en Egypte, et que le bruit des cataractes du Nil, leur a dérobé l'ouïe. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 2
ARLEQUIN Oui ; et plus véritable à mon grand regret, que celle de Pline, qui rapporte ce que je viens de dire : car il est indubitable, que nous ne gagnerons rien ici. Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 1
BEAU SOLEIL Voilà à mon avis, le plus grand nombre de tes humanités, et de tes fleurs de rhétorique étalé, et pour peu qu'on te pressât encore, tu serais contraint de recourir, à l'éloquence de ton pays, c'est à dire aux phrases périgourdines. Acte 2, sc. 3, BEAU SOLEIL, phrase 1
10 MADAME BEAU SOLEIL Les eaux dormantes ne font pas les plus saines, et la vertu se trouve pour le moins aussi souvent dans un esprit libre, que parmi ces âmes retenues, qu'on a droit de soupçonner d'hypocrisie, mais c'est une erreur où tombe presque tout le monde, pour ce qui regarde les femmes de notre profession, car ils pensent que la farce est l'image de notre vie, et que nous ne faisons que représenter ce que nous pratiquons en effet, ils croient que la femme d'un de vous autres, l'est indubitablement de toute la troupe ; et s'imaginant que nous sommes un bien commun, comme le Soleil ou les Éléments, il ne s'en trouve pas un, qui ne crois avoir droit de nous faire souffrir l'importunité de ses demandes, et certes c'est bien de là que procède la plus fâcheuse chose, qui s'éprouve à notre condition : car comme nos chambres tiennent des temples, en ce quelles sont ouvertes à chacun, pour un honnête homme qui nous y visite, il nous faut endurer les impertinences, de mille qui ne le sont pas, l'un viendra branler les jambes toute une après-dînée sur un coffre sans dire mot, seulement pour nous montrer qu'il a des moustaches, et qu'il les sait relever, l'autre un peu moins rêveur que celui-ci, mais non pas plus habile homme, fera toute sa conversation de bagatelles, aussi peu considérables que son esprit : et tranchant de l'officieux, il voudra placer une mouche sur la gorge, mais c'est à dessein d'y toucher : il voudra tenir le miroir, attacher un noeud, mettre de la poudre aux cheveux, et prenant sujet de parler de toutes ces choses, il le fait avec des pointes aussi nouvelles, et aussi peu communes que la Guimbarde, ou Lanturlu. Acte 2, sc. 3, MADAME BEAU SOLEIL, phrase 1
11 MADAME BEAU SOLEIL Le troisième prenant un ton plus haut, et trop fort pour son haleine, s'engage inconsidérément, à la censure des poèmes, que nous aurons représentés : l'un sera trop ennuyeux pour sa longueur, l'autre manque de jugement en sa conduite, celui-là est plat et trop stérile en pensées, celui-là au contraire à force d'en avoir s'embarrasse, et parle Galimatias ; un est défectueux en ce qu'il ne s'attache pas aux règles des anciens, ce qui témoigne ion ignorance ; l'autre pour les avoir trop religieusement observées, est froid, et presque du tout sans action ; celui-ci ne lie pas son discours, et fait des fautes au langage, celui-là n'a pas la politesse de la Cour ; l'un manque des ornements de la poésie ; l'autre est trop abondant en fables; ce qui sent plus le pédant que l'honnête homme, et plus l'huile que l'ambre gris ; enfin, il n'en échappe pas à la langue de ce critique, qui faisant ainsi le procès à tant de bons esprits, sans les ouïr en leurs défenses, montre qu'il est aussi mauvais juge en matière de vers, que le font en la connaissance de l'honnêteté des femmes, ceux qui nous soupçonnent d'en manquer. Acte 2, sc. 3, MADAME BEAU SOLEIL, phrase 2
12 BELLE FLEUR Je meure si elle n'habille ses raisons de bonne grâce ; et bien que cinq heures aient sonné, depuis qu'elle parle, je m'étais résolu de ne l'interrompre point ; mais puisqu'une femme a pu s'imposer silence elle-même, faisons en autant, et, rentrons ; et bien que nous ayons accoutumé ailleurs d'avoir achevé à cette heure, ne laisse pas Belle-Ombre, de te tenir encore quelque temps à la porte ; car peut-être, ce que nous jugeons stupidité, ne se trouvera que paresse, et le bien ne vient jamais tard, quand il arrive. Acte 2, sc. 3, BELLE FLEUR, phrase 1
13 MONSIEUR DE BLANDIMARE Il faut avouer, que la jeunesse et la prudence, ne se trouvent que bien rarement ensemble, comme en cet âge bouillant, le corps est rempli de force, l'esprit l'est d'inconsidération. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
14 MONSIEUR DE BLANDIMARE J'ai tiré la preuve de ce que je dis, dans notre famille même, car feu mon frère d'Ollinville que vous connaissiez, mon hôte, n'a laissé qu'un fils à sa mort, héritier de tous ses biens, et des miens encore, puisque je ne marierai jamais qui suivant les caprices qui l'emportent loin de la raison, a déjà fait mille saillies. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 3
