n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LISETTE |
Dire à une fourbe qu'elle est fourbe, et à Madame votre tante qu'elle se porte bien, ce sont deux vérités aussi offensantes l'une que l'autre. |
Acte 1, sc. 1, LISETTE, phrase 1 |
2 | LISETTE |
On ne vient à bout de rien avec cette espèce de sincérité, qui montre toujours le côté du vrai : pour réussir dans le monde il faut une sincérité à deux envers. |
Acte 1, sc. 1, LISETTE, phrase 3 |
3 | LISETTE |
Elle vous haït par exemple beaucoup plus que vous ne la haïssez ; cependant, voyez comme elle vous caresse au moment qu'elle veut vous ruiner ! |
Acte 1, sc. 1, LISETTE, phrase 6 |
4 | LUCINDE |
Quand on a le coeur sensible on souffre bien dans la vie : dis-moi, Lisette, comment mon amie a-t-elle passé la nuit ? |
Acte 1, sc. 2, LUCINDE, phrase 4 |
5 | LUCINDE |
Tu plaisantes toujours ; mais dans le fond elle n'a pas tort de craindre. |
Acte 1, sc. 2, LUCINDE, phrase 1 |
6 | LUCINDE |
Mais je vous les pardonne en faveur de votre sincérité ; j'aime la sincérité jusques dans les injures. |
Acte 1, sc. 2, LUCINDE, phrase 2 |
7 | LUCINDE |
Il faut l'éloigner, Lisette, empêchons qu'elle ne le voie davantage. |
Acte 1, sc. 3, LUCINDE, phrase 1 |
8 | LUCINDE |
Il y a de plus dans l'air d'aujourd'hui certaine vapeur assommante. |
Acte 1, sc. 4, LUCINDE, phrase 1 |
9 | LUCINDE |
Les inquiétudes de nuit sont dangereuses, je vais te faire prendre quelque chose pour cela, viens te recoucher. |
Acte 1, sc. 4, LUCINDE, phrase 1 |
10 | LUCINDE |
C'est pour cela que tu es tant d'ascendant sur moi. |
Acte 1, sc. 4, LUCINDE, phrase 1 |
11 | LA MALADE |
Ascendant à part avoue que Valère a de bonnes qualités ; il me plaignait tant hier. |
Acte 1, sc. 4, LA MALADE, phrase 1 |
12 | LISETTE |
Non, vous dis-je, non, vous n'entrerez point, Madame est très mal, elle ne se lèvera point d'aujourd'hui. |
Acte 1, sc. 5, LISETTE, phrase 1 |
13 | VALÈRE |
Je suis ravi, Madame, de vous voir plus de santé qu'on ne dit. |
Acte 1, sc. 5, VALÈRE, phrase 1 |
14 | LISETTE |
Oui : elle a de l'ardeur dans les yeux. |
Acte 1, sc. 5, LISETTE, phrase 1 |
15 | LA MALADE |
Excusez, Monsieur, si je vous quitte, il n'y a que la régularité du régime, qui me fait subsister, et il faut que je prenne certaines choses à certaines périodes ; si vous voulez revenir dans une heure... |
Acte 1, sc. 5, LA MALADE, phrase 4 |
16 | LISETTE |
Je conviens qu'elle est vive, et veut ce qu'elle veut dans le moment qu'elle le veut ; mais elle n'aura jamais de passion suivie. |
Acte 1, sc. 7, LISETTE, phrase 1 |
17 | LISETTE |
Ce ne sont que des saillies de caprice qui retombent toujours dans sa manie principale, et vous aimant aujourd'hui à la fureur, persuadez-lui que l'amour donne la fièvre, elle vous troquera demain contre le quinquina. |
Acte 1, sc. 7, LISETTE, phrase 2 |
18 | VALÈRE |
Je croirais bien que c'est là le fond de son caractère, et je comprends que je puis encore faire quelque tentative dans la nécessité où je me vois de gagner sa confiance. |
Acte 1, sc. 7, VALÈRE, phrase 1 |
19 | LISETTE |
En voilà assez de dit, séparez-vous ; il serait dangereux qu'on vous vît trop ensemble. |
