n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | COLIN |
Car je sais fort bian moi, que ce petit Monsieur Bouvillon qui fait tant le grand seigneur, avec son factotum, Monsieur Galoche, en voulont à queuque fille ; et comme ma cousine est la plus gentille du Bourg. |
Acte 1, sc. 1, COLIN, phrase 2 |
2 | THIBAUT |
C'est un petit mièvre qui fait le fantasque, comme vous voyez. |
Acte 1, sc. 2, THIBAUT, phrase 1 |
3 | THIBAUT |
À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. |
Acte 1, sc. 2, THIBAUT, phrase 2 |
4 | THIBAUT |
Enfin, n'an dit que notte Monsieur_le_Marquis aime la musique et la danse comme un enragé. |
Acte 1, sc. 2, THIBAUT, phrase 3 |
5 | THIBAUT |
Je le prétends bien comme ça. |
Acte 1, sc. 2, THIBAUT, phrase 1 |
6 | THIBAUT |
Depuis cinquante ans je sommes les Farmiers du Château, de père en fils : c'est à nous de faire les honneurs de la fête. |
Acte 1, sc. 2, THIBAUT, phrase 2 |
7 | THIBAUT |
Écoutez, Monsieur Galoche, je ne sais comme cela ira franchement ; et si vous voulez fourrer un tantinet votre nez, vous qui êtes du métier, ça n'en serait peut-être pas plus mal, non. |
Acte 1, sc. 2, THIBAUT, phrase 1 |
8 | THIBAUT |
C'est le factotum d'un Colonel qui passa dernièrement ici, comme vous êtes le factotum de Monsieur de Bouvillon, vous ; et il attend une recrue d'hommes, justement tout comme vous attendez une recrue de filles. |
Acte 1, sc. 2, THIBAUT, phrase 1 |
9 | LA FLÈCHE |
Je connais cet homme-là, si je ne me trompe. |
Acte 1, sc. 4, LA FLÈCHE, phrase 1 |
10 | LA FLÈCHE |
Baste, mon maître vient d'arriver, toute la question est d'emmener la petite fille : mais pour le faire à moins de risque, il faut jeter sur nos rivaux les soupçons de l'enlèvement. |
Acte 1, sc. 5, LA FLÈCHE, phrase 2 |
11 | THIBAUT |
Je vians de donner ma parole au Bailli pour son petit fils Piarrot, qui est grand comme une parche. |
Acte 1, sc. 6, THIBAUT, phrase 2 |
12 | THIBAUT |
Tatigué que c'est un beau brin d'homme. |
Acte 1, sc. 6, THIBAUT, phrase 3 |
13 | THIBAUT |
Hé bien, Louison, comment te va ? |
Acte 1, sc. 7, THIBAUT, phrase 1 |
14 | THIBAUT |
Non, palsanguenne, il faut la mordre, je sommes convenus du contraire. |
Acte 1, sc. 7, THIBAUT, phrase 3 |
15 | THIBAUT |
Oh çà, Monsieur de la Flèche, comme vous entendez mieux ça qu'un autre, faites-ly un peu chanter ces petites drôleries. |
Acte 1, sc. 7, THIBAUT, phrase 2 |
16 | THIBAUT |
J'y aurai l'oil ; mais, je vous prie, faites chanter Louison, pour voir comme ça fera, seulement. |
Acte 1, sc. 7, THIBAUT, phrase 1 |
17 | THIBAUT |
Morgué, comment feras-tu donc devant les autres ? |
Acte 1, sc. 7, THIBAUT, phrase 1 |
18 | LA FLÈCHE |
Vous n'avez point encore acheté de petits rubans pour vos danseurs, comme je vous avais dit. |
Acte 1, sc. 7, LA FLÈCHE, phrase 2 |
19 | LOUISON |
Dès qu'une fille s'en va avec un homme, on en dit d'abord mille sottises. |
Acte 1, sc. 8, LOUISON, phrase 3 |
20 | LA FLÈCHE |