15 MONSIEUR DE BLANDIMARE Les Lettres où nous le destinions, lui ont semblé une occupation trop basse, et trop endormie, pour sa vivacité, il a voulu porter les armes, et le faisant, a couru toute l'Europe : et certes comme ce métier n'était pas indigne de sa naissance, nous supportions son erreur, mais lorsque nous pensions qu'il dût faire sa retraite, il est reparti de nouveau, sans que nous ayons pu découvrir sa route, et mon frère m'ayant supplié en mourant, d'avoir foin d'en faire la recherche, il n'est forme de vie où la débauche puisse réduire un jeune homme, dans laquelle je n'ai tâché de le rencontrer : mais tout inutilement, de sorte qu'ennuyé d'un si long voyage, enfin me voici dans Lyon, mais si las, qu'il ne m'est pas possible d'en partir de deux ou trois jours, pour revoir après notre ville, la plus belle du monde, Paris. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 4
16 BELLE OMBRE Je crois que toute la ville est en dévotion aujourd'hui, et qu'on leur a ordonné pour se mortifier, de ne venir point à la comédie : enfin la patience m'échappe ; mais silence, voici un oiseau qui a la mine de se venir jeter dans nos filets peut-être comme les canards, les autres feront le même à son exemple. Acte 2, sc. 5, BELLE OMBRE, phrase 1
17 MONSIEUR DE BLANDIMARE Ho cela s'entend sans le dire, cette qualité, et celle de Gentilhomme ordinaire de la Chambre, sont à bon marché maintenant ; mais aussi les gages n'en sont pas grands ; que prend-on ? Acte 2, sc. 5, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 2
18 MONSIEUR DE BLANDIMARE Suis-je endormi, ou si c'est une illusion ? Acte 2, sc. 5, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 2
19 MONSIEUR DE BLANDIMARE Es-tu mon neveu, ou quelque Démon sous fa forme ? Acte 2, sc. 5, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 3
20 BELLE OMBRE Mon oncle je vous demande pardon, encore que j'ai peine à croire, que ce que je fais soit une faute. Acte 2, sc. 5, BELLE OMBRE, phrase 1
21 MONSIEUR DE BLANDIMARE Et c'est là ce que je vois de pire ; d'autant, que tu tombes en sens r2prouvé : tu ne crois point avoir failli, en te faisant portier de comédie. Acte 2, sc. 5, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
22 MONSIEUR DE BLANDIMARE Ha certes voilà une belle métamorphose, bien quelle ne soit pas dans Ovide, qui d'un Gentilhomme de bonne maison, a fait en toi un voleur. Acte 2, sc. 5, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 2
23 MONSIEUR DE BLANDIMARE Ô mon ami ne jure point une chose qu'on ne peut croire ; les portiers ne sont pas reçus à se purger par serment sur ce sujet l'occasion est trop belle, la tentation de l'argent trop puissante, et le larcin de cette nature, trop difficile à prouver ; en un mot, le titre de voleur est une qualité annexée à celle de portier de comédie : et un homme fidèle de cette profession, est comme la pierre philosophale, le mouvement perpétuel, ou la quadrature du cercle ; c'est à dire, une chose possible et non trouvée. Acte 2, sc. 5, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
24 MONSIEUR DE BLANDIMARE Qu'on apporte à laver, nous ne faisons plus rien à table. Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
25 MONSIEUR DE BLANDIMARE La faute de ma mémoire est fort excusable, car toutes les terres des comédiens, ont tant de rapport aux noms, qu'il est bien difficile qu'on ne les prenne l'un pour l'autre. Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
26 MONSIEUR DE BLANDIMARE Il y a des choses d'une nature si relevée, que la médiocrité les détruit : et à n'en point mentir, il faut tant de qualités à un Comédien, pour mériter celle de bon, qu'on ne les rencontre, que fort rarement ensemble, il faut premièrement que la nature y contribue, en lui donnant la bonne mine ; c'est ce qui fait la première impression dans l'âme des spectateurs : qu'il ait le port du corps avantageux, l'action libre, et sans contrainte ; la voix claire, nette, et forte ; que son langage soit exempt des mauvaises prononciations, et des accès corrompus, qu'on acquiert dans les Provinces, et qu'il se conserve toujours la pureté du français, qu'il ait l'esprit et le jugement bon, pour l'intelligence des vers, et la force de la mémoire, pour les apprendre promptement, et les retenir après toujours qu'il ne soit ignorant ni de l'histoire, ni de la fable, car autrement, il fera du Galimatias malgré qu'il en aie : et récitera des choses bien souvent à contre-sens : et aussi hors de ton, qu'un musicien qui n'a point d'oreille : ses actions mêmes seront comme les pas d'un mauvais balladin, qui saute une heure après la cadence ; et de là vient tant de postures extravagantes, et tant de lever de chapeau hors de saison, comme on en voit sur les théâtres. Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 2
