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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
ARBATE |
Disent beaucoup sans doute ? des gens de mon ?ge ; |
Acte 2, sc. 1, v. 56 |
2 |
ARBATE |
J'y d?couvrais un fonds d'esprit et de lumi?re ; |
Acte 2, sc. 1, v. 88 |
3 |
EURYALE |
Et qu'un premier coup d'oeil allume en nous les flammes |
Acte 2, sc. 1, v. 108 |
4 |
EURYALE |
Un bruit vient cependant ? r?pandre ? ma cour |
Acte 2, sc. 1, v. 118 |
5 |
EURYALE |
Et je couvre un effet de mes voeux enflamm?s |
Acte 2, sc. 1, v. 142 |
6 |
MORON |
Au secours ! Sauvez-moi de la b?te cruelle ! |
Acte 2, sc. 2, v. 213 |
7 |
EURYALE |
C'est lui-m?me. O? court-il avec un tel effroi ? |
Acte 2, sc. 2, v. 215 |
8 |
MORON |
Et qui courent les gens qui les veulent courir, |
Acte 2, sc. 2, v. 234 |
9 |
MORON |
Et la course des chars se faisant en ce jour, |
Acte 2, sc. 2, v. 239 |
10 |
MORON |
Et d?s le point du jour je m'?tais d?couch? : |
Acte 2, sc. 2, v. 247 |
11 |
MORON |
J'ai jet? tout par terre et couru comme quatre. |
Acte 2, sc. 2, v. 268 |
12 |
MORON |
Par un coup de ses dents vit terminer son sort. |
Acte 2, sc. 2, v. 279 |
13 |
MORON |
Le discours de vos feux est un peu d?licat, |
Acte 2, sc. 2, v. 290 |
14 |
ARISTOMÈNE |
J'aurais pens? pour moi qu'abattre sous nos coups |
Acte 2, sc. 3, v. 318 |
15 |
THÉOCLE |
Mais d?t votre courroux ?tre plus grand qu'il n'est, |
Acte 2, sc. 3, v. 331 |
16 |
LA PRINCESSE |
De parcourir nos monts, nos plaines, et nos bois, |
Acte 2, sc. 3, v. 339 |
17 |
LA PRINCESSE |
Du moins si pour pr?tendre ? de sensibles coups |
Acte 2, sc. 3, v. 346 |
18 |
LA PRINCESSE |
Je rends de tout mon coeur gr?ce ? ce grand secours, |
Acte 2, sc. 3, v. 355 |
19 |
MORON |
Il faut qu'avant la course elle apprenne vos feux |
Acte 2, sc. 4, v. 366 |
20 | MORON |
? l'aide, au secours, je suis mort, mis?ricorde, pauvre Moron, ah mon_Dieu ! |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 20 |
21 | MORON |
Bon en voil? un qui vient de lui donner un coup dans la gueule. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 5 |
22 | MORON |
Courage, ferme, allons, mes amis. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 7 |
23 | MORON |
Le voil? qui est ? terre, c'en est fait, il est mort, descendons maintenant, pour lui donner cent coups. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 9 |
24 |
LA PRINCESSE |
On n'y d?couvre rien qui n'enchante les yeux? |
Acte 4, sc. 1, v. 392 |
25 |
AGLANTE |
Ce spectacle pompeux de la course des chars |
Acte 4, sc. 1, v. 407 |
26 |
LA PRINCESSE |
Et mon coeur est le prix qu'ils veulent tous courir : |
Acte 4, sc. 1, v. 412 |
27 |
CYNTHIE |
On s'expose chez vous ? faire mal sa cour : |
Acte 4, sc. 1, v. 420 |
28 | IPHITAS |
Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilit?s qu'on te rend, et ne m'oblige point ? faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, re?ois avec reconnaissance les t?moignages de leur z?le, et viens voir cette course o? leur adresse va para?tre. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 5 |
29 | THÉOCLE |
Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais ? vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. |
Acte 4, sc. 4, THÉOCLE, phrase 1 |
30 | ARISTODÈME |
Pour moi, Madame, vous ?tes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant ? remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degr? de gloire qui m'approche de votre coeur. |
Acte 4, sc. 4, ARISTODÈME, phrase 1 |
31 | EURYALE |
Je n'ai aucune pr?tention sur votre coeur, et le seul honneur de la course est tout l'avantage o? j'aspire. |
Acte 4, sc. 4, EURYALE, phrase 3 |
32 | CYNTHIE |
Comme vous ?tes accoutum?e ? ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre ? la v?rit?. |
Acte 4, sc. 4, CYNTHIE, phrase 1 |
33 | LA PRINCESSE |
Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver ? cette course ; mais j'y veux aller expr?s, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. |
Acte 4, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 2 |
34 | CYNTHIE |
Prenez garde, Madame, l'entreprise est p?rilleuse, et lorsqu'on veut donner de l'amour, on court risque d'en recevoir. |
Acte 4, sc. 4, CYNTHIE, phrase 1 |
35 | PHILIS |
Lorsque tu chanteras aussi bien que lui, je te promets de t'?couter. |
Acte 5, sc. 1, PHILIS, phrase 2 |
36 | SATYRE |
Je le veux ; mais auparavant ?coute une chanson que je viens de faire. |
Acte 5, sc. 2, SATYRE, phrase 1 |
37 | MORON |
Il est si accoutum? ? chanter qu'il ne saurait parler d'autre fa?on. |
Acte 5, sc. 2, MORON, phrase 1 |
38 | MORON |
Allons, chante, j'?coute. |
Acte 5, sc. 2, MORON, phrase 2 |
39 |
SATYRE |
H?las ! Dis-je aux moineaux, en recevant les coups |
Acte 5, sc. 2, v. 437 |
40 |
SATYRE |
Se met en courroux |
Acte 5, sc. 2, v. 446 |
41 | CYNTHIE |
Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le m?me coeur qu'il y a port? : car enfin, vous lui avez tir? des traits dont il est difficile de se d?fendre, et sans parler de tout le reste, la gr?ce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui ? toucher les plus insensibles. |
