n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | ARAMINTE |
Nous devions bien l'amener le pauvre petit bonhomme. |
Acte 2, sc. 1, ARAMINTE, phrase 2 |
2 | ARAMINTE |
Je pense quelquefois comme toi, ma pauvre Marton ; mais c'est un caractère si singulier que ce Monsieur Oronte ; il me rend des soins, il m'aime, je n'en saurais douter, mais il n'est pressant que quand je suis fière, quand je me radoucis, je l'embarrasse. |
Acte 2, sc. 1, ARAMINTE, phrase 1 |
3 | CIDALISE |
Je veux les brouiller, j'y réussirai, c'est dans cette vue que j'ai fait avertir Célide de notre partie, et que j'ai commencé, moi, depuis quelques jours, à me brouiller avec mon banquier d'Amiens. |
Acte 2, sc. 2, CIDALISE, phrase 1 |
4 | MARTON |
Vous avez tort, Madame ; c'est un fort bonhomme que Monsieur Butorville. |
Acte 2, sc. 2, MARTON, phrase 1 |
5 | MARTON |
Sur ce pied-là, voilà un homme fort inutile dans le monde ; vous auriez dû vous en défaire plutôt. |
Acte 2, sc. 2, MARTON, phrase 1 |
6 | CINOEDOR |
Je vous connais, Masques, comme vous voyez. |
Acte 2, sc. 3, CINOEDOR, phrase 2 |
7 | CIDALISE |
Nous vous en sommes fort redevables. |
Acte 2, sc. 3, CIDALISE, phrase 1 |
8 | MARTON |
Hé, comment cela ? |
Acte 2, sc. 3, MARTON, phrase 1 |
9 | CINOEDOR |
Je ne me manifeste à vous aujourd'hui que pour assurer votre fortune, et pour redresser votre cervelle qui commence à se déranger. |
Acte 2, sc. 3, CINOEDOR, phrase 2 |
10 | CIDALISE |
Comment, comment donc ? |
Acte 2, sc. 3, CIDALISE, phrase 1 |
11 | CINOEDOR |
Il n'est pas surprenant qu'elle ait de l'esprit, comme vous voyez. |
Acte 2, sc. 3, CINOEDOR, phrase 3 |
12 | CINOEDOR |
Il n'y a presque pas de moyens imaginables dont nous ne nous servions pour étendre notre domination sur tout tant que vous êtes : le jeu, le vin, l'amour, voilà les premiers pièges que nous tendons aux hommes. |
Acte 2, sc. 3, CINOEDOR, phrase 2 |
13 | CINOEDOR |
Sa mère est morte, il n'en sait rien, c'est un bon homme fort riche encore, il faut qu'elle l'épouse. |
Acte 2, sc. 3, CINOEDOR, phrase 2 |
14 | MARTON |
Mais, je ne la connais point ; comment m'y prendre ? |
Acte 2, sc. 3, MARTON, phrase 1 |
15 | MARTON |
Commençons d'abord à connaître la situation du coeur de Célide, pour prendre des mesures plus justes. |
Acte 2, sc. 3, MARTON, phrase 2 |
16 | CÉLIDE |
Mais, indépendamment de ce qui vous regarde, vous devez m'aider à éclaircir les soupçons que j'ai de Clitandre. |
Acte 2, sc. 4, CÉLIDE, phrase 1 |
17 | ORONTE |
Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. |
Acte 2, sc. 4, ORONTE, phrase 2 |
18 | CÉLIDE |
On pousse l'insulte, comme vous voyez ; la chose n'est que trop véritable, je suis outrée de chagrin. |
Acte 2, sc. 5, CÉLIDE, phrase 1 |
19 | CÉLIDE |
Simple curiosité d'approfondir le caractère des hommes. |
Acte 2, sc. 5, CÉLIDE, phrase 1 |
20 | MARTON |
Mais comme l'Amour ne s'intéressera guères à vos affaires, il faudra tâcher que le diable s'en mêle ? |
Acte 2, sc. 5, MARTON, phrase 4 |
21 | CÉLIDE |
Comment ! |
Acte 2, sc. 5, CÉLIDE, phrase 1 |
22 | L'OLIVE |
Je pense que vous êtes un certain honnête homme. |
Acte 2, sc. 6, L'OLIVE, phrase 1 |
23 | L'OLIVE |
Nous nous méprenons, comme vous voyez. |
Acte 2, sc. 6, L'OLIVE, phrase 3 |
24 | L'OLIVE |
Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. |
Acte 2, sc. 7, L'OLIVE, phrase 1 |
25 | CLITANDRE |
Sottise de jeune homme ; air ridicule de bonne fortune ; pure impertinence ; envie de donner matière à parler. |
Acte 2, sc. 8, CLITANDRE, phrase 6 |
26 | CLITANDRE |
Ma foi, à commencer de compter par moi-même, la plupart des jeunes gens d'aujourd'hui sont de ridicules personnages. |
Acte 2, sc. 8, CLITANDRE, phrase 9 |
27 | MARTON |
Voilà Clitandre comme on me l'a dépeint, et je ne saurais m'y méprendre. |
Acte 2, sc. 9, MARTON, phrase 1 |
28 | MARTON |
Comment donc ? |
Acte 2, sc. 9, MARTON, phrase 1 |
29 | CLITANDRE |
Je trouvais que nous sommes de grandes dupes, de la mode et des fantaisies de certaines Dames, de venir ici nous ennuyer pendant la nuit à une promenade, qui devient cohue. |
