n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | FLORIDAN |
Or mon fils, ajouta-t-elle, tu n'ignores pas ce que peut aujourd'hui ce métal, cet Or que les hommes ont été cherché jusques dans les entrailles de la terre ; tu sais qu'en ce Siècle perverti on ne fait état que de ceux qui se vantent d'un nombre de trésors amassés, et que le plus honnête homme du monde paraîtrait sot sous le visage de la pauvreté : l'Or ouvre des portes qui résisteraient à la foudre des canons, et enfin il a le pouvoir, tant notre imagination en est blessée, de faire quelquefois asseoir des bêtes dans le trône même des Dieux : c'est pour cela que je te conseille de suivre la maladie du temps, et de prendre plutôt Célinde riche, que Parthénice, avecque peu de biens. |
Acte 1, sc. 1, FLORIDAN, phrase 3 |
2 | CÉLINDE |
Arrache à Jupiter la plus pesante de ses foudres, et réduis en poudre ce corps : mais non, il suffit de tes flammes, elles sont capables de me consommer. |
Acte 1, sc. 3, CÉLINDE, phrase 5 |
3 |
JUDITH |
Les éclairs de mes yeux aux foudres de ma main. |
Acte V3, sc. 3, v. 326 |
4 | FLORIDAN |
Jamais ils ne laissent nos offenses impunies, tôt ou tard le coupable se peut assurer que la colère du Ciel le trouvera sous quelque Asile qu'il se cache ; et quand il couvrirais ses forfaits du silence et des ténèbres, ils ne sont pas moins connus que s'ils avaient été commis à la vue de tout l'Univers : pour les uns ils ont introduit l'usage du tonnerre et des foudres, pour d'autres la peste et les poisons, et pour moi les feux et le fer ; les feux que j'ai rencontrés dans les yeux de Célinde, et le fer dans la fureur de son bras. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 3 |
5 | DORICE |
Et quels Dieux ont jamais lancé des foudres contre ceux qui ont adoré leurs Autels ? |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 9 |
6 | LUCIDOR |
C'est donc à moi seulement que votre Justice doit faire sentir la pesanteur de ses foudres, la plus innocente de mes actions a mérité le trépas ; Grand Alcandre, accordez-moi la liberté de Célinde au prix de mille supplices, mon amour les demande, et si votre pitié me les refuse, elle offensera la plus grande de toutes les Divinités. |
Acte 5, sc. 1, LUCIDOR, phrase 5 |