Notices biographiques d'auteurs, musiciens, comédiens
DICTIONNAIRE DES THÉÂTRES.
PREMIÈRE PARTIE, Contenant les Pièces dramatiques.
Notices biographiques des auteurs de théâtre tirées de l'ouvrage de M. de LERIS .- Dictionnaire portatif historique et littéraire des théâtres, concernant l'origine des différents théâtre de Paris.- Paris : Chez C.A. Jombert, M DCC. LXIII [1763]. (862 entrées)
A
ABAILARD ET ELOÏSE , pièce dramatique en vers libres et en cinq actes, par M. Guis [Jean-Baptiste], imprimée en 1752 chez Duchesne, à Paris, sous le titre de Londres.
Les ABDERITES , comédie de M. de Moncrif, en un acte en vers libres, avec un prologue et des Divertissements donnée chez Madame la Duchesse, le 26 juillet 1732 et au mois de Novembre suivant à Fontainebleau. La seconde entrée de l'opéra des Stratagèmes de l'Amour, porte aussi le titre des Abderites.
ABDILLY, Roi de Grenade tragi-comédie en trois actes et en prose, par Madame Riccoboni, et Monsieur Delisle donnée au Théâtre Italien le 19 Décembre 1729 et qui n'eue que cette représentation. Elle n'est point imprimée.
ABDOLONIME, comédie en cinq actes en prose, par Fontenelle. Cette pièce n'a pas été représentée et se trouve dans le septième volume des oeuvres de cet auteur, imprimé en 1751.
ABEL. Voyez le MEURTRE d'ABEL.
ABENSAÏD Empereur des Mogols , tragédie par M. l'Abbé Le Blanc [Jean-Bernard], représentée avec succès au Théâtre Français le 6 Juin 1735, c'est la première pièce de cet auteur. Elle fut parodiée à l'Opéra Comique sous le titre du DROIT DU SEIGNEUR.
L'ABJURATION DU MARQUISAT, comédie en prose de Boulanger de Challussay donnée en 1670, et non imprimée.
L'ABONDANCE, opéra comique en un acte, par M. Valois et L'Affichard, représenté pour la première fois le 21 Mars 1737. Il n'est pas imprimé.
ABRAHAM ET AGAR, comédie de Du Vivier, donnée vers l'année 1577 et qui n'est pas imprimée.
ABRAHAM SACRIFIANT , tragédie séparée en trois pauses avec des Choeurs un prologue et un épilogue, par Théodore de Beze, en 1552 Voyez le Sacrifice d'Abraham.
ABSALON, tragédie tirée de l'écriture sainte par Duché elle fut jouée à, Versailles à l'Hôtel de Conti, pendant le carnaval de l'année 1702. Madame la Duchesse de Bourgogne y parut dans le rôle de Thamar, fille d'ABSALON le Duc d'Océans représenta celui de DAVID ; des Seigneurs et des Dames de la Cour y jouèrent les autres rôles. Cette pièce mérita à l'auteur une pension du Roi, de 1000 livres. Elle parut pour la première fois au Théâtre Français le 7 Avril 1712, et fur représentée seize fois de suite. On la trouve imprimée dans le quatrième volume du Théâtre Français.
Il y a une autre tragédie d'ABSALON par le Père Marion, qui fut représentée à Marseille, en 1740.
L'ABSENCE, opéra comique, en un acte, de M. Panard ; donné le 26 Juin 1734. Il n'est pas imprimé.
L'ABSENT CHEZ SOI, comédie de Douville, représentée en et imprimée. Elle est en cinq actes, en vers.
Les ABUSÉS, comédie de Charles Etienne, imprimée en 1556 : on ignore si elle fut représentée ; c'est une traduction de l'italien.
Les ACADÉMICIENS, comédie en trois actes en vers, par Saint-Evremond. Cette pièce, après avoir couru longtemps manuscrite sous le nom de Descavenets, fut imprimée en 1650, mais pleine de fautes, sous le titre de LA COMÉDIE DES ACADÉMISTES, POUR LA RÉFORMATION DE LA LANGUE FRANÇAISE, avec le rôle des présentations faites aux grand jours de la dite Académie, l'an de la réforme de 1643. Les personnages de cette Comédie sont MM. le Chancelier Seguier, Serisay, Desmarêts, Godeau, Colletet, Chapelain, Gombauld, Habert, l'Etoile, Boisrobert, Silhon, Gomberville, Baudoin, Mlle de Gournai, etc. Cette pièce satyrique ne fut point jouée. Elle se trouve dans le premier volume des OEuvres de Saint-Evremond, édition de 1753.
L'ACADÉMIE BOURGEOISE, opéra comique d'un acte par M. Panard, joué pour la première fois le 3 Février 1735. Il n'est pas imprimé.
L'ACADÉMIE BURLESQUE, comédie attribuée à Raymond Poisson, mais qui n'est pas imprimée dans ses oeuvres.
L'ACADÉMDIE DES FEMMES, comédie en trois actes en vers, de Samuel Chapuzeau, représentée sur le Théâtre Français au Marais dans le mois d'Octobre 1661.
ACAJOU, opéra comique en un acte. Cette pièce dont M. Favart est l'auteur, est tirée du conte d'Acajou de M. Duclos ; elle fut d'abord représentée en prose avec couplets à Paris, le 18 Mars 1744, sur le Théâtre de la Foire Saint Germain après la défense faite à l'Opéra Comique de parler, on la joua toute en Vaudevilles à la Foire Saint Laurent suivante, et sur le Théâtre de l'Opéra au mois d'Octobre de la même année. Elle fut précédée la première fois d'un prologue qui n'a pas été imprimé.
ACANTE ET CEPHISE, ou la Sympathie pastorale héroïque en trois actes dont les paroles sont de M. Marmontel et la musique de M. Rameau elle fut donnée par l'Académie Royale de Musique, le 19 Novembre 1751, au sujet de la naissance du Duc de Bourgogne, et se trouve gravée partition in-4°. C'est le 164ème de nos opéras et il n'y a pas de Prologue. L'ouverture en tient presque lieu, en peignant les clameurs et les réjouissances publiques.
L'ACCOMODEMENT IMPRÉVU, comédie en un acte en vers libres, par M. de La Grange jouée au Théâtre Français le 12 Novembre 1737, et qui n'eut que deux représentations.
ACHAB, tragédie sans distinction de scènes, par Roland de Marcé, elle fut donnée ou du moins imprimée en 1601. Le sujet de cette pièce est tiré de l'écriture sainte qui rapporte la méchanceté de ce Roi d'Israël, époux de Jesabel, aussi méchante que lui.
ACHILLE. Ce sujet a été traité en tragédie par cinq de nos auteurs Nicolas Filleul donnée au Collège d'Harcourt ; le 21 Décembre 1563 ; Hardy, à l'Hôtel de Bourgogne en 1607 ; Borée en 1616 ; Bensérade, en 1636 et Thomas Corneille, au Théâtre de Guénégaud, le 19 Décembre 1673. La pièce de Bensérade est intitulée La MORT D'ACHILLE ET LA DISPUTE DE SES ARMES ; elle fut imprimée à Paris en 1636, in 4° chez Sommaville. Celle de Hardy se trouve dans le tome second de son théâtre.
ACHILLE À SCIROS, tragi-comédie en trois actes en vers, de Guyot de Merville. Par le compliment prononcé avant la première représentation de cette pièce sur le Théâtre Français le 10 octobre 1737, et imprimé à la tête de l'ouvrage, l'auteur annonce que ce n'est qu'une traduction d'une pièce jouée à la Cour Impériale, lors du mariage de la Reine de Hongrie elle fut bien reçue. Le fond en est semblable à celui de l'Opéra d'ACHILLE ET DEIDAMIE.
ACHILLE ET DEÏDAMIE, 120ème de nos opéras Français. C'est une tragédie en cinq actes, qui fut représentée par l'Académie Royale de Musique pour la première fois, le 14 Février 1735 ; les paroles sont de Danchet, et la musique de Campra. Le sujet du Prologue est une fête que Melpomene et l'Amour ont consacrée à Quinault et à Lully. Cet ouvrage n'a eu que huit représentations, quoiqu'il renferme une grande quantité de beaux morceaux, et n'a point été remis au théâtre, il est imprimé en musique, partition in-4°.
ACHILLE ET DEÏDAMIE, parodie de cet opéra par les sieurs Romagnesi et Riccoboni fils : c'est un acte en prose et en vaudevilles, joué au Théâtre Italien le 14 mars 1735, et fort suivi. Voyez aussi le RACOLEUR.
ACHILLE ET POLIXENE, 21ème opéra donné par l'Académie Royale de Musique le 7 Novembre 1S87. C'est le premier opéra représenté depuis la mort de Lully arrivée au mois de Mars de cette même année. Le poème est de Campistron, la musique de l'ouverture, et du premier acte était encore de Lully, le reste fut achevé par Colasse, son élève. Cet opéra est imprimé partition in-fol. Voici une épigramme que l'on fit à son sujet :
Entre Campistron et Colasse
Grand débat s'émut au Parnasse,
Sur ce que l'Opéra n'a pas un sort heureux.
De son mauvais succès nul ne se croit coupable
L'un dit que la Musique est plate et misérable
L'autre que la conduite et les vers sont affreux
Et le grand Apollon toujours juge équitable
Trouve qu'ils ont raison tous deux.