Acte 1, sc. 7, LISETTE, phrase 1 |
20 | LISETTE |
Çà, allez m'attendre à votre chambre vous : et vous, entrez dans le Jardin ; je vais voir ce qui se passe là-dedans. |
Acte 1, sc. 7, LISETTE, phrase 2 |
21 | LAVALÉE |
Réjouissez-vous, vous dis-je, riez, sautez, dansez. |
Acte 1, sc. 8, LAVALÉE, phrase 1 |
22 | LAVALÉE |
C'est assez pleurer dans le fond, car ce n'est presque pas une mort que cette mort-là ; et on ne peut pas dire que le défunt ait perdu la vie, car on n'a plus de vie à perdre à quatre-vingt-quinze ans. |
Acte 1, sc. 8, LAVALÉE, phrase 1 |
23 | LISETTE |
Votre maître est donc là-dedans ? |
Acte 1, sc. 8, LISETTE, phrase 1 |
24 | LISETTE |
Monsieur je vous rejoindrai dans un instant. |
Acte 1, sc. 8, LISETTE, phrase 2 |
25 | LISETTE |
Il s'appelle le Marquis... le Marquis de... de Faussinville ; il est là avec Lucinde : je n'ai pu m'introduire dans leur conférence ; mais Lucinde a beau négocier avec lui, on ne saurait vous ôter cinquante mille écus, dont vous héritez pour votre moitié. |
Acte 2, sc. 1, LISETTE, phrase 1 |
26 | ANGÉLIQUE |
Je vais voir ce qui se passe là-dedans. |
Acte 2, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
27 | LAVALÉE |
Très ancienne, Madame, très ancienne. |
Acte 2, sc. 2, LAVALÉE, phrase 1 |
28 | LAVALÉE |
L'Histoire Romaine en fait foi ; et l'Histoire Normande assure que Robert le Roux était brave soldat, grand Capitaine, et faisait ses écritures lui-même ; et moi qui ne suis que le maître clerc de Monsieur_le_Marquis, je plaide de naissance. |
Acte 2, sc. 2, LAVALÉE, phrase 3 |
29 | LAVALÉE |
Mon père plaidait, mes enfants plaideront, et ma mère qui n'était qu'une femme plaidait aussi. |
Acte 2, sc. 2, LAVALÉE, phrase 4 |
30 | LAVALÉE |
Vous fondez sur ce que vous tenez dans vos mains. |
Acte 2, sc. 3, LAVALÉE, phrase 1 |
31 | LAVALÉE |
Ça, Monsieur, afin que je puisse vous seconder dans vos desseins, voyons si je suis au fait ; car intrigue normande est une énigme obscure. |
Acte 2, sc. 3, LAVALÉE, phrase 3 |
32 | LAVALÉE |
Dans le fond, une épouse malade a son mérite ; c'est le trop de santé qui rend les femmes inquiètes ; une femme infirme, qui garde la chambre, est plus fidèle qu'une autre. |
Acte 2, sc. 3, LAVALÉE, phrase 1 |
33 | LUCINDE |
Je te l'avoue, l'état où je te vois, me fait trembler ; rien n'est plus dangereux que ces verves de santé surnaturelle. |
Acte 2, sc. 5, LUCINDE, phrase 1 |
34 | FAUSSINVILLLE |
Vous me voyez, Madame, dans une surprise qui m'a rendu immobile. |
Acte 2, sc. 5, FAUSSINVILLLE, phrase 1 |
35 | FAUSSINVILLLE |
Votre beauté m'étonne, Madame ; j'avais conçu l'idée d'une personne infirme, pâle, maigre : quel coloris ! |
Acte 2, sc. 5, FAUSSINVILLLE, phrase 2 |
36 | FAUSSINVILLLE |
Je m'explique, Madame, je m'explique. |
Acte 2, sc. 5, FAUSSINVILLLE, phrase 1 |
37 | FAUSSINVILLLE |
Je ne dis pas que je souhaitasse dans une maîtresse ces maladies assommantes ; néphrétique, pleurésie, fièvre continue ; on peut me plaire à moins ; mais une migraine douce, insensible, assez d'émotion pour animer le teint, un de ces rhumes légers, qui attendrissent la voix sans la grossir, qui couvrent un bel oeil d'une vapeur humide, et perlée. |