C'est un garçon qui n'a ni père ni mère, et qui est en âge d'épouser vingt femmes. |
Acte 1, sc. 8, LA FLÈCHE, phrase 2 |
21 | LOUISON |
Il est ici depuis une heure, et il veut m'emmener avec lui ; conseille-moi, que faut-il que je fasse ? |
Acte 1, sc. 9, LOUISON, phrase 2 |
22 | MARTINE |
Comment donc, le cousin de votre maître ? |
Acte 1, sc. 10, MARTINE, phrase 1 |
23 | LOUISON |
Il faut donc que nous demeurions, car nous en sommes. |
Acte 1, sc. 10, LOUISON, phrase 1 |
24 | LA FLÈCHE |
Parbleu ne me voilà pas mal en cousine et en femme ; ne nous hâtons pourtant pas pour le mariage, et allons doucement pour l'enlèvement. |
Acte 1, sc. 11, LA FLÈCHE, phrase 1 |
25 | THIBAUT |
Nos garçons et nos filles avons tretous mis leurs habits des Dimanches : çà essayons un peu nos petites drôleries tout comme si c'était tout de bon. |
Acte 1, sc. 12, THIBAUT, phrase 1 |
26 | LA FLÈCHE |
Oui, je la faisais chanter comme vous m'en avez prié ; mais sa cousine Martine est venue qui l'a emmenée : elles sont allées quelque part ensemble, apparemment. |
Acte 1, sc. 12, LA FLÈCHE, phrase 1 |
27 | THIBAUT |
C'est morgué bian dit : mais pourtant comment ferons-je ? |
Acte 1, sc. 12, THIBAUT, phrase 2 |
28 | THIBAUT |
Hé bian soit, je commencerons toujours, vela déjà les entrepreneux du divertissement. |
Acte 1, sc. 12, THIBAUT, phrase 1 |
29 | THIBAUT |
Oh, çà, Monsieur notre Magister, par où faut-il que je commencions, s'il vous plaît ? |
Acte 1, sc. 13, THIBAUT, phrase 1 |
30 | LE MAGISTER |
Faut commencer par le commencement, Monsieur Thibaut, et nous finirons par la fin. |
Acte 1, sc. 13, LE MAGISTER, phrase 1 |
31 | THIBAUT |
J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. |
Acte 1, sc. 14, THIBAUT, phrase 2 |
32 | LA FLÈCHE |
Comment cela aura-t-il fini ? |
Acte 1, sc. 15, LA FLÈCHE, phrase 1 |
33 | COLIN |
Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. |
Acte 1, sc. 15, COLIN, phrase 1 |
34 | COLIN |
C'est moi qui sis le dépité du Village, ç'ai-je fait ; je sommes les dépitées des filles, m'ont-elles fait. |
Acte 1, sc. 15, COLIN, phrase 2 |
35 | COLIN |
J'alliemes comme ça tout en disputant ensemble : mais ce Monsieur n'aime pas la compagnie ; car il m'a sanglé cinq ou six coups de fouet sur les épaules, et il m'a prié brusquement de me retirer. |
Acte 1, sc. 15, COLIN, phrase 3 |
36 | COLIN |
Je n'en ai voulu rian faire ; bref, tantia que pour le faite court, je sommes arrivés au détour, où j'avons trouvé nez à nez le carrosse de Monsieur_le_Marquis. |
Acte 1, sc. 15, COLIN, phrase 4 |
37 | COLIN |
Son premier laquais le cousin la Brie, est venu à mon secours avec ses camarades, le Monsieur a tiré l'épée, Monsieur_le_Marquis est descendu et moi, je les ai laissés tous là, qui se battont comme des enragés. |
Acte 1, sc. 15, COLIN, phrase 5 |
38 |
THIBAUT |
Je prenons le temps comme il vient, |
Acte 1, sc. 16, v. 19 |
39 | THIBAUT |
Ils venont trop tôt, qu'ils se donnions patience, j'allions voir comment ça ira. |
Acte 1, sc. 16, THIBAUT, phrase 2 |