Le Prologue est formé par Jupiter Mercure Melpomène, Terpsicore et Thalie. Dans une seule reprise qu'on a faite de cette Tragédie, le 11 Octobre 1712, on y mit un autre prologue qui se passe entre la Félicité et Encelade. Après la mort de Lully le privilège de l'Opéra passa à M. de Francine son gendre Maître d'Hôtel du Roi.
ACHMET ET ALMANZINE, opéra comique en trois actes de MM. le Sage et d'Orneval, donné le 30 Juin 1728 avec beaucoup de succès, les couplets des divertissement étaient de Fuzelier.
ACIS ET GALATÉE, 20ème opéra. C'est une pastorale héroïque en trois actes imprimée en musique, partition in-fol. et représentée pour la première fois le 19 Août 1686 au Château d'Anet, et dans une fête galante que M. le Duc de Vendôme y donnait à Monfeigneur le Dauphin et le mois suivant à Paris. C'est le dernier opéra de Lully les vers sont de Campistron : le sujet est tiré du 13ème livre des Métamorphoses d'Ovide. Le Prologue était formé par Apollon, Comus, Diane, l'Abondance, et le Théâtre représentait le Château d'Anet, bâti par Diane de Poitiers. ll a été remis sept fois, en 1702, 1704, 1718, 1725, 1734, 1744 et en 1752, et les Italiens le parodièrent cette dernière fois sous le titre de TIRCIS et DORISTEE.
La Fontaine avait commencé un opéra sous le titre des AMOURS d'ACIS et GALETEE, dont il n'y a que deux actes d'achevés.
ACONCE ET CYDIPE, tragédie de Gombauld représentée à ce que l'on prétend, en 1625 ; elle n'est pas imprimée.
ACOUBAR ou la Loyauté trahie, tragédie par Duhamel représentée ou du moins imprimée en 1586. Cette pièce est tirée du Roman intitulé les Amours de Pistion.
L'ACTE DE STRASBOURG, opéra comique représenté en juillet 1731.
LES ACTEURS DEPLACÉS ou l'Amant Comédien, comédie en un acte en prose avec un prologue, par L'Affichard jouée au Théâtre Français le 14 Octobre 1735. Cette pièce a ceci de particulier, que tous les rôles sont remplis par des acteurs fort opposés aux caractères. Dans le Prologue la Folie déguisée en auteur, propose aux Comédiens Français de jouer une pièce de sa composition sans la répéter, et après que la Folie s'est fait connaître, l'ouvrage est reçu d'une commune voix ; mais personne n'étant content de son rôle, la Folie pour finir le débat, les tire au sort, qui en fait une si particulière distribution, que les rôles de père et de mère sont joués par deux enfants de huit ans, celui d'Amoureuse par Madame Dangeville la Tante, l'Amant par le sieur Poisson, le paysan par le sieur Dangeville etc. et dans une petite tragédie intitulée Ménélas et qui est amenée dans la pièce, ce qui remplit le titre d'Amant Comédien, le rôle de Menélas fut déclamé par Poisson celui de Doris, confidente d'Hélène ; par Fleury ; et celui de Léda, mère d'Hélène par Montmeny. Le même de la comédie se sentit du déplacement, un pas de deux ayant été dansé très gravement sur l'air d'une Sarabande, par un Arlequin et un Polichinelle tandis qu'un Italien et un espagnol dansèrent sur des rigaudons et des gigues. Cette pièce fit beaucoup de plaisir, par la singularité de l'idée et par le piquant de l'exécution elle n'eut cependant que sept représentations.
Les ACTEURS ÉCLOPÉS, opéra comique en un acte, donné le 10 février 1740 par M. Panard.
Les ACTEURS JUGES, opéra comique d'un acte en vaudevilles, par Fagan représenté pour la première fois le 1 Août 1742.
L'ACTRICE NOUVELLE, comédie en un acte en vers qui fut imprimée en 1722, in-8°, sans avoir été représentée ; la Dlle Le Couvreur, qui s'imagina qu'elle était faite sur elle, l'ayant empêché par un ordre supérieur. On attribue cette pièce à Poisson le fils, elle n'est cependant point dans ses oeuvres et quel qu'en soit l'Auteur, il ne paraît pas que son but ait été que d'y satyriser la fameuse actrice qui s'en plaignit.
ADAM ET EVE ou la CHUTE DE l'HOMME, tragédie imitée du Paradis perdu de Milton, par M. Tanevot. Cette pièce, qui fut imprimée en 1742, est dédiée à l'Académie Française et offre des morceaux dignes des plus grands auteurs. I1 en parut une nouvelle édition en 1752 avec des changements.
On imprima encore au mois d'Avril 1752 une tragédie lyrique en cinq actes sous le titre d'Adam et Eve. C'est une pièce assez médiocre et qui paraît avoir été destinée pour des couvents.
ADAMANTINE OU LE DÉSESPOIR, tragi-comédie par Despanay, représentée en 1600, et imprimée à Rouen en 1608.
ADELAÏDE, tragédie de M. de Voltaire, donnée au Théâtre Français pour la première fois le 18 Janvier 1734, retirée à la douzième représentation et remise le 31 Décembre de la même année, avec autant d'applaudissement. Adélaïde du Guesclin nièce du Connétable de ce nom est l'héroïne de ce poème, qui a reparu avec beaucoup de changements, sous le titre du Duc de Foix ou Amélie le 17 août 1752.
ADELLE DE PONTHIEU, tragédie par M. de La Place donnée pour la première fois au Théâtre Français le 18 Avril 1717.
Les ADELPHES, comédie en cinq actes en vers, donnée au Théâtre Français le 3 janvier 1705 et qui n'eut que sept représentations. C'est une traduction des Adelphes de Térence : cette pièce parut dans les affiches et à l'impression sous le nom de Baron, cependant on l'attribuait à un savant (le P. La Rue) dont le caractère semblait incompatibles avec ces sortes d'ouvrages, celui-ci néanmoins ne pouvait faire honte ni à son esprit ni à sa vertu. On la trouve imprimée dans des éditions des OEuvres de Baron, sous le titre de L'Ecole des pères.
ADHERBAL, ROI DE NUMIDIE, tragédie de La Grange-Chancel. Il n'avait que 16 ans lorsqu'il donna cette pièce, le 8 Janv. 1694. Elle se trouve imprimée dans le premier volume des dernièrs éditions de ces oeuvres sous le titre de Jugurtha.
ADIATOR, Roi des Galates, tragédie d'un anonyme, jouée en 16.. sous le regnede Louis XIII, et non imprimée.
L'ADIEU DU TRONE ou Dioclétien et Maximien, tragédie de Montandré imprimée à Bruxelles en 1654, in-4°.
Les ADIEUX DE MARS, comédie de M. le Franc en un acte en vers libres, jouée aux Italiens le 30 Juin 1735, et reçue favorablement, on y critique l'Opéra des GRÂCES. Cette pièce fut remise au théâtre en Août 1741 avec une scène nouvelle composée par Romagnesi, dans laquelle on critique aussi SILVIE, et la BELLE ORGUEILLEUSE.
Les ADIEUX DES OFFICIERS, ou VÉNUS JUSTIFIÉE, comédie en un acte avec des divertissement par Dufrény, représentée sur l'ancien Théâtre Italien, le 25 Avril 1693.
Les ADIEUX DU GOUT, comédie en vers et en un acte de scènes épisodiques, par MM. Patu et Portelance donnée pour la première fois au Théâtre Français le 13 Février 1754.
ADMETTE, tragédie par l'auteur de la VIE EST UN SONGE, elle est en trois actes en vers, et fut jouée au Collège des Quatre Nations le 20 Août 1739. Voyez ALCESTE.
ADOLPHE, ou le BIGAME GÉNÉREUX, tragi-comédie par Le Bigre représentée en 1650. Hardy avait déjà traité le sujet de cette pièce sous le titre d'ELMIRE.
ADONIS, tragédie de Le Breton, imprimée chez Abel Langelier en 1579 et qui, à ce que l'on prétend, avoir été représentée devant Charles IX en 1569. Il est du moins certain qu'on la joua à Paris en 1674.
On a annoncé une autre tragédie d'ADONIS par un anonyme qui fut représentée le 23 Septembre 1685, et n'est pas imprimée.
ADRASTE, tragédie de Ferrier jouée à l'Hôtel de Bourgogne au mois de Février 1680 elle est imprimée dans le neuvième volume du Théâtre Français.
ADRIEN, tragédie de Campistron, représentée au Théâtre Français le 11 Janvier 1690, et imprimée dans le second volume de ses oeuvres. Ce sujet est tiré de l'Histoire ecclésiastique.
L'ADULTÈRE. Voyez CLITEMNESTRE, DAVID, la FEMME FIDÈLE et LUCRECE.
AEGLÉ, Pastorale en un acte qui faisait partie des Nouveaux fragments donnés à l'Opéra le 18 février 1751. Les paroles de cette pastorale font de M. Laujon, et la musique de M. de La Garde. Cette pièce avait déjà été représentée à Versailles aux petits appartements en 1748 et 1750, et est gravée partition in-fol.
AETIUS, tragédie de Campistron et qui n'est pas imprimée.
À FOURBE, FOURBE ET DEMI, OU LE TROMPEUR TROMPÉ, parodie en trois actes de l'Opéra d'ISIS par un anonyme représentée aux Marionnettes à la Foire Saint-Germain, en 1733. Elle n'a point été imprimée.