Acte 2, sc. 5, FAUSSINVILLLE, phrase 1 |
38 | FAUSSINVILLLE |
Dans les personnes robustes tout est grossier, les sentiments, les manières, les inclinations ; c'est pourquoi j'ai toujours souhaité de pouvoir épouser une femme délicate, et maladive. |
Acte 2, sc. 5, FAUSSINVILLLE, phrase 3 |
39 | FAUSSINVILLLE |
Qui s'en mêlera donc, Madame ? |
Acte 2, sc. 5, FAUSSINVILLLE, phrase 1 |
40 | FAUSSINVILLLE |
Je vous en prie, dans une heure vous me rendrez réponse. |
Acte 2, sc. 6, FAUSSINVILLLE, phrase 2 |
41 | FAUSSINVILLLE |
Tu es un sot : te faut-il plus d'une entrevue pour mettre une servante dans tes intérêts ? |
Acte 2, sc. 7, FAUSSINVILLLE, phrase 1 |
42 | LAVALÉE |
Le faux-fuyant sera dans la forme. |
Acte 2, sc. 8, LAVALÉE, phrase 2 |
43 | LAVALÉE |
Nous vous ferons Dame de vingt Paroisses ; vous aurez fiefs à foison, haute, basse et moyenne justice ; redevances, mouvances, quints et requints, chapons, fois et hommages ; un Seigneur enfin jeune, et bien fait, avec qui vous serez Marquise que rien n'y manquera. |
Acte 2, sc. 8, LAVALÉE, phrase 1 |
44 | LISETTE |
Vous, Monsieur, pour vous instruire à fond des choses, faites l'office d'ami de la famille, et tâchez de tirer quelque éclaircissement du Marquis, le voilà dans le jardin, abordez-le, faites-le parler ; moi je ferai parler Lucinde. |
Acte 2, sc. 9, LISETTE, phrase 2 |
45 | VALÈRE |
Mais nous voilà encore dans les raisonnements vagues : répondez-moi juste : vous avez entre vos mains la clef de ces affaires-ci, refuserez-vous de donner les lumières, et les éclaircissements ?... |
Acte 3, sc. 1, VALÈRE, phrase 2 |
46 | FAUSSINVILLLE |
Il y a peut-être dans ses titres des nullités qui ne se découvrent qu'en disputant le terrain. |
Acte 3, sc. 1, FAUSSINVILLLE, phrase 2 |
47 | FAUSSINVILLLE |
On n'embrouille point ; au contraire chacun met sa cause dans le plus à beau jour qu'il peut ; c'est une science, un art juridique. |
Acte 3, sc. 1, FAUSSINVILLLE, phrase 2 |
48 | FAUSSINVILLLE |
Je blâme la supercherie, faux témoignages, exploits soufflés, tout cela ne vaut rien, je me retranche dans la procédure loyale, je cherche la justice dans les formalités judicieusement établies par le formulaire, la coutume, le Praticien Français. |
Acte 3, sc. 1, FAUSSINVILLLE, phrase 3 |
49 | VALÈRE |
Elle m'avait pourtant dit de revenir dans une heure. |
Acte 3, sc. 2, VALÈRE, phrase 1 |
50 | LISETTE |
C'est dans l'occasion qu'on connaît les vrais amis. |
Acte 3, sc. 3, LISETTE, phrase 1 |
51 | LUCINDE |
Prends garde à tout ; je reviendrai dans une heure. |
Acte 3, sc. 3, LUCINDE, phrase 1 |
52 | ANGÉLIQUE |
C'est ce qui nous a déterminés à venir trouver ma tante ; pendant qu'elle est seule, nous allons lui proposer un accommodement. |
Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
53 | LISETTE |
Elle a enveloppé une pincée de poivre blanc dans une cerise confite, et lui a fait avaler le brûlot. |
Acte 3, sc. 4, LISETTE, phrase 2 |
54 | LISETTE |
Notre visionnaire a senti la chaleur qu'elle a prise pour une inflammation de poitrine, on l'a menacé de la fièvre, la peur lui a donné le frisson, elle s'est emmitouflée dans son maillot d'hermine, et s'est retranchée là contre les vents coulis : mais l'amour est plus subtil que les vents coulis, elle a soupiré à votre intention. |
