n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE MAÎTRE À DANSER |
Lorsqu'un homme a commis un manquement dans sa conduite, soit aux affaires de sa famille, ou au gouvernement d'un État, ou au commandement d'une armée, ne dit-on pas toujours, un Tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ? |
Acte 1, sc. 2, LE MAÎTRE À DANSER, phrase 1 |
2 | MONSIEUR JOURDAIN |
Il y a trop de tintamarre là dedans, trop de brouillamini. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
3 | MONSIEUR JOURDAIN |
Attendez, mon ami, Monseigneur mérite quelque chose, et ce n'est pas une petite parole que Monseigneur. |
Acte 2, sc. 5, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 3 |
4 | MONSIEUR JOURDAIN |
N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 5 |
5 | MONSIEUR JOURDAIN |
Et puis-je faire moins pour un seigneur qui m'appelle son cher ami ? |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 2 |
6 | DORANTE |
Mon cher ami, Monsieur Jourdain, comment vous portez-vous ? |
Acte 3, sc. 4, DORANTE, phrase 1 |
7 | DORANTE |
Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain : vous êtes mon ami. |
Acte 3, sc. 4, DORANTE, phrase 1 |
8 | DORANTE |
J'ai force gens qui m'en prêteraient avec joie ; mais, comme vous êtes mon meilleur ami, j'ai cru que je vous ferais tort si j'en demandais à quelque autre. |
Acte 3, sc. 4, DORANTE, phrase 1 |
9 | DORANTE |
Est-ce qu'entre amis on s'arrête à ces sortes de scrupules ? |
Acte 3, sc. 6, DORANTE, phrase 2 |
10 | DORANTE |
Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. |
Acte 3, sc. 6, DORANTE, phrase 1 |
11 | CLÉONTE |
Je fais voir pour une personne toute l'ardeur et toute la tendresse qu'on peut imaginer ; je n'aime rien au monde qu'elle, et je n'ai qu'elle dans l'esprit : elle fait tous mes soins, tous mes désirs, toute ma joie ; je ne parle que d'elle, je ne pense qu'à elle, je ne fais des songes que d'elle, je ne respire que par elle, mon coeur vit tout en elle ; et voilà de tant d'amitié la digne récompense ! |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 1 |
12 | DORANTE |
Madame, voilà le meilleur de mes amis. |
Acte 3, sc. 16, DORANTE, phrase 1 |
13 | DORANTE |
Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. |
Acte 4, sc. 1, DORANTE, phrase 3 |
14 | DORANTE |
Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. |
Acte 4, sc. 1, DORANTE, phrase 4 |
15 | COVIELLE |
J'étais grand ami de feu Monsieur votre père. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 2 |
16 | COVIELLE |
Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 3 |
17 | DORANTE |
Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. |
Acte 5, sc. 3, DORANTE, phrase 1 |
18 | DORANTE |
Nous voudrions bien, comme vos amis, lui rendre nos devoirs. |
Acte 5, sc. 3, DORANTE, phrase 2 |
19 | DORANTE |
Monsieur nous venons faire la révérence à Votre Altesse, comme amis de Monsieur votre beau-père, et l'assurer avec respect de nos très humbles services. |
Acte 5, sc. 4, DORANTE, phrase 1 |
20 | MONSIEUR JOURDAIN |
Dites-lui un peu que Monsieur et Madame sont des personnes de grande qualité, qui lui viennent faire la révérence, comme mes amis, et l'assurer de leurs services. |
Acte 5, sc. 4, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 8 |
21 | COVIELLE |
Il dit que la pluie des prospérités arrose en tout temps le jardin de votre famille ! |
Acte 5, sc. 4, COVIELLE, phrase 1 |
22 | DORANTE |
C'est l'amitié que nous avons pour vous, qui nous fait intéresser dans vos avantages. |
Acte 5, sc. 6, DORANTE, phrase 1 |
23 | MADAME JOURDAIN |
Je me passerai bien de votre amitié. |
Acte 5, sc. 6, MADAME JOURDAIN, phrase 1 |
24 |
VIEUX BOURGEOIS BABILLARD |
Et que toute notre famille |
Acte 5, sc. 7, v. 146 |