AGAMEMNON. Nous avons cinq tragédies sous ce titre. La 1ère de Charles Toustain, en vers de seize syllabes, représentée à Paris en 1556. La 2ème de François Duchat, jouée en 1561. La 3ème de Brisset, donnée au théâtre en 1584 ou 1589, suivant d'autres auteurs. La 4ème de Claude Boyer qui dans la crainte de voir tomber cette pièce, dont il avait bonne opinion, ainsi qu'il lui était arrivé à presque toutes les autres, la fit représenter pour la première fois sur le Théâtre de Guénégaud, le 12 Mars 1680 sous le nom de Pader d'Assezan* jeune Gascon nouveau débarqué ; ce stratagème réussit, et elle fut généralement applaudie. On ajoute cependant que Boyer ne pouvant alors contenir sa joie, s'écria en plein parterre : "Elle est pourtant de Boyer", et que ce mot lui coûta cher, sa pièce ayant été sifflée deux jours après. Cependant elle a été remise plusieurs fois ; elle se trouve dans le quatrième volume du Théâtre Français. La 5ème tragédie d'AGAMEMNON, enfin est du P. Linage, Jésuite, et fut imprimée en 1651 : c'est une traduction en prose de la pièce de Sénèque. Quelques auteurs ont prétendu qu'Assezan était véritablement l'auteur de cette pièce et qu'on l'attribue à tort à Boyer.
AGAPIT, tragédie latine du P. Porée, Jésuite, traduite en vers français par M. de La Cour.
AGARITHE, tragi-comédie de Durval, donnée au Théâtre en 1635, c'est une espèce de pastorale en 5 actes en vers sans aucune observation des règles ; elle eut cependant quelque succès.
AGATHE, ou la CHASTE PRINCESSE , tragédie burlesque, du sieur Nicolas Granval avec des divertissements représentée en 1749 chez la Delle Dumesnil et imprimée in-8° en 1750.
AGATINE. Voyez les MUSES.
AGATOCLE, tragédie par Aubry, représentée au Théâtre Français le 10 Mai 1690 et qui ne fut donnée que deux fois elle n'est pas imprimée et ressemble par le fond du sujet à INÉS de CASTRO à LAURE PERSÉCUTÉE, et à THÉODORE.
Les ÂGES. Voyez le BALLET DES ÂGES.
AGESILAN DE COLCHOS, tragi-comédie, de Rotrou représentée en 1635 cette pièce est tirée du Roman d'Amadis de Gaule.
AGESILAS , tragédie de Pierre Corneille, donnée sur le Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, au mois d'Avril 1666. Cette pièce qui est en vers libres et qui n'a pas été reprise depuis, commença à se sentir de la vieillese du grand Corneille, ce qui fit dire à Despréaux :
J'ai vu Agésilas,
Hélas !
AGIMÉE, ou l'AMOUR EXTRAVAGANT comédie par S. B. représentée en 1628.
Les AGIOTEURS , comédie en trois actes en prose par Dancourt, donnée au Théâtre Français, le 28 janvier 1710. L'Auteur y ajouta de nouvelles scènes au mois d'octobre suivant, au sujet de certains tours joués à des agioteurs. Elle se trouve dans le huitième volume de ses oeuvres [mais aussi dans une édition de 1710 Cote BnF [Yth291], cette édition indique le 26 septembre comme première représentation. [PF].]
AGIS, tragédie par Guerin du Bouscal, jouée en 1641. Voyez la MORT d'AGIS.
AGNÈS DE CHAILLOT. Voyez INÈS DE CASTRO.
AGRIPPA, tragédie du P. Follard. Le sujet de cette pièce est Agrippa, que Tacite appelle Posthume et que Tibère sacrifia à sa sureté et à son ambition ; elle n'enrichit pas la scène française. L'auteur ayant pris la précaution de faire défendre dans le privilège, à tous Comédiens de la représenter ; elle parut seulement par l'impression en 1720. Voyez TIBÈRE ET LA MORT D'AUGUSTE.
AGRIPPA ou le FAUX TIBERINIUS, tragédie de Quinault, représentée sur le Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, en 1661, et imprimée dans le troisième volume de ses oeuvres. Cette pièce fut reprise au mois de février 1732 et fit beaucoup de plaisir, par l'art admirable avec lequel elle est conduite, et par la beauté du quatrième acte. Cet Agrippa, était Roi d'Albe.
AGRIPPINE , tragédie de Cyrano de Bergerac, représentée en 1653.
AJAX, tragédie par de La Chapelle, jouée au Théâtre de Guénégaud, le 27 Décembre 1684 et qui n'a point été imprimée. Quoique médiocre, cette pièce eut 19 représentations.
AJAX, 88ème de nos opéras français. Le poème est de Menesson, et la musique de Bertin. Il fut représenté pour la première fois le 20 Avril 1716 et est imprimé en musique, partition in-4°. Le prologue est entre Diane et Palès Déesse des Bergers : les amours d'Ajax pour Cassandre fille de Priam ; traversées par Corebe, Prince de Thrace, font le sujet de la tragédie qui est en cinq actes, et eut d'abord peu de succès ; mais la réussite qu'elle eut dans les Provinces ayant engagé M. de Francine à la remettre au théâtre au mois de juin 1726 elle fut reçue très favorablement, et il en parut une parodie à l'Opéra-Comique sous le titre de l'AMANT BRUTAL. On l'a encore remise en 1742.
AIMER SANS SAVOIR QUI, comédie de D'Ouville représentée avec beaucoup de succès en 1645, et imprimée en 1647.
ALAIGRE, comédie donnée par la Gambe, dit de Chateauvieux, sous le règne de Henri III.
ALBOIN, tragédie de Billard de Courgenay, représentée en 1609.
ALBOIN, ou la VENGEANCE TRAHIE, tragédie de Nicolas Chrétien sieur Des Croix, représentée en 1608. Cette pièce dans laquelle il y des choeurs, est tirée de l'Histoire des Lombards.
ALCÉE, ou L'INFIDÉLITÉ, pastorale avec des choeurs, de Hardy, représentée en 1610, sur le Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne.
ALCESTE, ou LA FIDÉLITÉ, pastorale de Hardy, en 5 actes en vers, représentée en 1606 et imprimée dans le tome second de ses oeuvres. Euripide a traité ce sujet d'Alceste qui voulut se sacrifier pour sauver la vie à son mari Admette. Nous avons deux tragédies modernes sur le même sujet ; la première de La Grange-Chancel, représentée sans grand succès le 19 décembre 1703 et qui se trouve dans le second vol. de ses oeuvres. La 2nde par Boissy, donnée le 25 janvier 1727. Après la seconde représentation de cette dernière, 'il vint ordre de cesser de la jouer : l'Auteur y fit des changements considérables, surtout dans les rôles d'Admette et d'Alceste il y substitua plus de 600 vers nouveaux avec ces corrections il changea l'ancien titre d'Admete pour lui donner celui, de LA MORT D'ALCESTE, elle fut ainsi remise au Théâtre en novembre 1727 et il la retira encore, après deux représentations. Elle se trouve dans le tome premier de ses oeuvres. Voyez aussi ADMETE.
ALCESTE, ou LE TRIOMPHE D'ALCIDE, 5ème opéra. C'est une tragédie en cinq Actes, dont les vers sont de Quinault et la musique de Lully. La première représentation s'en donna le 2 Janvier 1674 ; cet Opéra est gravé partition in-fol. et imprimé partition in-4°. C'est le troisième de ces auteurs et le premier qui ait été joué sur le Théâtre du Palais Royal que le Roi, après la mort de Molière, accorda à l'Académie de musique. La Nymphe de la Seine, qui avec le retour du Roi attend celui des plaisirs, forme le Prologue.
Il y a trois parodies de cet Opéra : la première sous le même titre, en un acte en vaudevilles, par Dominique et Romagnesi ; elle fut jouée d'abord aux Italiens le 21 Décembre 1728, et remise ensuite le 9 février 1739, avec quelques traits de critique sur MÉDUS ET LE SOMNANBULE la seconde parut la même année, sur le Théâtre des Marionettes, à la Foire Saint Germain ; elle était d'un anonyme, et en trois petits actes ; la troisième enfin a été donnée au Théâtre italien en 1758 sous le titre de la NOCE INERROMPUE. Alceste a été remis déjà sept fois, et toujours avec succès, savoir en 1678, 1682, 1706, 1716, 1718, 1739 et 1757.
ALCESTE, Divertissement allégorique, à l'occasion de la convalescence de Monseigneur le Dauphin par M. de Saint-Foix, donné au Théâtre Italien le 12 Septembre 1752.
ALCIBIADE. Ce sujet, tiré de l'histoire Athénienne, a fourni deux tragédies la première de Quinault, intitulée LE FEINT ALCIBIADE, donnée au mois de février 1658 et imprimée tome second de des oeuvres ; la seconde de Campistron, représentée pour la première fois le 28 décembre 1685 et qui le fut 29 fois de suite. Cette dernière est une copie bien ressemblante de la tragédie de THEMISTOCLE de Du Ryer, non seulement pour la conduite totale, mais même pour quantité de vers copiés tout de suite. Elle se trouve dans le premier volume des oeuvres de Campistron.
ALCIBIADE, comédie en trois actes en vers, de Philippe Poisson, représentée au Théâtre Français le 23 février 1731 ; cette pièce qui eut du succès, est tirée des Amours des grands hommes, de Madame de Villedieu.
ALCIDALIE, tragédie attribuée à Madame de Villedieu.