Acte 3, sc. 4, LISETTE, phrase 3 |
55 | VALÈRE |
On vous le persuade, Madame, mais pour peu que vous fassiez d'attention sur son procédé... |
Acte 3, sc. 5, VALÈRE, phrase 1 |
56 | VALÈRE |
En vérité, Madame, je ne puis plus me taire, je vois dans votre fausse amie une malignité, une noirceur d'âme... |
Acte 3, sc. 5, VALÈRE, phrase 1 |
57 | VALÈRE |
J'ai compris qu'il voudrait bien se joindre à l'une de vous pour plaider l'autre, c'est ce que je veux empêcher en vous accommodant. |
Acte 3, sc. 5, VALÈRE, phrase 2 |
58 | VALÈRE |
Mais, Madame, considérez... |
Acte 3, sc. 5, VALÈRE, phrase 1 |
59 | VALÈRE |
Madame... |
Acte 3, sc. 5, VALÈRE, phrase 1 |
60 | VALÈRE |
Oui da oui. |
Acte 3, sc. 6, VALÈRE, phrase 1 |
61 | LAVALÉE |
Je ne sais si vous m'avez entendu ; mais dans la colère, où je suis, je recommencerai, si vous voulez. |
Acte 4, sc. 1, LAVALÉE, phrase 5 |
62 | LAVALÉE |
Me suis-je écrié, pendant qu'on nous promet ?... |
Acte 4, sc. 1, LAVALÉE, phrase 3 |
63 | LAVALÉE |
Hé bien, ma chère damoiselle ? |
Acte 4, sc. 1, LAVALÉE, phrase 1 |
64 | LAVALÉE |
Il est dans une fureur, dans une rage... |
Acte 4, sc. 1, LAVALÉE, phrase 2 |
65 | FAUSSINVILLLE |
Oui, la manière adroite dont vous m'avez ballotté, trigaudé, leurré tourné, viré, m'enlève, m'enchante : vous me voyez passionné pour vous, et cela sans faiblesse, car ce ne sont ni vos yeux, ni votre bouche, ni votre teint ; je ne suis point sensible à ces fadaises-là, moi : ce qui me touche dans une femme, c'est son esprit subtil et façonné, un coeur politique : ne se passionner qu'avec réflexion et ruser naturellement, faire la naïve et la franche, en allant à ses fins. |
Acte 4, sc. 2, FAUSSINVILLLE, phrase 2 |
66 | LUCINDE |
Mon amie m'a voulu donner des marques de son amitié, j'avoue que je suis dans le dessein de les accepter. |
Acte 4, sc. 2, LUCINDE, phrase 1 |
67 | LAVALÉE |
Une honnête fille, et un Normand ne disent oui que le plus tard qu'ils peuvent ; mais Madame est trop politique pour vous refuser. |
Acte 4, sc. 2, LAVALÉE, phrase 1 |
68 | FAUSSINVILLLE |
Va toujours faire transcrire ceci, nous irons le signer dans un instant. |
Acte 4, sc. 2, FAUSSINVILLLE, phrase 3 |
69 | LA MALADE |
Me transporter dans les hivers ? |
Acte 4, sc. 4, LA MALADE, phrase 2 |
70 | VALÈRE |
Madame je viens d'écrire en Normandie pour quelque éclaircissement sur votre succession. |
Acte 4, sc. 6, VALÈRE, phrase 1 |
71 | ANGÉLIQUE |
Hé bien, Valère, dans quels sentiments avez-vous laisser ma Tante ? |
Acte 4, sc. 7, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
72 | LISETTE |
Ses maux occupent pourtant la première place dans son imagination, Valère n'y tient que la seconde ; vous voyez qu'elle est résolue de consulter pour son mariage cet habile Médecin, qu'elle a tant souhaité de voir, et que vous craignez tant qu'elle ne vît. |
Acte 5, sc. 1, LISETTE, phrase 1 |
73 | LUCINDE |
Est-ce que tu l'as mis dans nos intérêts ? |
Acte 5, sc. 1, LUCINDE, phrase 1 |
74 | LISETTE |
