n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LYCISCAS |
J'aurai fait incontinent. |
Acte 1, sc. 2, LYCISCAS, phrase 1 |
2 | LYCISCAS |
Puisque me voilà éveillé, il faut que j'éveille les autres, et que je les tourmente comme on m'a fait. |
Acte 1, sc. 2, LYCISCAS, phrase 5 |
3 |
ARBATE |
Vous fait à tous moments chercher la solitude, |
Acte 2, sc. 1, v. 53 |
4 |
ARBATE |
Je vous trouvais bien fait, l'air grand, et l'âme fière ; |
Acte 2, sc. 1, v. 89 |
5 |
EURYALE |
Le célèbre mépris qu'elle fait de l'amour ; |
Acte 2, sc. 1, v. 119 |
6 |
EURYALE |
Fait soupirer en vain l'héroïque jeunesse. |
Acte 2, sc. 1, v. 125 |
7 |
EURYALE |
Ce que n'avait point fait sa vue et sa beauté, |
Acte 2, sc. 1, v. 127 |
8 |
EURYALE |
J'ai d'Ithaque en ces lieux fait voile en diligence, |
Acte 2, sc. 1, v. 141 |
9 |
EURYALE |
Et je lis mon arrêt au mépris qu'on fait d'eux. |
Acte 2, sc. 1, v. 167 |
10 |
ARBATE |
Faites de votre flamme un éclat glorieux, |
Acte 2, sc. 1, v. 179 |
11 |
ARBATE |
Ne vous fait éprouver un destin plus propice, |
Acte 2, sc. 1, v. 185 |
12 |
EURYALE |
Si de ce que j'ai fait tu pourrais m'applaudir : |
Acte 2, sc. 1, v. 191 |
13 |
EURYALE |
Il s'en est fait aimer par cent plaisanteries, |
Acte 2, sc. 1, v. 205 |
14 |
EURYALE |
Il a pour moi, dit-il, une amitié parfaite, |
Acte 2, sc. 1, v. 209 |
15 |
MORON |
J'en aurais bien juré qu'elle aurait fait le tour, |
Acte 2, sc. 2, v. 238 |
16 |
MORON |
Lorsqu'un murmure affreux m'a fait lever la vue, |
Acte 2, sc. 2, v. 252 |
17 |
MORON |
Je n'ai rien fait encore, et n'ai point rencontré |
Acte 2, sc. 2, v. 286 |
18 |
ARISTOMÈNE |
Qui me fait avoir part à ce qui vous offense. |
Acte 2, sc. 3, v. 325 |
19 |
LA PRINCESSE |
Et me faites tous deux cette grâce de croire, |
Acte 2, sc. 3, v. 349 |
20 |
LA PRINCESSE |
J'y consens ; oui sans vous c'était fait de mes jours, |
Acte 2, sc. 3, v. 354 |
21 | MORON |
Monseigneur que Votre Altesse est jolie et bien faite ; |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 9 |
22 | MORON |
Elle a tout à fait l'air galant et la taille la plus mignonne du monde. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 10 |
23 | MORON |
Petits ongles bien faits ! |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 19 |
24 | MORON |
Le voilà qui est à terre, c'en est fait, il est mort, descendons maintenant, pour lui donner cent coups. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 9 |
25 |
AGLANTE |
Que chaque Prince a fait pour la fête publique : |
Acte 4, sc. 1, v. 406 |
26 |
CYNTHIE |
S'oppose aux duretés que vous faites paraître, |
Acte 4, sc. 1, v. 422 |
27 | LA PRINCESSE |
Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 3 |
28 | AGLANTE |
Prenez garde ; Madame, l'Amour sait se venger des mépris que l'on fait de lui, et peut-être... |
Acte 4, sc. 1, AGLANTE, phrase 1 |
29 | CYNTHIE |
Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. |
Acte 4, sc. 1, CYNTHIE, phrase 1 |
30 | LA PRINCESSE |
Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
31 | MORON |
J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. |
Acte 4, sc. 2, MORON, phrase 2 |
32 | MORON |
Est-ce qu'on n'est pas assez bien fait pour cela ? |
Acte 4, sc. 2, MORON, phrase 2 |
33 | IPHITAS |
Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 2 |
34 | IPHITAS |
J'ai pour obtenir cette grâce fait encore ce matin un sacrifice à Vénus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en père qui chérit sa fille : si tu trouves où attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne considérerai ni intérêts d'État, ni avantages d'alliance. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 4 |
35 | EURYALE |
Pour moi, Madame, je n'y vais point du tout avec cette pensée : comme j'ai fait toute ma vie profession de ne rien aimer, tous les soins que je prends ne vont point où tendent les autres. |
Acte 4, sc. 4, EURYALE, phrase 1 |
36 | MORON |
La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se mêle de musique, et l'on ne réussit auprès d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. |
Acte 5, sc. 1, MORON, phrase 7 |
37 | CYNTHIE |