ALCIDE, 19ème opéra Français. Le poème est de Campistron, la musique de Lully, fils aîné, et de Marais. Il fut représenté pour la première fois le 3 février 1693 et n'est pas imprimé en musique. La Victoire accompagnée de plusieurs peuples, forme le prologue on sait qu'Alcide est un surnom qu'on donna à Hercule pour exprimer sa force. Dans les reprises qu'on a faites de cet opéra en 1705 et en 1716, il a été donné sous le titre de LA MORT D'HERCULE et de la MORT D'ALCIDE en 1744 il reparut sous le nom simple d'Alcide il eut peu de succès aux deux dernières reprises.
ALCIDIANE, Ballet divisé en trois parties. Les vers étaient de Bensérade et la musique de Lully : il fut dansé par Louis XIV le 14 janvier 1658.
ALCIDIANE, ou LES QUATRE RIVAUX, tragi-comédie tirée du Manzini, par Desfontaines, et représentée en 1642.
ALCIMÉDON, tragédie de Du Ryer, représentée en 1634 ; et imprimée en 1643, in-4°. C'est une pièce fort médiocre cependant on la jouait encore en 1660.
ALCIMENE, Pastorale, par Bonpart de Saint-Victor représentée en 1667 Cette pièce est rare elle était dans la Bibliothèque de Mme de Verue.
ALCINE, 63ème opéra. C'est une tragédie en cinq actes, représentée pour la première fois le 15 janvier 1705 ; donc les vers sont de Danchet, la musique de Campra et qui est imprimée partition in-fol. mais très rare. La Gloire et le Temps forment le Prologue. Le sujet de la pièce est qu'Alcine, fameuse Enchanteresse, est amoureuse d'Astolphe, Paladin, fils d'Othon Roi d'Angleterre, et qui aime Mélanie, etc. Cet opéra n'a point été repris encore.
ALCIONE, 66 ème opéra. C'est une tragédie de La Motte, mise en musique par Marais, et représentée pour la première fois le 18 février 1706 : elle est gravée en musique in-4°. Le prologue est formé par Apollon, Pan, les Mutes et le Dieu du mont Tmolle. Le sujet de la pièce est tiré de la fable X. du livre XI. des Métamorphoses. La tempête de cet opéra est un excellent morceau de musique, qui a fait beaucoup d'honneur à son Auteur.
Pendant une des trois reprises de cet opéra, faites en 1719, 1730 et 1741, le Roi, par Arrêt du Conseil du premier Juin 1730, accorda au sieur Gruer le privilège de l'Académie Royale de Musique pour en jouir pendant le cours de 32 années; et Destouches, Surintendant de la Musique du Roi, qui avait la direction de cette Académie depuis le mois de Février 1728 se retira avec une pension de quatre mille livres. Le sieur Gruer n'a joui de ce privilège que jusqu'au mois de Septembre 1731 et il est passé ensuite successivement aux sieurs le Comte ; Thuret en 1733 ; Berger en 1744 ; Tréfontaine et Saint-Germain en 1747 ; au mois d'août 1749 à la Ville, qui en a joui jusqu'en 1757, et à qui cette régle semblait convenir d'autant mieux, qu'elle était une imitation de l'usage des Romains, qui chargeaient les Ediles du foin des spectacles et des fêtes publiques. Enfin au mois d'Avril 1757 à MM Rebel et Francoeur.
ALCIONE, parodie de cet opéra, en un acte en vaudevilles, par Romagnesi, jouée aux Italiens le 16 Octobre 1741 pendant une nouvelle reprise qu'on en avait faite. Elle eut peu de succès et n'est pas imprimée.
ALCIONÉE, ou COMBAT DE L'HONNEUR ET DE L'AMOUR, tragédie de Pierre Du Ryer, représentée en 1639. Quoique le sujet en soit fort mince, cette pièce néanmoins eut un grand succès par la force des sentiments et du dialogue et s'est conservée au Théâtre pendant plus de cinquante ans elle se trouve imprimée dans le troisième volume du Recueil des meilleures pièces de Théâtre des anciens Auteurs.
ALCMÈNE, ou LA VENGEANCE FÉMININE, tragédie de Hardy annoncée sous l'année 161... Elle est peu connue.
ALCMÉON. C'est le premier titre de deux tragédies l'une, d'Etienne Bellone représentée en 1610 : l'autre de Hardy, donnée à l'Hôtel de Bourgogne quelques années après, c'est-à-dire, en 1618 et imprimée dans le tome cinquième de son théâtre.
ALECTRIOMACHIE, poème dramatique, de Gabriel Bounin, représenté en 1586 et non imprimé.
ALEXANDRE. Ce grand sujet a été diversement traité en huit tragédies. La première par Jacques de La Taille de Bondaroy, représentée vers 1562 et imprimée in-8° en 1573. La deuxième par Gilbert Giboin, non représentée, mais imprimée en 1618, et qui a pour second titre, les AMOURS DU SEIGNEUR. La troisième par Hardy, destinée à l'Hôtel de Bourgogne vers l'an 1626, et imprimée dans le quatrième volume de les OEuvres. La quatrième attribuée à Du Ryer, mais qui n'est pas imprimée. La cinquième par l'Abbé Boyer jouée et imprimée en 1666. La sixième par Racine, représentée vers le 15 Décembre 1665. On prétend que Racine l'ayant donnée à la Troupe de Molière, elle tomba, mais que ses amis lui ayant fait observer qu'il avait eu tort de faire représenter sa pièce par des Comédiens qui n'entendaient que le comique, il la retira et la fit jouer à l'Hôtel de Bourgogne, où elle eut beaucoup de succès. On a dit aussi que Racine avait fort défiguré le génie et l'humeur d'Alexandre et que Porus, Roi des Indes, soutenait un plus noble caractère que ce héros. Il est à remarquer encore qu'il n'y a point de confidents dans cette pièce, non plus que dans Athalie. On la trouve dans le premier volume des oeuvres de Racine. La septième tragédie d'ALEXANDRE est du sieur Goiseau, et n'a pas été représentée, mais elle fut imprimée in-12. à Paris en 1713 chez la veuve Guillaume, avec une longue préface. Enfin on représenta à Tours en 1735, sur un théâtre particulier, une huitième tragédie d'ALEXANDRE par M. de Fénelon. Elle fut imprimée à Paris en Septembre 1754, jouée sur plusieurs théâtres de province, et présentée aux Comédiens Français qui ne l'ont cependant pas encore jouée, malgré les corrections considérables qu'a faites l'auteur, lequel la fit réimprimée en 1761. Voyez THIMOCLÉE et la MORT d'ALEXANDRE.
L'ALGÉRIEN, ou LES MUSES COMÉDIENNES, comédie-ballet, en trois actes et en vers libres, faite par Cahusac, sur le rétablissement de la santé du Roi, et représentée au Théâtre Français le 15 Septembre 1744.
ALINDE, tragédie par la Mesnardière représentée en 1641 et imprimée in-4°. l'année suivante. Cette pièce n'eut point de succès, quoique selon l'Abbé d'Aubignac elle soit composée suivant toute la rigueur des règles ; ce que l'on doit sans doute attribuer à la mauvaise construction du plan, et au peu de liaison qu'il y a entre les scènes.
ALIZON, comédie en cinq actes en vers, par Discret, dédiée aux jeunes veuves et aux vieilles filles. Cette pièce n'a pas été représentée suivant des auteurs, et selon d'autres elle le fut à l'Hôtel de Bourgogne en 1635, et imprimée cette même année : il en parut une seconde édition en 1641 sous le titre d'ALIZON FLEURIE Comédie dédiée aux Beurrières de Paris et une troisième en 1644. Ces trois éditions sont in-12.
L'ALLURE, opéra comique en un acte, par Carolet, donné le 17 Septembre 1731.
LES ALMANACHS, petite comédie en prose et en vers, par Fagan donnée au Théâtre Italien le 7 janvier 1753. On la trouve dans le troisième volume des OEuvres de cet auteur.
ALMASIS, ballet. Voyez les FRAGMENTS****.
ALPHÈDRE, comédie attribuée à l'Abbé Boisrobert. Voyez ALPHREDRE.
ALPHÉE ou LA JUSTICE D'AMOUR , Pastorale de Hardy représentée en 1606, sur le Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, et imprimée tome premier de ses oeuvres.
ALPHONSE, ou le TRIOMPHE DE LA FOI, tragédie de Poujade, représentée en 1687. Il y a une traduction en un acte intitulée Alphonse dit l'Impuissant qui a été imprimée en 1740 : elle est d'un anonyme, qu'on prétend être M. Collé. C'est un morceau très libre, et qui n'était point de destiné pour le théâtre.
ALPHREDE, comédie de Rotrou, en cinq actes en vers, représentée en 1634. De Beauchamps l'attribue à Boisrobert il paraît qu'il l'a confondue avec ALPHEDRE, ou que ces deux pièces ne sont réellement qu'une même chose.
ALY ET ZEMIRE, opéra comique en un acte, par Largillière donné en 1733.
ALZAÏDE, tragédie par Linant, représentée pour la première fois par les Comédiens Français le 13 Décembre 1745, avec peu de succès. C'est le premier ouvrage dramatique de cet auteur.
ALZATE, ou LE PRÉJUGÉ DÉTRUIT, comédie en un acte en vers, par M. Gazon Dourzigné, imprimée à Berlin en 1752.
ALZIRE, ou les AMÉRICAINS, tragédie de M. de Voltaire, jouée pour la première fois le vendredi 27 Janvier 1736 et généralement applaudie : elle eut 20 représentations de suite, très nombreuses, et qui produisirent 53640 livres. C'est une pièce toute d'invention. On la parodia à l'Opéra-Comique sus le titre d'ALZIRETTE ; aux Italiens sous celui des SAUVAGES ; et aux Marionettes ; et sous celui de la FILLE OBÉISSANTE.