27 MONSIEUR DE BLANDIMARE Enfin, il faut que toutes ces parties soient encore accompagnées d'une hardiesse modeste qui ne tenant rien de l'effronté, ni du timide, se maintienne dans un juste tempérament, et pour conclusion, il faut, que les pleurs, le rire, l'amour, la haine, l'indifférence, le mépris, la jalousie, la colère, l'ambition, et bref que toutes les passions soient peintes sur son visage, chaque fois qu'il le voudra. Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 3
28 MONSIEUR DE BLANDIMARE Or jugez maintenant, si un homme de cette sorte, est beaucoup moins rare que le phoenix ? Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 4
29 MONSIEUR DE BLANDIMARE À dire vrai l'on connaît le Lion par l'ongle : mais les nuits sont longues, et ennuyeuses, quand vous m'aurez fait la faveur d'en employer une demie-heure à réciter des vers devant moi, il nous restera encore assez pour dormir. Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
30 MONSIEUR DE BLANDIMARE Et s'il eut aussi bien travaillé par divertissement, que par nécessité, ses ouvrages auraient sans doute, été inimitables : mais il avait trop de part à la pauvreté de ceux de sa profession, et c'est ce que produit l'ignorance de notre siècle, et le mépris de la vertu. Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 3
31 BEAU SOLEIL Nous avons encor tout ce jeu imprimé, La Pyrame de Théophile, poème, qui n'est mauvais qu'en ce qu'il a été trop bon : car excepté ceux qui n'ont point de mémoire, il ne se trouve personne qui ne le sache par coeur, de sorte que ses raretés, empêchent qu'il ne soit rare. Nous avons aussi la Sylvie, la Chriseïde, et la Sylvanire, Les Folies de Cardenio, L'infidèle Confidente, et la Philis de Scire, les Bergeries de Monsieur de Racan , Ligdamon, le Trompeur Puni, Mélite, Clitandre, la Veuve, la Bague de l'oubli, et tout ce qu'ont mis en lumière les plus beaux esprits du temps, mais pour maintenant, il suffira que nous vous fassions ouïr une Églogue Pastorale à l'auteur du Trompeur puni, nous l'avons apprise parce qu'elle est bonne, et sans dessein de nous en servir au théâtre, pour lequel elle n'a pas été composée : prenez la peine de l'entendre. Acte 3, sc. 1, BEAU SOLEIL, phrase 1
32 MONSIEUR DE BLANDIMARE Vous n'avez pas mal choisi, pour rencontrer mon approbation car ce gentilhomme dont vous parlez, est à mon gré un de ceux qui portent une épée, qui s'aide le mieux d'une plume: mais commencez quand il vous plaira. Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
33  TANCRÈDE Que faites vous Iris dans cette forêt sombre Acte 3, sc. 2, v. 1
34  TANCRÈDE Ton abord méprisant, en porte la façon. Acte 3, sc. 2, v. 17
35  CLORICE Las, réponds à ma voix, alors qu'elle t'approche Acte 3, sc. 2, v. 20
36  TANCRÈDE Discours doncques fort peu car étant une roche Acte 3, sc. 2, v. 22
37  IRIS Ingrat, si tu me fuis, le torrent de mes larmes, Acte 3, sc. 2, v. 28
38  CLORICE Enflammé d'un dépit, que tu portes dans l'âme, Acte 3, sc. 2, v. 36
39 MONSIEUR DE BLANDIMARE Non, non, je lève le masque; et je vous fais réparation d'honneur pour ce que j'ai dit en soupant : encore que ma Satyre ne s'adressât point à la profession, mais seulement à ceux qui s'en acquittent mal. Acte 3, sc. 3, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 2
40 MONSIEUR DE BLANDIMARE Non, non tant s'en faut qu'elle me soit en horreur, que voyant comme elle en est son lustre parmi vous, je loue le jugement de mon neveu, de s'être mis en votre Troupe: et pour vous montrer que j'ai ce que je dis, aussi bien dans le coeur, que dans la bouche, et que bien, loin de soupçonner votre profession d'ignominie, je la tiens fort glorieuse ; je la veux embrasser moi-même, si vous me voulez recevoir. Acte 3, sc. 3, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 5
41 BEAU SOLEIL Oui, Monsieur, il nous reste une TRAGI-COMÉDIE PASTORALE, intitulée, L'AMOUR CACHÉ PAR L'AMOUR. Acte 3, sc. 3, BEAU SOLEIL, phrase 1
42 MONSIEUR DE BLANDIMARE Et comme je vous ai dit, que je chéris tout ce qui vient de cet auteur, peu s'en faut, que je ne le sache entier, de sorte, que si vous trouvez bon, j'en jouerai demain un rôle, pour faire mon coup d'essai. Acte 3, sc. 3, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 3
43 BELLE ÉPINE C'est à vous d'ordonner tout ce qui vous plaira dans la Troupe : mais craignant de vous apporter de l'importunité, nous allons vous donner le bonsoir. Acte 3, sc. 3, BELLE ÉPINE, phrase 1

