n |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
FLORE |
Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux ; |
Acte 1, sc. 1, v. 3 |
2 |
FLORE |
Accourez, accourez, sous ces tendres ormeaux. |
Acte 1, sc. 1, v. 8 |
3 |
TIRCIS |
Tout c?de au courant qui le guide, |
Acte 1, sc. 3, v. 71 |
4 |
PAN |
Pour chanter de LOUIS l'intr?pide courage ; |
Acte 1, sc. 7, v. 102 |
5 | TOINETTE |
Diantre soit fait de votre impatience, vous pressez si fort les personnes, que je me suis donn? un grand coup de la t?te contre la carne d'un volet. |
Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1 |
6 | ARGAN |
Tu m'en emp?ches, chienne, en m'interrompant ? tous coups. |
Acte 3, sc. 2, ARGAN, phrase 1 |
7 | ANGÉLIQUE |
Puisque tu connais cela, que n'es-tu donc la premi?re ? m'en entretenir, et que ne m'?pargnes-tu la peine de te jeter sur ce discours ? |
Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
8 | ANGÉLIQUE |
Que ses discours, comme ses actions, ont quelque chose de noble ? |
Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
9 | ARGAN |
Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alli?s m?decins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des rem?des qui me sont n?cessaires, et d'?tre ? m?me des consultations, et des ordonnances. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
10 | ARGAN |
Elle le fera, ou je la mettrai dans un couvent. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
11 | TOINETTE |
Vous ne la mettrez point dans un couvent. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
12 | ARGAN |
Je ne la mettrai point dans un couvent ? |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
13 | TOINETTE |
Une petite larme, ou deux, des bras jet?s au cou, un mon petit Papa mignon, prononc? tendrement, sera assez pour vous toucher. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
14 | ARGAN |
Venez-vous-en ici ? mon secours ? |
Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1 |
15 | TOINETTE |
Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai r?pondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. |
Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 1 |
16 | BÉLINE |
?coutez, Toinette, si vous f?chez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. |
Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 3 |
17 | LE NOTAIRE |
La coutume y r?siste. |
Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 1 |
18 | LE NOTAIRE |
Si vous ?tiez en pays de Droit ?crit, cela se pourrait faire ; mais ? Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. |
Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 2 |
19 | ARGAN |
Voil? une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser ? une femme dont il est aim? tendrement, et qui prend de lui tant de soin. |
Acte 3, sc. 7, ARGAN, phrase 1 |
20 | LE NOTAIRE |
Il y a d'autres personnes ? consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des exp?dients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficult?s d'une affaire, et trouver des moyens d'?luder la coutume par quelque avantage indirect. |
Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 3 |
21 | TOINETTE |
Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le z?le que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre p?re, et de votre belle-m?re. |
Acte 3, sc. 8, TOINETTE, phrase 4 |
22 | POLICHINELLE |
Mais il n'y a point ? raisonner l?-dessus : tu le veux, amour ; il faut ?tre fou comme beaucoup d'autres. |
Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 7 |
23 | POLICHINELLE |
La musique est accoutum?e ? ne point faire ce qu'on veut. |
Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 7 |
24 |
ARCHERS |
Ou douze coups de b?ton. |
Acte 4, sc. 3, v. 221 |
25 |
ARCHERS |
Et comptez bien les coups. |
Acte 4, sc. 3, v. 223 |
26 | POLICHINELLE |
J'aime mieux encore les coups de b?ton, que de recommencer. |
Acte 4, sc. 4, POLICHINELLE, phrase 3 |
27 | ANGÉLIQUE |
J'ai song? cette nuit que j'?tais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est pr?sent?e ? moi, ? qui j'ai demand? secours, et qui m'est venue tirer de la peine o? j'?tais ; et ma surprise a ?t? grande de voir inopin?ment, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'id?e toute la nuit. |
Acte 3, sc. 3, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
28 | CLÉANTE |
C'est m'honorer beaucoup, Monsieur, de vouloir que je sois t?moin d'une entrevue si agr?able. |
Acte 3, sc. 4, CLÉANTE, phrase 1 |
29 | CLÉANTE |
Vous me faites beaucoup d'honneur. |
Acte 3, sc. 4, CLÉANTE, phrase 1 |
30 | ARGAN |
Monsieur Purgon, Monsieur, m'a d?fendu de d?couvrir ma t?te. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
31 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
Nous sommes dans toutes nos visites pour porter secours aux malades, et non pour leur porter de l'incommodit?. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1 |
32 | ARGAN |
Avec beaucoup de joie... |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
33 | TOINETTE |
Ce sera quelque chose d'admirable s'il fait d'aussi belles cures qu'il fait de beaux discours. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 2 |
34 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
Mais sur toute chose, ce qui me pla?t en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveugl?ment aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni ?couter les raisons et les exp?riences des pr?tendues d?couvertes de notre si?cle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de m?me farine. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 12 |
35 | ARGAN |
N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser ? la Cour, et d'y m?nager pour lui une charge de m?decin ? |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
36 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
Vous n'avez ? r?pondre de vos actions ? personne, et pourvu que l'on suive le courant des r?gles de l'art, on ne se met point en peine de tout ce qui peut arriver. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 3 |
37 | ARGAN |
?coutons. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 2 |
38 | CLÉANTE |