ALZIRETTE, parodie d'ALZIRE, par MM Pontau et Parmentier. Elle est en un acte en prose et vaudevilles, et fut donnée à l'Opéra-Comique le 18 Février 1736.
AMADIS DE GAULE, 16ème de nos opéra. Les vers de cette tragédie sont de Quinault, à qui le Roi en avait donné le sujet, et la musique de Lully. Elle devait être représentée à Versailles pendant le Carnaval de 1684 ; mais la Reine étant morte en ce temps le Roi qui ne voulut assister à aucun spectacle pendant l'année de son deuil, consentit que cet opéra fût donné au Public, qui le vit pour la première fois le 15 janvier 1684. Les décorations et les vols furent inventés par Berrin, et exécutés sur ces dessins, ainsi que les habits. Le Prologue est entre Alquif, Enchanteur, et Urgande son épouse et de la même profession.
Amadis, fils de Perion Roi des Gaules, aime Oriane, fille d'un Roi de la Grande-Bretagne ; Florestan frère naturel d'Amadis, aime Corisande Souveraine de Gravesande ; ces amours principales et épisodiques, traversées par des jalousies et des enchantements, font le sujet du poème. Il a été imprimé, et ensuite gravé en musique partition in-fol. On l'a déjà remis sept fois au Théâtre,
La Parodie de cet Opéra sous le titre de la Naissance d'Amadis, en un acte, par Regnard fut jouée pour la première fois sur l'ancien Théâtre Italien le 10 février 1694 : une féconde, sous le, titre d'ARLEQUIN AMADIS, en un acte en prose et vaudevilles par Dominique et Romagnesi, fut représentée le 27 novembre 1731, et n'est pas imprimée : une troisième intitulée POLICHINELLE AMADIS et en trois actes, en vaudevilles par un anonyme, décora le Théâtre des Marionettes de Bienfait, en Mars 1732, et ne fut pas non plus imprimée : une quatrième, des sieurs Romagnesi et Riccoboni, parue le 19 décembre 1740, et fut goûtée ; une cinquième enfin par Monsieur De Morambert, fut données en 1759.
On imprima aussi en 1741 une Comédie Allégorique, sous le titre d'AMADIS GAULÉ.
AMADIS DE GRECE, 47ème opéra, représenté le 26 Mars 1699. Le poème est de La Motte, et la musique de Destouches, elle fut imprimée partition in-4°. Un Enchanteur et une Enchanteresse font le Prologue. Les cinq actes de la tragédie roulent sur les amours d'Amadis de Grèce et de Niquée, fille du Soudan de Thèbes, qui font traversées par le Prince de Thrace, amant de Niquée, et les enchantements de Melisse amante d'Amadis ; le tout mis à fin heureuse par une autre Enchanteresse, tante de Niquée.
Cet Opéra a été remis en 1711, 1724 et 1745 ; lors de la reprise faite en 1724, il en parut une parodie par Fuzelier, en un acte en vaudevilles. Elle fut représentée au Théâtre Italien le 14 Mars, sous le titre d'AMADIS LE CADET.
AMALARIC, Tragédie tirée de l'histoire de Clovis, par M. B. V. J. Elle parut par la voie de l'impression en 1743.
AMALAZONTE, Il y a deux tragédies de ce titre l'une de Quinault représentée en Novembre 1657, avec peu de succès, et imprimée une second de ses oeuvres. L'autre de Monsieur le Marquis de Chimènes , donnée pour la première fois le jeudi 30 mai 1754, et interrompue après le sixième représentation par l'indisposition de la Du Clairon. Cette pièce avait été affichée pour le vendredi 3 Mai ; mais l'auteur jugea à propos de mettre en défaut la cabale, en la faisant représenter la veille, au moment qu'on ne s'y attendait pas. Elle est toute d'invention et n'a rien avec l'AMALAZONTE de Quinault, que le nom de cette Reine des Goths. [Il existe une L'Illustre Amalazonte en deux parties de René de Cerisiers et qui est un roman édité en 1645]
AMAN, favori du Roi Assureus et ennemi de Mardochée. Ce sujet, tiré du livre d'Esther, a été traité en trois tragédies. La première d'André du Rivaudeau, jouée et imprimée à Poitiers en 1567: la seconde de Pierre Matthieu, allégorique à l'histoire de ce temps-là, non représentée suivant des auteurs, et selon d'autres jouée en 1587, imprimée à Lyon en 1589, in-12. et la troisième de Montchrétien, représentée en 1605. Voyez ESTHER, et VASTHY.
Les AMANTS-ASSORTIS SANS LE SAVOIR, comédie en vers et en trois actes, par Guyot de Merville jouée aux Italiens le 3 décembre 1736, et retirée à la seconde représentation. Elle n'est point imprimée, en voici le sujet en peu de mois. Deux amis, dont l'un est père d'un garçon, et l'autre d'une fille, forment la résolution de marier ces jeunes gens ensemble, lorsqu'ils auront atteint l'âge convenable à ce lien. Différents accidents font perdre ces enfants, ils se retrouvent par hasard dans le même lieu, et deviennent amoureux l'un de l'autre, et enfin ils sont reconnus de leurs pères, qui accomplirent ce qu'ils avaient projeté à leur sujet.
Les AMANTS BROUILLÉS ou la MÈRE COQUETTE. Il y a deux Comédie de ce titre, l'une en trois actes en vers, par Donneau de Visé, donnée avec un grand succès sur le Théâtre du Palais-Royal en Octobre 1665, et qui se trouve dans le tome huitième du Théâtre Français. L'autre en cinq actes en vers, par Philippe Quinault, jouée à l'Hôtel de Bourgogne la même année, et presqu'en même temps ayant paru vers le 15 Octobre. Au dire de plusieurs connaisseurs, il n'y a pas quatre pièces de Molière qu'on puisse préférer à celle-ci. Raymond Poisson y jouait le rôle de Marquis, qui est le premier Marquis ridicule qui ait été mis sur le Théâtre on la revoit toujours avec plaisir. De Visé prétendait que Quinault lui avait pris l'idée de sa pièce.
Les AMANTS DÉGUISÉS, comédie en trois actes et en prose par l'Abbé Aunillon qui la fit donner et imprimer sous le nom du Chevalier de Doué. Cette pièce fut jouée pour la première fois avec applaudissement au Théâtre Français le 7 Février 1728 elle n'eut cependant alors que quatre représentations ; mais on la reprit le 5 Juillet 1738. Le 19 Novembre 1754, l'on représenta au Château de Berni, un Opêra Comique du même titre, pour l'amusement de Monseigneur le Comte de Clermont : il est de M. Collé et en un acte.
Les AMANTS DISCRETS, Tragi-comédie de Magnon, indiquée sous l'année 1645. Il y a apparence qu'on a confondu cette pièce avec elle intitulée Orondate et que ce n'est qu'une même chose.
Les AMANS EMBARRASSÉS Opéra comique d'un acte, donné le 14 Février 1739 par Carolet. Il n'est pas imprimé.
Les AMANTS JALOUX Comédie en trois actes et en prose, d'un anonyme, que l'on dit être Le Sage jouée sans grand succès par les Comédies Italiens le 21 Novembre 1735.
Les AMANTS IGNORANTS, Comédie en trois actes et en prose avec des divertissments par Autreau, jouée au Théâtre Italien, le 14 Avril 1720. Le mérite de cette pièce, tirée du Roman de Daphnis et Cloé, soutenu par la naïveté du jeu du petit Arlequin, fils aîné de Thomassin, âgé de près de sept ans, et la délicatesse de la Demoiselle Silvia, lui attira des applaudissements bien mérités, et on la revoit toujours avec plaisir.
Les AMANTS INFORTUNÉS ET CONTENTS, Comédie en 4 Actes et en vers, formée des 4 derniers actes du COMÉDIEN POÈTE. Elle n'a pas été représentée, et parut seulement par l'impression en 1700, à Caen, chez Jacques Godes.
Les AMANTS INQUIETS, Parodie en petits actes et en vaudevilles de l'Opéra de Thétis et Pelée donnée au Théâtre Italien pour la première fois le 17 Mars 1751 lors d'une reprise de cet Opéra. Elle parut assez ingénieuse, et est de M. Favart.
Les AMANTS MAGNIFIQUES, Comédie héroïque en 5 Actes et en prose de Molière. Elle fut représentée pour la première fois à Saint-Germain en Laye au mois de Fév. 1670 avec des intermèdes en vers dont la musique était de Lully, et des entrées de Ballet : elle fit beaucoup de plaisir à la Cour. Dancourt a fait en 1704, un Prologue et de nouveaux intermèdes à cette comédie, qui n'a cependant jamais eu un grand succès. Elle en dans le huitième volume des Oeuvres de Molière.
Les AMANTS RÉUNIS, Comédie en prose et en trois actes par de Beauchamps, donnée au Théâtre Italien le 17 Nov. 1727, et imprimée dans le Recueil des pièces de ce Théâtre. Voyez aussi SYLVANIRE.
Les AMANTS RIDICULES, Comédie en 5 Actes et en vers, par Le Grand, donnée au Théâtre Français le 1er Juin 1711. L'Auteur n'ayant pas fait imprimer cette pièce, s'en servie dans la suite pour en composer le premier acte du TRIOMPHE DU TEMPS.
Les AMANTS TROMPÉS, Opéra comique en un acte, mêlé d'Ariettes italiennes par MM. Anseaume et Marcouville, donnée au Théâtre de la Foire Saint-Laurent le ... Juillet 1736.