Celui-ci est un esprit universel ; il a de l'étude et de l'ignorance, de la politesse et de l'effronterie ; il est babillard, historien, nouvelliste, médisant, il sait tout hors la médecine, et c'est ce qui met un Médecin en vogue parmi les Dames. |
Acte 5, sc. 1, LISETTE, phrase 2 |
75 | LISETTE |
Je me suis déchaînée contre le mariage en sa présence, car elle m'a pensé chasser vingt fois, parce que je n'entrais pas dans ses vues intéressées ; elle a bien peur qu'un mari ne prenne sa place auprès de vous : franchement, je vous conseille moi d'épouser Valère. |
Acte 5, sc. 3, LISETTE, phrase 1 |
76 | LISETTE |
Épousez-le dès aujourd'hui, si votre santé vous le permet da. |
Acte 5, sc. 3, LISETTE, phrase 1 |
77 | LAVALÉE |
C'est la dernière mode, Madame, et toutes les femmes, qui sont curieuses de leur santé, ont banni les Médecins noirs ; elles aiment mieux les Médecins de couleur : en effet ils sont enjoués, galants, badins, traitent la médecine cavalièrement. |
Acte 5, sc. 4, LAVALÉE, phrase 1 |
78 | LAVALÉE |
Je déciderai, Madame, quand je vous aurai fait seulement trente ou quarante questions sublimes ; car je dédaigne le terre à terre de la Faculté. |
Acte 5, sc. 4, LAVALÉE, phrase 1 |
79 | LA MALADE |
Je viens d'entendre une sonnette perçante, c'est cette sonnette du voisin, qui m'a fait un tintamarre dans le crâne, comme un coup de tonnerre ; la fatale sonnette ! |
Acte 5, sc. 4, LA MALADE, phrase 2 |
80 | LAVALÉE |
Je n'ai plus de question à vous faire, Madame, et cette faiblesse de tête me fait connaître à fonds la fragilité de votre constitution ; j'ai tant vu de ces cerveaux à sonnettes : oui, Madame, Sans vous étudier davantage, je lis dans votre tête à crâne ouvert, et j'y vois des membranes d'une délicatesse... |
Acte 5, sc. 4, LAVALÉE, phrase 1 |
81 | LAVALÉE |
Il faut le calmer, Madame, et sur ce pied-là les moindres passions vous sont mortelles. |
Acte 5, sc. 4, LAVALÉE, phrase 1 |
82 | VALÈRE |
Madame, je viens vous donner avis que... |
Acte 5, sc. 5, VALÈRE, phrase 1 |
83 | LAVALÉE |
Pour guérir, il faut vous ensevelir dans une tranquillité paresseuse. |
Acte 5, sc. 5, LAVALÉE, phrase 1 |
84 | LISETTE |
Dans un repos oisif. |
Acte 5, sc. 5, LISETTE, phrase 1 |
85 | LAVALÉE |
Voyons encore, s'il n'y aurait point dans le pouls de Madame, quelque ressource pour le mariage : ah Ciel ! |
Acte 5, sc. 5, LAVALÉE, phrase 1 |
86 | LA MALADE |
Enfin, Monsieur, ma destinée veut que je ne sois propre à rien dans le monde, qu'à prendre un parti que je vous dirai : Monsieur le Médecin entrez dans ma chambre, j'irai vous satisfaire dans un moment. |
Acte 5, sc. 5, LA MALADE, phrase 1 |
87 | LA MALADE |
Je n'en puis plus ; je vous conjure de ne me pas faire parler davantage... |
Acte 5, sc. 3, LA MALADE, phrase 1 |
88 | LUCINDE |
Je l'accepte aussi moi, ce mariage-ci est le plus sûr ; va vite amuser Faussinville, pendant que j'épouserai Valère. |
Acte 5, sc. 3, LUCINDE, phrase 1 |
89 | VALÈRE |
Sa perfidie est claire, lisez à votre tour Madame. |
Acte 5, sc. 9, VALÈRE, phrase 1 |
90 | LA MALADE |
Elle disait que c'était ma nièce qui s'entendait avec Monsieur, et c'était elle-même ; que de tromperies ceci me fait apercevoir !... |
Acte 5, sc. 9, LA MALADE, phrase 2 |