Acte 2, sc. 9, CLITANDRE, phrase 1 |
30 | MARTON |
Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. |
Acte 2, sc. 9, MARTON, phrase 3 |
31 | MARTON |
Une jolie femme ne manque pas de vengeurs en ce pays-ci. |
Acte 2, sc. 9, MARTON, phrase 1 |
32 | MARTON |
Que voilà un jeune homme bien fait et de bonne mine. |
Acte 2, sc. 12, MARTON, phrase 1 |
33 | L'OLIVE |
C'est la voix d'une femme ; il ne faut pas manquer cette bonne fortune-là, elle se présente de trop bonne grâce. |
Acte 2, sc. 12, L'OLIVE, phrase 1 |
34 | MARTON |
C'est un homme de condition, sans doute. |
Acte 2, sc. 12, MARTON, phrase 1 |
35 | L'OLIVE |
Il ne faut pas dire d'injures à une femme. |
Acte 2, sc. 12, L'OLIVE, phrase 2 |
36 | MARTON |
Et voilà les hommes. |
Acte 2, sc. 12, MARTON, phrase 1 |
37 | L'OLIVE |
Et voilà les femmes. |
Acte 2, sc. 12, L'OLIVE, phrase 1 |
38 | LUCILE |
On vous en a obligation, nous ne sommes point ingrates. |
Acte 2, sc. 13, LUCILE, phrase 1 |
39 | LUCILE |
C'est que nous ne sommes pas convenus de prix, vous surfaites et nous rabattons. |
Acte 2, sc. 13, LUCILE, phrase 1 |
40 | DESMINUTES |
Finette se déclare pour moi, comme vous voyez. |
Acte 2, sc. 14, DESMINUTES, phrase 1 |
41 | FINETTE |
Je ne masque que mon visage, et point du tout mes sentiments, comme vous voyez. |
Acte 2, sc. 14, FINETTE, phrase 1 |
42 | MARTON |
Voilà une femme bien difficile à persuader ! |
Acte 2, sc. 17, MARTON, phrase 1 |
43 | BUTORVILLE |
Je suis d'Amiens ; nous sommes têtus, nous autres : je n'en démordrai point ; je veux voir une fin. |
Acte 2, sc. 17, BUTORVILLE, phrase 2 |
44 | BUTORVILLE |
Et j'attends encore la succession de ma bonne femme de mère qui est bientôt presque morte. |
Acte 2, sc. 17, BUTORVILLE, phrase 1 |
45 | CÉLIDE |
Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. |
Acte 2, sc. 19, CÉLIDE, phrase 1 |
46 | CÉLIDE |
Vous paraissez de meilleur foi que tous les gens du monde ; et à raisonner juste sur tout ce que vous m'avez fait remarquer dans toutes ces allées, on ne doit absolument faire aucun fonds sur la fidélité des hommes. |
Acte 2, sc. 19, CÉLIDE, phrase 1 |
47 | CINOEDOR |
Un tant soit peu plus que sur celle des femmes, mais de guères. |
Acte 2, sc. 19, CINOEDOR, phrase 1 |
48 | CINOEDOR |
Non, au contraire, on ne se trompe plus ; on se trompait autrefois, parce qu'on avait de la confiance ; mais à présent on met tout au pis : on s'attend à tout ; om compte là-dessus, et on ne peut être dans l'erreur, comme vous voyez. |
Acte 2, sc. 19, CINOEDOR, phrase 1 |
49 | CINOEDOR |
Elles se sont établies toutes seules : le plaisir, l'intérêt, l'ambition ; voilà les mobiles du commerce du monde. |
Acte 2, sc. 19, CINOEDOR, phrase 1 |
50 | CÉLIDE |
Les grands scélérats que sont les hommes ! |
Acte 2, sc. 19, CÉLIDE, phrase 1 |
51 | CINOEDOR |
Cela se pratique aussi parmi les femmes ; c'est la même manoeuvre. |
Acte 2, sc. 19, CINOEDOR, phrase 1 |
52 | CINOEDOR |
Cela serait incivil et bizarre à un galant homme comme vous. |
Acte 2, sc. 20, CINOEDOR, phrase 1 |
53 | CLITANDRE |
Je me suis engagé dans cette partie comme un étourdi, comme un sot ; achevez-la pour moi, je vous prie : les frais en sont faits, je vous laisse le maître. |
Acte 2, sc. 20, CLITANDRE, phrase 2 |
54 | CIDALISE |
Nous vous cherchons tous de tous côtés ; vous êtes d'accord, apparemment ; le réveillon est prêt, on se mettra à table quand il vous plaira. |
Acte 2, sc. 21, CIDALISE, phrase 1 |
55 | MARTON |
Comme chacun sait qui vous êtes, et le droit que vous avez de présider ici, on vous laisse le maître des arrangements. |
Acte 2, sc. 21, MARTON, phrase 1 |
56 | MARTON |
Il y a d'heureux moments dans la vie, comme vous voyez. |
Acte 2, sc. 21, MARTON, phrase 1 |
57 |
TOUS |
Du succès de leurs flammes |
Acte 2, sc. 22, v. 122 |
58 |
TOUS |
Nous rend comme les Dieux |
Acte 2, sc. 22, v. 147 |
59 |
TOUS |
Assis près de sa femme |
Acte 2, sc. 22, v. 150 |
60 |
TOUS |
Femme d'un horlogeur, |
Acte 2, sc. 22, v. 161 |
61 |
TOUS |
Sa femme et son rival |
Acte 2, sc. 22, v. 197 |