Acte 6, sc. 1, CYNTHIE, phrase 2 |
42 | EURYALE |
Jamais son visage ne s'est par? de plus vives couleurs, ni ses yeux ne se sont arm?s de traits plus vifs et plus per?ants. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 4 |
43 | MORON |
Les femmes sont des animaux d'un naturel bizarre, nous les g?tons par nos douceurs, et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions o? les hommes les acoquinent. |
Acte 6, sc. 2, MORON, phrase 2 |
44 | MORON |
Peste soit du petit brutal, j'aurais envie de lui bailler un coup de poing. |
Acte 6, sc. 4, MORON, phrase 1 |
45 | MORON |
Bon courage, Seigneur, voil? qui va le mieux du monde. |
Acte 6, sc. 4, MORON, phrase 1 |
46 |
TIRCIS |
Tu m'?coutes, h?las ! Dans ma triste langueur ; |
Acte 7, sc. 1, v. 451 |
47 | PHILIS |
Oui, je m'?carte pour cela ; je te le dis encore : je me plais avec lui, et l'on ?coute volontiers les amants, lorsqu'ils se plaignent aussi agr?ablement qu'il fait. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 1 |
48 | PHILIS |
Je prendrais plaisir ? t'?couter. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 3 |
49 | PHILIS |
Je veux bien t'?couter pour la raret? du fait. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 2 |
50 |
MORON |
Daigne me secourir ? |
Acte 7, sc. 2, v. 465 |
51 | MORON |
Courage, Moron, il n'y a qu'? avoir de la hardiesse. |
Acte 7, sc. 2, MORON, phrase 1 |
52 |
TIRCIS |
Courage, Moron ? Meurs promptement |
Acte 7, sc. 2, v. 472 |
53 | LA PRINCESSE |
J'ai toujours regard? l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plut?t la vie, que de me r?soudre jamais ? perdre cette libert? pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissip? toutes ces r?solutions, le m?rite d'un prince m'a frapp? aujourd'hui les yeux ; et mon ?me tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours m?pris?e. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
54 | LA PRINCESSE |
Eh bien Prince, je veux bien vous la d?couvrir : je suis s?re que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Mess?ne est celui de qui le m?rite s'est attir? mes voeux. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
55 | MORON |
Courage, Seigneur. |
Acte 8, sc. 1, MORON, phrase 1 |
56 | EURYALE |
Je le suis, ? la v?rit?, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux ?mes aussi semblables en tout que les n?tres : deux ?mes en qui l'on ait vu une plus grande conformit? de sentiments, qui aient fait ?clater, dans le m?me temps une r?solution ? braver les traits de l'Amour, et qui dans le m?me moment aient fait para?tre une ?gale facilit? ? perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu ma?tre de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renvers? d'un coup d'oeil tous les projets de ma fiert?. |
Acte 8, sc. 1, EURYALE, phrase 1 |
57 | LA PRINCESSE |
Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermet?. |
Acte 8, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
58 | MORON |
Il est vrai que le coup est surprenant, et j'avais cru d'abord, que votre stratag?me avait fait son effet. |
Acte 8, sc. 2, MORON, phrase 1 |
59 | LA PRINCESSE |
De gr?ce, Prince, brisons l? ce discours, et si vous voulez m'obliger, souffrez que je puisse jouir de deux moments de solitude. |
Acte 8, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
60 | LA PRINCESSE |
Et quelle inqui?tude secr?te est venue troubler tout d'un coup la tranquillit? de mon ?me ? |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 2 |
61 | LA PRINCESSE |
Et d'o? vient ce poison qui me court par toutes les veines, et ne me laisse point en repos avec moi-m?me ? |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 12 |
62 | LA PRINCESSE |
Vous m'avez toujours t?moign? une tendresse extr?me, et je crois vous devoir bien plus par les bont?s que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donn? : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amiti?, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'?couter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
63 | LA PRINCESSE |
Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa d?claration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'? mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherch? une autre que moi. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
64 | LA PRINCESSE |
J'en prends, Seigneur, ? me venger de son m?pris, et comme je sais bien qu'il aime Aglante avec beaucoup d'ardeur, je veux emp?cher, s'il vous pla?t, qu'il ne soit heureux avec elle. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 1 |
65 | LA PRINCESSE |
Si c'?tait un autre que vous, Seigneur, qui me t?nt ce discours, je ne sais pas ce que je ne ferais point. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 7 |
66 | EURYALE |
C'est trop vous tenir dans l'erreur, il faut lever le masque, et dussiez-vous vous en pr?valoir contre moi, d?couvrir ? vos yeux les v?ritables sentiments de mon coeur. |
Acte 10, sc. 2, EURYALE, phrase 2 |
67 | MORON |
Seigneur, je serai meilleur courtisan une autre fois, et je me garderai bien de dire ce que je pense. |
Acte 10, sc. 2, MORON, phrase 1 |