L'AMANT À LA MODE, Comédie en un acte et en vers, avec un divertissement par les sieurs Dominique, Lelio fils et Romagnesi. Elle n'est pas imprimée, et fut jouée au Théâtre Italien le premier Mars 1718 conjointement avec ARLEQUIN HULLA, la REVUE DES THÉÂTRES et un prologue intitulé, La SUITE DES COMÉDIENS ESCLAVES.
L'AMANT AUTEUR ET VALET, jolie Comédie en un acte et en prose, par M. Cérou, lors étudiant en Droit, jouée aux Italiens le 8 Février 1740 avec succès.
L'AMANT BRUTAL, Parodie en un acte de l'Opéra d'AJAX donnée par Fuzelier à l'Opéra-Comique le 3 juillet 1736.
L'AMANT COMÉDIEN. Voyez Les DÉPLACÉS.
L'AMANT CORSAIRE, Comédie en deux actes mêlée d'ariettes, dont la musique est de M. le Marquis de La Salle. Elle fut donnée au Théâtre Italien le 3 Juin 1761, et n'eut que deux représentations.
L'AMANT DEGUISÉ, Parodie de l'acte de Vertumne, du Ballet des Éléments par M. Bidot (l'Evêque de Grarelle), donnée au Théâtre Italien le cinq Juin 1754, et qui n'a point eu de succès elle est cependant imprimée.
L'AMANT DÉGUISÉ, Comédie en deux actes en prose, par M. le Chevalier de la Morlière, tombée à la première représentation sans être achevée, le 26 Juin 1758 : elle n'est pas imprimée.
L'AMANT DE LUI-MÊME, Comédie en un acte et en prose, donnée au Théâtre Français le 18 Décembre 1752, et retirée après la seconde représentation. Cette pièce, qui est de M. J. J. ROUSSEAU de Genève, a été imprimée avec une longue préface, qui y a peu de rapport.
L'AMANT DE SA FEMME, Comédie en un acte et en vers, par Dorimond, représentée en 1661 par les Comédiens de Mademoiselle de Montpensier, sur leur Théâtre de la rue des Quatre-Vents. Voyez la RIVALE D'ELLE-MÊME.
L'AMANT DOUILLET Comédie en trois actes et en vers, par un anonyme, imprimée en 1666. On ne croit pas qu'elle ait été représentée.
L'AMANT DUPÉ, Comédie d'Urbain Chevreau, en 1677. Voyez l'Avocat Dupé. Il y a toute apparence que ces deux pièces ne sont qu'une même chose.
L'AMANT JARDINIER, ou L'AMUSEMENT DE CAMPAGNE, Comédie en un acte en vers, par M*** donnée pour la première fois au Théâtre Italien le 7 Juin 1756. Elle n'est pas imprimée.
L'AMANT INDISCRET, Comédie de Quinault en cinq actes et en vers, représentée en 1674 à l'Hôtel de Bourgogne. Cette pièce a quelque rapport à L'Étourdi de Molière. Elle est dans le premier tome des OEuvres de Quinault.
L'AMANT LIBÉRAL. Ce sujet tiré de Miguel de Cervantes, a fourni deux comédies la première en cinq actes en vers, de Guérin de Bouscal et où Beys a eu part, représentée au Marais en 1636, et imprimée en 1637 ; et la seconde de Scudery donnée à l'Hôtel de Bourgogne la même année et qui n'eut point de succès. Elle est aussi en cinq actes et en vers.
L'AMANT MASQUÉ, Comédie en un acte en prose avec un divertissement dont la musique est de Gilliers, donnée au Théâtre Français le 8 Août 1709 et attribuée à Dufresny. Cette pièce n'eut que trois représentations et n'est pas imprimée.
L'AMANT MUSICIEN, Opéra Comédie en un acte, donné au mois de Septembre 1733, et qui n'est pas imprimé. MM. Panard et Thierry avaient déjà traité ce sujet sans succès, sous le titre de La TANTE RIVALE. Panard, ayant supprimé quelques scènes, le fit reparaître sous ce nouveau nom et il fut reçu assez favorablement. Enfin le 4 Octobre 1736, on vit encore jouer le même Opéra Comique sous un troisième titre, L'AMANT MAÎTRE DE MUSIQUE. Malgré toutes ces métamorphoses et cette espèce de succès, cette pièce est regardée comme une des plus faibles de l'auteur.
L'AMANT MYSTÉRIEUX, Comédie en vers et en trois actes de M. Piron, jouée une seule fois par les Comédiens Français le 30 Août 1734. Elle n'est point imprimée. Voyez les COURSES DE TEMPÉ.
L'AMANT PRÉCEPTEUR. Voyez le FAUX SAVANT.
L'AMANT PRÊTÉ, Comédie en un acte en prose, avec des scènes italiennes et un divertissement par un anonyme, représentée une seule fois aux Italiens le 19 Septembre 1720. Elle n'est point imprimée.
L'AMANT PROTHÉE. Nous avons deux pièces de ce nom, toutes les deux en 3 Actes avec des Divertissements et représentées aux Italiens. La première en prose est de La Croix : elle fut donnée en 1728 eut peu de succès et n'est pas imprimée. La seconde est de Romagnesi, et en vers libres : on la joua le 5 Mars 1739, elle fut goûté et elle est imprimée. Ces deux pièces ne se ressemblent point.
L'AMANT QUI NE FLATTE POINT, Comédie de Hauteroche, en cinq actes en vers, représentée au commencement du mois de Juillet 1668. C'est la première pièce de cet auteur, et quoique médiocre, elle annonçait des talents.
L'AMANT RIDICULE, Comédie de Boisrobert, en un acte en vers, représentée par les Comédiens de l'Hôtel de Bourgogne, le 4 Février 1665, dans le Ballet des PLAISIRS, où le Roi dansa. C'est un ouvrage très médiocre.
L'AMANT STATUE, Opéra Comique, en un acte, par M. Guichard, et dont les ariettes sont de M. Lusse. Il fut donné le 18 Août 1759. Cette pièce avait été destinée pour la Comédie Française, mais la mort de la Demoiselle Guéant empêcha qu'on ne l'y jouât.
L'AMANT SUPPOSÉ, Comédie en un acte et en prose, par M. B***, donnée au Théatre Italien le 25 Novembre 1760. Voyez aussi le Miroir.
L'AMANT VENGÉ, Opéra Comique en un acte, par M. B* représenté à Lille en Flandres et imprimé chez Cuissart à Paris en 1759.
L'AMANTE AMANT, Comédie en cinq actes et en prose par Campistron. Elle est imprimée dans le 2 volume in-12. du Recueil de ses pièces, et fut représentée au Théâtre Français le 12 août 1684 avec succès, quoique faible.
L'AMANTE CAPRICIEUSE. Deux pièces sous ce titre ont été jouées au Théâtre Italien la première, en 5 actes en prose avec des divertissements est d'Autreau et la musique de Mouret : elle fut représentée le 27 Décembre 1718, et comme on l'avait trouvée trop longue, on la redonna le surlendemain réduite en trois actes avec un prologue, mais avec peu de succès ; on l'a imprimée sans le Prologue. La seconde, en trois actes en vers, par Joly fut donnée le 11 Mai 1726. Autreau avait refait totalement sa pièce, dont le fonds est très bon, et devait la remettre au théatre ; cependant elle n'y a pas reparu mais on la trouve dans la dernière édition, de ses Oeuvres, sous, le titre de L'AMANTE-ROMANESQUE, ou la CAPRICIEUSE.
L'AMANTE DIFFICILE, Comédie en cinq actes et en prose par La Motte représentée au Théâtre Italien le 23 Août 1731. Cette pièce avait été jouée en italien au mois d'octobre 1716, sous le même titre : ce n'était alors qu'un canevas que La Motte avait dirigé sur les idées de M. Rémond de Sainte-Albine et donné aux Comédiens Italiens qui l'exécutèrent avec beaucoup de succès, sans en avoir fait de répétition mais seulement après en avoir écouté le sujet bien détaillé par Lelio. Les trois nouveaux divertissements furent mis en musique par Mouret. Voyez le tome premier du Nouveau Théâtre Italien.
L'AMANTE ENNEMIE, Tragi-Comédie de Sallebray, en cinq actes et en vers, donnée en 1642.
L'AMANTE EN TUTELLE, Comédie en 3 actes et en vers, par M. La Valette, donnée par les Comédiens Français le 17 Août 1735, et retirée par l'Auteur après la cinquième représentation, quoiqu'elle eût été bien reçue. Cette pièce n'est pas imprimée.
L'AMANTE INGÉNIEUSE ou la DOUBLE CONFIDENCE, Comédie en un acte et en prose avec un divertissement par M. Disson représentée à Lille pendant le carnaval de l'année 1748 et imprimée à Dijon en 1752.
L'AMANTE INVISIBLE, Comédie en 5 actes et en vers, par Nanteuil. Cette pièce fut jouée en 1673 à Hanovre, où l'auteur était alors comédien.
L'AMANTE RETROUVÉE, Opéra-Comique en un acte, par Largilière donné le 6 Août 1727.
L'AMANTE TRAVESTIE, Comédie en un acte et en vers libres, jouée sur le Théâtre Italien le 13 mai 1745. Elle est de Fagan et n'a point été imprimée.
L'AMANTE VINDICATIVE, Tragi-comédie de Balthazar Baro, imprimée en 1652, in-4°. On n'est point certain que cette pièce ait été représentée, cependant quelques auteurs annoncent qu'elle le fut en 1649.
