n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | PARTHÉNICE |
Ne crois pas toutefois que ces plaintes que je donne à la rigueur de ton changement, naissent en moi du dessein de m'opposer au contentement de Célinde, ni du regret de perdre un captif qui a fait des efforts pour sortir de sa prison ; fais si tu veux que cette Aurore qui semble rougir de mon déguisement, ou plutôt de ton inconstance, compte sur la bouche de Céphale, les baisers que tu as cueillis sur les leurres de celle qui te possède maintenant, oblige la renommée à reprendre pour l'amour d'elle le premier usage de ses ailes et de sa voix, afin qu'elle apprenne à tout le monde, qu'il n'est point d'homme plus heureux que Floridan, ni de beauté plus aimée que Célinde, tout cela ne sera pas une matière à nourrir le feu de ma fureur ; mais veux-tu connaître ce qui rend ma douleur incapable de remède, hélas ! |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 2 |
2 | PARTHÉNICE |
Toi-même, qui ne pourras éviter de jeter quelquefois les yeux sur celles que ta méfiance a exigées de mon affection, comment ne t'étonneras-tu point de voir éteints dans ton âme tous les feux qu'elles y avaient allumés ? |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 7 |
3 | PARTHÉNICE |
Ni de feu, puisque je brûle encore d'une flamme qui ne se peut éteindre. |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 5 |
4 | LUCIDOR |
Non non, crois plutôt que le feu dont il brûle nos coeurs, vient d'un flambeau qui ne donne sa lumière que pour régler les plus belles actions de notre vie ; et que de même que l'homme est Roi des animaux, pour ce qu'il est capable de raison, celui doit être Roi des hommes qui est plus capable d'amour. |
Acte 2, sc. 1, LUCIDOR, phrase 4 |
5 |
PHILINDRE |
Qu'au doux mélange de nos feux |
Acte 2, sc. 1, v. 22 |
6 | CÉLINDE |
Mais pour ne te laisser pas sans quelques preuves de la continuation de mon amour, je veux que tu prennes pour toi toutes les bonnes paroles que je lui donnerai, et que tu t'imagines, qu'au lieu de Floridan c'est Lucidor que j'entretiens ; ainsi sous cet artifice nous pourrons nourrir un feu dont les autres n'auront que la fumée. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 5 |
7 | PARTHÉNICE |
Je ne sais si son feu ressemblait à ceux qu'un peu de cire nourrit, et que la quantité suffoque ; mais j'y trouve de l'apparence, puisqu'il ne m'a quittée que lorsque mes caresses plus ardentes lui ont donné toutes les preuves d'amitié qu'il pouvait exiger de ma vertu. |
Acte 2, sc. 3, PARTHÉNICE, phrase 10 |
8 | FLORIDAN |
Enfin ce qu'est l'Aurore à ces petits feux qui brillent durant la nuit, on peut dire que Célinde l'est aux Dames de cette Cour, ce qu'elles ont d'éclat ne sert qu'à relever les traits de son visage ; dont le charme pénètre les coeurs avec la même facilité, qu'on voit le Soleil faire jour à ses rayons dans un bocage que l'Hiver a dépouillé, et à qui le Printemps n'a pas encor rendu toutes ses feuilles. |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 1 |
9 |
L'EUNUQUE |
Vivra sous quelques lois que ton feu lui prescrive, |
Acte V3, sc. , v. 280 |
10 |
JUDITH |
Non, non, j'étoufferai le feu de sa luxure |
Acte V3, sc. 3, v. 295 |
11 |
HOLOFERNE |
Et vous Astres brillants petits feux cachez-vous, |
Acte V3, sc. 4, v. 333 |
12 | PARTHÉNICE |
C'est à mes prières que je dois imputer la cause de sa mort, elles ont sollicité votre courage, elles ont donné la première nourriture au feu de votre fureur, et si quelqu'un doit être châtié pour ce forfait, on ne s'en doit prendre qu'à Parthénice : et pourtant Célinde et Lucidor languissent à cette heure sous des mêmes fers, et quelque opinion que j'aie d'être coupable, je ne vois personne qui se présente pour me punir. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 15 |
13 | FLORIDAN |
Jamais ils ne laissent nos offenses impunies, tôt ou tard le coupable se peut assurer que la colère du Ciel le trouvera sous quelque Asile qu'il se cache ; et quand il couvrirais ses forfaits du silence et des ténèbres, ils ne sont pas moins connus que s'ils avaient été commis à la vue de tout l'Univers : pour les uns ils ont introduit l'usage du tonnerre et des foudres, pour d'autres la peste et les poisons, et pour moi les feux et le fer ; les feux que j'ai rencontrés dans les yeux de Célinde, et le fer dans la fureur de son bras. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 3 |
14 | CÉLINDE |
Sache, Lucidor, que je suis dans un Cachot, où je ne crois pas qu'on ait jamais vu luire d'autre feu que celui de mon amour : ici mon imagination blessée ne présente à mon jugement que des Bourreaux et des supplices, mais tout cela ne fait pas la plus grande partie de ma douleur, c'est la crainte que j'ai que ton innocence succombe sous le faix de mon crime, à cause qu'un excès d'affection t'a fait avouer d'y avoir part ; mais toi, mon coeur conte-moi des nouvelles de ta prison. |
Acte 4, sc. 3, CÉLINDE, phrase 2 |
15 | LUCIDOR |
Je confesse, Madame, que j'ai eu tort de faire un si mauvais jugement de vous ; mais confessez aussi que j'ai raison d'admirer votre puissance, qui produit même dans cette glace des feux pour me consumer. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
16 | FLEURIMON |
Cette belle fille avait brûlé pour lui d'une secrète flamme, et dit-on que Floridan avait été quelque temps sans brûler aussi que du même feu ; tant y a que ce Chevalier étant mort, et Parthénice ne trouvant plus en lui de chaleur ni de mouvement, elle a commencé de vomir sur Célinde toutes les imprécations qui peuvent sortir d'une bouche que la fureur fait parler. |
Acte 4, sc. 6, FLEURIMON, phrase 2 |
17 | ALCANDRE |
Allons en faveur de ces deux Mariages, opposer aux feux de la nuit ceux de votre amour et de votre joie, et faire graver sur l'Airain les merveilles de cette Histoire, afin qu'elle étonne également, et qu'elle ravisse les yeux et les oreilles de la Postérité. |
Acte 5, sc. 4, ALCANDRE, phrase 2 |