Et que ne voudrait-on pas faire ; ? quels services, ? quels dangers, ne serait-on pas ravi de courir, pour s'attirer un seul moment des touchantes douceurs d'une ?me si reconnaissante ? |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 10 |
39 | CLÉANTE |
Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le s?pare de son adorable Berg?re ; et de cette premi?re vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs ann?es peut avoir de plus violent. |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 11 |
40 | THOMAS DIAFOIRUS |
Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume ?tait d'enlever par force de la maison des p?res les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne sembl?t pas que ce f?t de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. |
Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1 |
41 | ANGÉLIQUE |
Il y en a d'autres, Madame, qui font du mariage un commerce de pur int?r?t ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles ?pousent, et courent sans scrupule de mari en mari, pour s'approprier leurs d?pouilles. |
Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 4 |
42 | ARGAN |
?coute, il n'y a point de milieu ? cela. |
Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1 |
43 | ARGAN |
Choisis d'?pouser dans quatre jours, ou Monsieur, ou un couvent. |
Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 2 |
44 | ARGAN |
C'est une friponne, une impertinente, une effront?e, que je mettrai dans un couvent avant qu'il soit deux jours. |
Acte 3, sc. 9, ARGAN, phrase 2 |
45 | BÉRALDE |
D'o? vient, mon fr?re, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'o? vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
46 | ARGAN |
Mais enfin, mon fr?re, il y a des gens aussi sages, et aussi habiles que vous ; et nous voyons que, dans la maladie tout le monde a recours aux m?decins. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
47 | BÉRALDE |
Lorsqu'un m?decin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ?ter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la r?tablir, et de la remettre dans une pleine facilit? de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de temp?rer les entrailles, et le cerveau, de d?gonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de r?parer le foie, de fortifier le coeur, de r?tablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour ?tendre la vie ? de longues ann?es ; il vous dit justement le Roman de la M?decine. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 3 |
48 | BÉRALDE |
Dans les discours et dans les choses, ce sont deux sortes de personnes, que vos grands m?decins. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
49 | ARGAN |
Par la mort non de diable, si j'?tais que des m?decins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade, je le laisserais mourir sans secours. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
50 | BÉRALDE |
Il sera encore plus sage que vos m?decins, car il ne leur demandera point de secours. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
51 | ARGAN |
Tant pis pour lui s'il n'a point recours aux rem?des. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
52 | BÉRALDE |
Je le veux bien, mon Fr?re, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite r?pugnance que vous t?moigne votre fille, vous ne devez point prendre les r?solutions violentes de la mettre dans un couvent. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
53 | BÉRALDE |
Allez, Monsieur, on voit bien que vous n'avez pas accoutum? de parler ? des visages. |
Acte 6, sc. 4, BÉRALDE, phrase 1 |
54 | BÉRALDE |
Encore un coup, mon Fr?re, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous gu?rir de la maladie des m?decins, et que vous vouliez ?tre toute votre vie enseveli dans leurs rem?des ? |
Acte 6, sc. 4, BÉRALDE, phrase 2 |
55 | BÉRALDE |
Ma foi, mon fr?re, vous ?tes fou, et je ne voudrais pas pour beaucoup de choses qu'on vous vit faire ce que vous faites. |
Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 1 |
56 | BÉRALDE |
Il me semble, ? vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorit? supr?me il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui pla?t. |
Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 3 |
57 | BÉRALDE |
Songez que les principes de votre vie sont en vous-m?me, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses rem?des de vous faire vivre. |
Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 4 |
58 | BÉRALDE |
Voici une aventure si vous voulez ? vous d?faire des m?decins, ou si vous ?tes n? ? ne pouvoir vous en passer, il est ais? d'en avoir un autre, avec lequel, mon Fr?re, vous puissiez courir un peu moins de risque. |
Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 5 |
59 | ARGAN |
Vous m'obligez beaucoup. |
Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1 |
60 | TOINETTE |
Voil? un bras que je me ferais couper tout ? l'heure, si j'?tais que de vous. |
Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1 |
61 | ARGAN |
Me couper un bras, et me crever un oeil, afin que l'autre se porte mieux ? |
Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1 |
62 | ARGAN |
Non, mon fr?re, je veux la mettre dans un couvent, puisqu'elle s'est oppos?e ? mes volont?s. |
Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1 |
63 | ARGAN |
Je vois bien qu'il y a quelque amourette l?-dessous, et j'ai d?couvert certaine entrevue secr?te, qu'on ne sait pas que j'aie d?couverte. |
Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 2 |
64 | CLÉANTE |
Quel coup inopin? ! |
Acte 6, sc. 14, CLÉANTE, phrase 3 |
65 | BÉRALDE |
Vous ?tes assez savant ; et il y en a beaucoup parmi eux, qui ne sont pas plus habiles que vous. |
Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 2 |
66 | ARGAN |
Quoi l'on sait discourir sur les maladies quand on a cet habit-l? ? |
Acte 6, sc. 14, ARGAN, phrase 1 |
67 | TOINETTE |
Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est d?j? beaucoup, et la barbe fait plus de la moiti? d'un m?decin. |
Acte 6, sc. 14, TOINETTE, phrase 1 |
68 | ANGÉLIQUE |
Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon p?re. |
Acte 6, sc. 14, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
69 |
TERTIUS DOCTOR |
Companiam ecoutantem ; |
Acte 7, sc. 1, v. 432 |
70 |
PRAESES |
Coupandi. |
Acte 7, sc. 1, v. 483 |