Les AMANTES, ou la GRANDE PASTORALE avec cinq intermèdes héroïques ; par Nicolas Chrétien sieur des Croix, jouée et imprimée en 1615. La Pastorale est en vers de dix syllabes, et les intermèdes en vers alexandrins. Voici le titre de ces intermèdes. Premier, La Conversion du roi Clovis, 2° La prise de Compostelle par Charlemagne, 3° La Prise de Jérusalem par Godefroi de Bouillon, 4° Les victoires de Saint-Louis sur Saladin, 5° La Pucelle d'Orléans.
AMARANTE, Pastorale deGombauld, en cinq actes et en vers avec un prologue et des chants représentée en 1625 et imprimée à Paris en 1631 in-8°.
AMARILLE, ou Bergerie funèbre sur la mort d'André de Brancas, Amiral de France, par Jean Hays, imprimée en 1598.
AMARILLIS, Deux pastorales en cinq Actes et en vers portent, ce titre ; la première fut représentée et imprimée en 1650, et est attribuée à Du Ryer. La seconde est de la composition de Rotrou, elle fut accommodée au Théâtre et augmentée de l'épisode des Satyres, par Tristan, et on la représenta à la fin de l'année 1652 à l'Hôtel de Bourgogne. Voyez CÉLIMENE et LES MUSES. On attribue aussi une Pastorale d'Amariilis à Passerat.
AMASIS, tragédie par de La Grange Chancel donnée pour la première fois le 13 Décembre 1701. Cette tragédie est touchante, et conduite avec un art infini cependant quoique jouée dans sa nouveauté parce que le Théâtre avoir de meilleur en acteurs et en actrices, elle n'eut pas le succès qu'elle méritait, n'ayant été représentée qu'onze fois. La bonté de cette pièce a été mieux reconnue à la reprise qui en fut faite le 19 Janvier 1731, ayant eu alors seize représentations pendant lesquelles elle attira de nombreuses assemblées, et reçut de grands applaudissements.
Les AMAZONES, tragédie de Mme du Boccage, donnée au Théâtre Français le 24 Juillet 1749. Elle eut un médiocre succès.
Les AMAZONES MODERNES, Comédie en trois actes en prose avec des divertissements par Fuzelier et Le Grand, jouée au Théâtre Français le 29 octobre 1727 sans grand succès. La musique était de Quinault, Comédien. Cette pièce est imprimée dans le quatrième volume des Oeuvres de Le Grand, et fut affichée à la quatrième représentation sous le titre du TRIOMPHE DES DAMES.
Les AMAZONES RÉVOLTÉES Roman moderne, Comédie en cinq actes en prose sur l'Histoire universelle et la Fable, avec des notes politiques, etc. imprimée in-12. à Rotterdam en 1738.
L'AMBASSADEUR D'AFRIQUE , Comédie de Duperche, donnée vers 1640. Cette pièce est fort rare.
L'AMBIGU COMIQUE ou les AMOURS DE DIDON ET D'ÉNÉE, Tragédie de Montfleury, en 3 actes mêlés d'intermèdes comiques aussi en vers, dont chacun renferme un sujet séparé ; ces sujets sont le NOUVEAU MARIÉ, DOM PASQUIN D'AVALOS et le SEMBLABALE À SOI-MÊME. Comme ce mélange est d'usage chez les Espagnols, les représentations que Montfleury en vie dit-on lorsqu'il fut en Espagne lui persuadèrent que cette pratique pourrait avoir quelques agréments sur notre scène il n'y fut point trompé, et trente représentations consécutives de sa nouveauté, données sur le Théâtre du Marais en 1673 durent l'en convaincre parfaitement. Cependant Quinault avait déjà exposé cette variété au Théâtre. Voyez sa COMÉDIE SANS COMÉDIE.
L'AMBIGU COMIQUE, Opéra-comique en un acte de Fuzelier, représenté le 19 Février 1726. C'est une critique de L'IMPROMPTU DE LA FOLIE, Il n'est pas imprimé.
L'AMBIGU DELA FOLIE, ou le Ballet DES DINDONS, Parodie des INDES GALANTES en quatre actes en vaudevilles, avec un prologue, donnée à l'Opéra Comique le 2 Septembre 1743 par M. Favart : elle n'est pas imprimée.
L'AMBITIEUX et L'INDISCRÈTE Tragi-Comédie en 5 actes et en vers, de Néricault-Destouches, jouée par les Comédiens Français sans être affichée le 14 Juin 1737 et qui a eu du succès. Cette pièce était comparée six ans avant la première représentation, et avait été retardée sous le prétexte de quelques allusions.
AMÉLIE, Tragi-Comédie, de Rotrou, représentée en 1636. Voyez le Duc de Foix.
AMENOPHIS , tragédie de M. Saurin. Elle fut donnée pour la première fois le Jeudi 12 Novembre 1750, et retirée à la seconde représentation. Elle a été imprimée en 1758, avec des corrections.
Les ÂMES RÉUNIES ou la METEMPSYCOSE, Ballet héroïque en quatre actes, imprimé dans le troisième volume des Oeuv. de M. de Moncrif Auteur de ce Ballet. Voyez les FÊTES D'EUTERPE.
AMESTRIS tragédie de M. Mauger, jouée sur le Théâtre Français le 3 Juillet 1747, et remise le 18 Décembre suivant. C'est la première pièce de cet auteur. Il en parut le 15 Juillet, une Parodie pantomime à l'Opéra Comique sous le titre du POLIGAME.
L'AMI DE TOUT LE MONDE. Il y a eu sous ce titre une Comédie en un acte et en prose, qui ne parut qu'une seule fois sur le Théâtre du Palais Royal, le 24 Janvier 1673. Comme elle est d'un anonyme, et n'a pas été imprimée, on pense que ce pourrait être la même chose que le PHILANTROPE, Voyez ce mot.
L'AMINTE DU TASSE. Cette Pastorale a été accommodée à notre Théâtre par plusieurs auteurs : 1°. par Pierre de Brack jouée en 184 à Bordeaux : 2°. par La Brosse imprimée en 1591 : 3°. par Beliard, en 1596 : 4° par Raissiguier, en 5 Actes et en vers, jouée en 1631 : par Pichou, en 1632 : 6°. par Dalibray la même année : 7°. par un anonyme en 1638 : 8°. enfin par De Torches en 1666. L'Aminte du Tassea toujours été regardée comme un chef-d'oeuvre : c'est le premier ouvrage où l'on ait introduit des Bergers sur le Théâtre ; le goût pour cette Pastorale a été si universel qu'on l'a traduite de l'Italien en presque toutes les langues de l'Europe.
L'AMITIÉ RIVALE , Comédie en vers et en cinq actes par Fagan, jouée aux Français le 16 novembre 1735. La première représentation de cette pièce fut si tumultueuse, qu'à peine l'entendit-on : elle fut cependant applaudie à la seconde et en eut dix de suite. Le principal défaut de cette pièce est sa longueur.
AMMON ET THAMAR , Tragédie avec des choeurs, tirée de l'Écriture sainte, par Nicolas Chrétien sieur des Croix représentée en 1608. Les Enfants sans souci avaient joué déjà une pièce sous ce titre, et en deux journées, qui était de Norry ; mais on n'en sait rien de plus positif.
L'AMOUR À LA MODE Comédie en cinq actes en vers, donnée en 1651 par Thomas Corneille, qui devait le sujet de cette pièce à Dom Ant. de Solis, Auteur espagnol, qui l'a traité en sa langue sous le même titre. Corneille ne refusant pas de rendre à son original toute la gloire du bon de sa Comédie, dit qu'il ne serait pas juste aussi de lui en attribuer le défectueux, l'ayant suivi également en tout.
M. du Tens a donné une Comédie, en trois actes, sous le titre de L'AMOUR À LA MODE.
L'AMOUR AU VILLAGE, Opéra comique en un acte, de M. Favart, donné le 3 Février 1745. le fonds de cette pièce est le même que celui de l'AMOUR PAYSAN.
L'AMOUR AU VILLAGE, Opéra comique, en un acte et en prose imprimée dans le Mercure du mois de Janvier 1749. Elle est de M. Rémond de Sainte-Albine.
L'AMOUR BERGER , Pastorale en cinq actes et en vers libres avec un prologue, par J[sic]. Cette pièce n'a pas été représentée elle parut par l'impression en 1687.
L'AMOUR CACHÉ PAR L'AMOUR, Tragi-comédie Pastorale en trois actes en vers, précédée de la Comédie des Comédiens , pièce en deux actes, par Scudery représentée avec succès au mois de novembre 1634, et imprimées in-8°. en 1635.
L'AMOUR CASTILLAN , Comédie en trois actes et en vers libres, avec un Divertissement intitulé Les Nations, par La Chaussée donnée au Théâtre Italien le 11 Avril 1747. Cette pièce est tirée de l'Espagnol.
L'AMOUR CENSEUR DES THÉATRES Comédie en un acte et de prose mêlée de vers, et suivie d'un Divertissement par Romagnesi et L'Affichard donnée aux Italiens pour la première fois le 2 Avril 1737. Elle n'est pas imprimée, et renfermait la critique des DEUX NIÈCES de L'ENFANT PRODIGUEde La FAMILLE, des FÉES de La FILLE ARBITRE et de LUCAS ET PERETTE.
L'AMOUR CHARLATAN. Voyez la COMÉDIE DES COMÉDIENS.
L'AMOUR CONSTANT. Voyez CLARICE.