Il est vrai, Madame, que ce jeune prince a fait voir une adresse non commune, et que l'air dont il a paru a été quelque chose de surprenant. |
Acte 6, sc. 1, CYNTHIE, phrase 1 |
38 | EURYALE |
Elle a fait éclater ensuite une disposition toute divine, et ses pieds amoureux sur l'émail d'un tendre gazon traçaient d'aimables caractères qui m'enlevaient hors de moi-même, et m'attachaient par des noeuds invincibles aux doux et justes mouvements dont tout son corps suivait les mouvements de l'harmonie. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 6 |
39 | LA PRINCESSE |
Étais-tu tantôt au compliment qu'il m'a fait ? |
Acte 6, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 1 |
40 | EURYALE |
Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 1 |
41 | EURYALE |
Moron, je n'en puis plus, et je me suis fait des efforts étranges. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 2 |
42 | LA PRINCESSE |
C'est avoir une insensibilité bien grande, que de parler comme vous faites. |
Acte 6, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
43 | EURYALE |
Le Ciel ne m'a pas fait d'une autre humeur : mais, Madame, j'interromps votre promenade, et mon respect doit m'avertir que vous aimez la solitude. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 1 |
44 | MORON |
Il est bien fait ? |
Acte 6, sc. 5, MORON, phrase 1 |
45 | MORON |
Oui, ce petit pendard-là ; il a bon air, bonne physionomie, et je crois qu'il serait assez le fait d'une jeune Princesse. |
Acte 6, sc. 5, MORON, phrase 2 |
46 | PHILIS |
Oui, je m'écarte pour cela ; je te le dis encore : je me plais avec lui, et l'on écoute volontiers les amants, lorsqu'ils se plaignent aussi agréablement qu'il fait. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 1 |
47 | MORON |
Oui, oui, allons, je veux chanter aussi, et te montrer que l'amour fait faire toutes choses. |
Acte 7, sc. 2, MORON, phrase 3 |
48 | MORON |
Voici une chanson que j'ai faite pour toi. |
Acte 7, sc. 2, MORON, phrase 4 |
49 | PHILIS |
Je veux bien t'écouter pour la rareté du fait. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 2 |
50 |
MORON |
De m'avoir fait mourir ? |
Acte 7, sc. 2, v. 467 |
51 | MORON |
Voilà qui est fait, je te veux montrer que je me sais tuer quand je veux. |
Acte 7, sc. 2, MORON, phrase 1 |
52 | LA PRINCESSE |
Prince, comme jusques ici nous avons fait paraître une conformité de sentiments, et que le Ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
53 | LA PRINCESSE |
J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
54 | MORON |
Ne vous défaites pas. |
Acte 8, sc. 1, MORON, phrase 1 |
55 | EURYALE |
Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. |
Acte 8, sc. 1, EURYALE, phrase 1 |
56 | EURYALE |
Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. |
Acte 8, sc. 1, EURYALE, phrase 3 |
57 | MORON |
Il est vrai que le coup est surprenant, et j'avais cru d'abord, que votre stratagème avait fait son effet. |
Acte 8, sc. 2, MORON, phrase 1 |
58 | LA PRINCESSE |
Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. |
Acte 8, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 1 |
59 | LA PRINCESSE |
Au moins, Princesse, souvenez-vous de la prière que je vous ai faite ? |
Acte 8, sc. 5, LA PRINCESSE, phrase 3 |
60 | IPHITAS |
Oui, l'honneur de votre alliance m'est d'un prix très considérable, et je souscris aisément de tous mes suffrages à la demande que vous me faites. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 1 |
61 | LA PRINCESSE |
Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
62 | IPHITAS |
Et que t'a-t-il fait ? |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 1 |
63 | LA PRINCESSE |
Il ne m'a pas trouvée assez bien faite pour m'adresser ses voeux. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 1 |
64 | IPHITAS |
Et quelle offense te fait cela ? |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 1 |
65 | LA PRINCESSE |
Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
66 | IPHITAS |
Le mérite de ce Prince t'a fait ouvrir les yeux, et tu l'aimes, enfin, quoi que tu puisses dire. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 2 |