 

Nombre d'occurences de l'expression : or
par acte et par personnage

LA COMÉDIE DES COMÉDIENS (1635)
SCUDERY, Georges de
 Prologue Acte 2 Acte 3 Total
MONSIEUR DE BLANDIMARE391123
BELLE OMBRE0103
BELLE OMBRE0101
ARLEQUIN0303
BELLE FLEUR0001
BELLE ÉPINE0001
BEAU SEJOUR0000
MADAME BELLE EPINE0000
BEAU SOLEIL0003
LA BELLE EPINE0000
MADAME BEAU SOLEIL0101
MADAME BEAU SOLEIL0101
L HOTE0000
BELLE EPINE0000
TANCRÈDE0003
IRIS0011
CLORICE0022
ALCIDON0000
CLORlCE0000
 Total3202043

Graphique

 Locuteurs12 15 18 21 24 27 30 
 MONSIEUR DE BLANDIMARE3911 
 BELLE-OMBRE3 
 BELLE OMBRE1 
 ARLEQUIN3 
 BELLE-FLEUR1 
 BELLE-ÉPINE1 
 BEAU-SEJOUR 
 MADAME-BELLE-EPINE 
 BEAU-SOLEIL12 
 LA-BELLE-EPINE 
 MADAME-BEAU-SOLEIL1 
 MADAME BEAU SOLEIL1 
 L-HOTE 
 BELLE-EPINE 
 TANCRÈDE3 
 IRIS1 
 CLORICE2 
 ALCIDON 
 CLORlCE 

Légende

 Prologue  Acte 2  Acte 3 

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