n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | VOLTAIRE |
Quoi, vous voilà, Monsieur Rousseau ! |
Acte 1, sc. 1, VOLTAIRE, phrase 2 |
2 | ROUSSEAU |
Il vous punirait moins qu'un autre : vous n'avez jamais eu une idée fixe ; vous n'avez jamais affirmé qu'il y eût un Dieu dispensateur de bienfaits et de peines éternelles ; vous en faisiez un Être indifférent ; vous insinuiez que la conscience finit avec l'homme ; vous n'avez jamais assuré que l'âme était indestructible : on ne savait pas si vous craigniez l'Être des êtres, si vous espériez en lui ; vous vous efforciez à raisonner sur son essence, sans avoir un sentiment stable. |
Acte 1, sc. 1, ROUSSEAU, phrase 1 |
3 | VOLTAIRE |
Il me semble que vous avez dit à peu près comme moi. |
Acte 1, sc. 1, VOLTAIRE, phrase 1 |
4 | ROUSSEAU |
Que n'ai-je été le singe de l'homme tel qu'il devrait être, tel que je voudrais qu'il fut ! |
Acte 1, sc. 1, ROUSSEAU, phrase 1 |
5 | ROUSSEAU |
Monsieur de Voltaire, sans ces Arts corrupteurs, ces Sciences incertaines, ces Sociétés si mal constituées, ces Lois si incohérentes, il eût été encore possible d'en faire quelque chose. |
Acte 1, sc. 1, ROUSSEAU, phrase 3 |
6 | ROUSSEAU |
Mais l'espèce est abâtardie : il n'y a plus d'homme de race. |
Acte 1, sc. 1, ROUSSEAU, phrase 4 |
7 | VOLTAIRE |
À votre avis, j'aurais dû paraphraser votre Héloïse, votre Émile, votre Discours sur l'inégalité des Conditions, votre Contrat S***, et commenter vos L*** de la M****. |
Acte 1, sc. 1, VOLTAIRE, phrase 1 |
8 | ROUSSEAU |
Il fallait rendre mes idées en beaux vers ; vous les faisiez à merveille. |
Acte 1, sc. 1, ROUSSEAU, phrase 1 |
9 | VOLTAIRE |
Mais j'ai vu des vers de vous ; ils sont agréables, |
Acte 1, sc. 1, VOLTAIRE, phrase 1 |
10 | ROUSSEAU |
Il ne faut, que cela. |
Acte 1, sc. 1, ROUSSEAU, phrase 1 |
11 | ROUSSEAU |
Les vers ne doivent que plaire, et ne peuvent convaincre ; ils entraînent le sentiment ; le raisonnement se raidit contre leurs charmes. |
Acte 1, sc. 1, ROUSSEAU, phrase 2 |
12 | ROUSSEAU |
Je chérissais les hommes; je les croyais nés bons, mais pervertis : je voulais les rendre meilleurs. |
Acte 1, sc. 1, ROUSSEAU, phrase 8 |
13 |
VOLTAIRE |
Le Parlement , *****, et la Cour et la Ville, |
Acte 1, sc. 1, v. 7 |
14 |
VOLTAIRE |
N'ont-ils pas censuré votre garçon Émile ? |
Acte 1, sc. 1, v. 8 |
15 |
VOLTAIRE |
Malgré mes ennemis sous des loisirs tranquilles ; |
Acte 1, sc. 1, v. 23 |
16 |
VOLTAIRE |
Je vous offris souvent d'honorer mes asiles. |
Acte 1, sc. 1, v. 24 |
17 |
ROUSSEAU |
Peut-être qu'à regret il échappe à ma bouche ; |
Acte 1, sc. 1, v. 28 |
18 |
ROUSSEAU |
Et j'ai cru qu'il n'était qu'au fond de notre coeur : |
Acte 1, sc. 1, v. 38 |
19 |
VOLTAIRE |
L'orgueil a prévalu ; vous naquîtes trop fier, |
Acte 1, sc. 1, v. 41 |
20 |
VOLTAIRE |
Vous, d'un cynique outré vous aimiez le haillon : |
Acte 1, sc. 1, v. 50 |
21 |
VOLTAIRE |
Il faut donc exister sans prôneurs, sans rivaux, |
Acte 1, sc. 1, v. 62 |
22 |
ROUSSEAU |
Qu'importe, avec le temps mille autres disparus, |
Acte 1, sc. 1, v. 65 |
23 |
ROUSSEAU |
Peut-il punir encor celui qui l'a béni ? |
Acte 1, sc. 1, v. 74 |