L'AMOUR DE LA PATRIE. Voyez Le GÉNIE DE LA FRANCE.
L'AMOUR DÉPLUMÉ, ou la VICTIME DE L'AMOUR DIVIN , Pastorale Comique en cinq actes avec des Choeurs. C'est une mauvaise pièce satyrique, qui fut imprimée en 1612. Elle est de J. Mouqué.
L'AMOUR DIABLE , Comédie de Le Grand, en un acte et en vers, avec un divertissement imprimée dans le tome premier de ses OEuvres et jouée au Théâtre Français le 30 Juin 1708. Un Lutin amoureux qui fit en ce temps du bruit à Paris, fournit l'idée de cette petite pièce, qui est très comique et divertissante. On attribue une Comédie de ce même titre, et en un acte en prose, à M. de Moulon.
L'AMOUR DIVIN, Tragi-comédie, sur la Rédemption, par J. Gaulché imprimée à Troyes en 1601.
L'AMOUR D'UN SERVITEUR ENVERS SA MAITRESSE et ce qu'il en advint , Tragédie française à huit personnages, par Jean Bretog imprimée en 1561. Un mari surprend son valet avec sa femme ; il le conduit au Prévôt, et meurt pendant qu'on fait l'interrogatoire de son domestique, lequel est pendu ensuite sur le théâtre. Voilà le sujet de cette pièce qui peut donner une idée de celles de ce temps-là.
L'AMOUR ET LA FOLIE , Comédie en un acte en vers libres, par M. Yon, donnée au Théâtre Français le 2 octobre 1754, et qui n'eut que cette représentation. Cette pièce est tirée de la Fable quatorze du 15ème Livre de la Fontaine, et elle a du mérite.
L'AMOUR ET LA VÉRITÉ, Comédie en 3 actes en prose de M. Marivaux, jouée au Théâtre Italien, le 3 Mars 1720. On prétend que Saint-Jory a eu part à cette pièce. Elle n'est point imprimée.
L'AMOUR ET LES FÉES, Comédie en un acte en vers libres avec un divertissement jouée par les Comédiens Français pour la première fois le premier octobre 1746. Cette pièce, quoiqu'écrite avec esprit, n'a pas eu un succès heureux, n'ayant été représentée que trois fois. L'Auteur en garda l'anonyme ; on la croit cependant de M. de Saint-Foix. Elle n'est pas encore imprimée [en 1763].
L'AMOUR ET L'INNOCENCE , Ballet mêlé de vaudevilles et de scènes, par MM. Verrière et Favart, donné à l'Opéra-Comique le 4 octobre 1736 et repris le 18 Août 1738.
L'AMOUR ET PSYCHÉ , petit Opéra en un acte, dont les paroles sont de M. l'Abbé de Voisenon et la musique de M. Mondonville: il fut donné en 1760. [l'édition indique le 21 cotobre 1762]
L'AMOUR FANTASQUE , Comédie que de Beauchamps a annoncé sous le nom de D. C. en 1637. Voyez aussi LE JUGE DE SOI-MÊME. [La signature de la dédicace indique que l'auteur est A.H. Fiot. et date de 1632]
L'AMOUR FLÉCHI PAR LA CONSTANCE, Pastorale en neuf scènes, chantée devant le Roi à Fontainebleau en 1697. Les Paroles font d'un anonyme, et la musique de La Lande.
L'AMOUR GUÉRI PAR LE TEMPS , Tragédie ballet de Jean Renaud de Segrais. Elle n'a pas été mise en musique et se trouve imprimée à la suite de Segresiana en 1701.
L'AMOUR IMPROMPTU, Parodie de l'acte d'Églé, des TALENTS LYRIQUES donnée à l'Opéra comique le 10 juillet 1756. Elle est de M. Favart.
L'AMOUR IMPRÉVU , Opéra Comique d'un acte tout en vaudevilles, par L'Affichard représenté à la Foire Saint-Laurent le 18 Septembre 1744 et qui n'eut point de succès.
L'AMOUR LIBÉRATEUR, Opéra Comique en un acte par MM. Mentelle et Des Essarts représenté sur le Théâtre de Bordeaux en 1757.
L'AMOUR MAÎTRE DE LANGUE , Comédie en trois Actes mêlés de quelques scènes italiennes, et précédés d'un Prologue intitulé la Mode par Fuzelier. Elle fut jouée au Théâtre Italien le 18 Septembre 1718, et n'est pas imprimée. Le fond du sujet est tiré des amours de Gonzalve, du Roman de Zaïde.
L'AMOUR MALADE , Ballet de Bensérade, dansé par le Roi le 17 Janvier 1659. Lully en composa la musique ; Jean Doucet et son frère y formèrent une entrée avec quatre Bohémiennes. Il était composé de dix entrées et d'un prologue.
L'AMOUR MARIAGE, Pastorale en 5 actes et en vers, attribuée à Isaac Du Ryer en 1631.
L'AMOUR MARIN, Opéra comique d'un acte, donné le 5 Septembre 1730, par Le Sage, D'Orneval et Fuzelier.
L'AMOUR MÉDECIN, il y a deux Comédies sous ce simple titre, l'une de Pierre de Sainte-Marché, imprimée en 1618, et l'autre de Le Vert en 1638.
L'AMOUR MÉDECIN ou les QUATRE MÉDECINS, Comédie de Molière, en trois actes en prose, représentée à Versailles le 15 Septembre 1665 et sur le Théâtre du Palais Royal le 11 du même mois, par la Troupe de Molière, qui commença alors à prendre la qualité de Troupe du Roi, ne prenant auparavant que celle de troupe de Monsieur, frère unique du Roi. Cet impromptu, quoique d'un meilleur. comique que le MARIAGE FORCÉ, et cependant un des plus précipités de tous ceux que le Roi eût commandés à Molière, puisqu'il fut proposé, fait, appris et représenté en cinq jours ; il fut accompagné d'un prologue en musique qui est l'une des premières compositions de Lully. On dit que Molière fit cette pièce pour se venger de la femme d'un Médecin qui lui avait donné congé d'une maison qu'il tenait d'elle : quoiqu'il en soit, il est certain que c'est le premier ouvrage où il ait joué les Médecins. On le trouve dans le troisième volum de ses OEuvres.
L'AMOUR MUSICIEN , Comédie en un acte et en vers, de Poisson le fils, imprimée dans ses OEuvres en 1743 et qui n'a pas été représentée, un homme de robe qui prétendait que Poisson l'avait voulu jouer dans cette pièce, l'ayant empêché.
L'AMOUR PAYSAN, Opéra Comique en un Acte, de Carolet, donné le 28 Juin 1737. Voyez L'AMOUR AU VILLAGE.
L'AMOUR PEINTRE. Voyez le SICILIEN.
AMOUR POUR AMOUR, Comédie en trois Actes en vers libres, avec un Prologue et un Divertissement par Nivelle de la Chaussée donnée pour la première fois au Théâtre Français le 16 Février 1741, et continuée avec succès [la page de garde de l'édition 1753 indique une première en janvier 1742]. Cette pièce est dédiée à Melle Gaussin, qui en représenta le premier rôle. Elle fut parodiée aux Marionettes sous le titre de L'UN POUR L'AUTRE.
*** JUSQU'ICI pour Gallica
L'AMOUR PRÉCEPTEUR Comédie, de M. Gueulette, en trois Actes de prose avec un Divertissement jouée au Théâtre Italien le 25 Juillet 1716. Les chansons sont de M. d'Y... sieur du M... Voyez Le FAUX SAVANT.
L'AMOUR REFUGIÉ Comédie, en un acte en prose, par M. Desormes, représentée à Manheim en 1758 pour l'anniversaire de la Naissance de l'Électrice Palatine, et allégorique à cette Princesse.
L'AMOUR SANGUINAIRE Tragi-Comédie, indiquée par Monsieur de Beauchamps, comme ayant été imprimée en 1633.
L'AMOUR SECOND Comédie, en un Acte en vers libres donnée par les Italiens le 2 Août 1745. Elle est de M. Daucour, et fut précédée d'un Prologue en prose elle n'est pas imprimée.
L'AMOUR SECRET, Comédie, en un Acte en vers de Poisson l'aîné, jouée par les Français le 5 Octobre 1740, sans grand succès. C'est la dernière pièce de cet auteur qui ait été représentée. Elle est médiocre et peu intéressante.
L'AMOUR SENTINELLE, ou le CADENAT FORCÉ, Comédie de Nanteuil, Comédien de la Reine, imprimée en 1672, et non représentée ; c'est une pièce très libre.
L'AMOUR TRIOMPHANT, Comédie en 5 Actes en prose, où sous les noms du Berger Pirandre, et de la belle Oréade, sont décrites les aventures de quelques-grands Princes, par Pierre Troterel, sieur Daves, imprimée en 1616.
L'AMOUR TYRANNIQUE, Tragi-Comédie, en 5 Actes en vers de Scudery, représentée en 1638. Elle se trouve imprimée dans le septième volume du Théâtre Français et est très médiocre. L'Auteur publia cependant des remarques pour faire observer les beaux endroits de sa pièce qu'il trouvait si parfaite et si achevée qu'il crut qu'Aristote aurait réglé sa Poétique sur cet excellent poème et qu'il en aurait tiré d'aussi beaux exemples que de l'OEdipe de Sophocle. Sarrazin, sous le nom de Sillac d'Arbois adressa à l'Académie Française en 1638, un discours pour prouver que cette pièce de l'Amour tyrannique était le chef-d'oeuvre de la scène Française. Quel jugement !
L'AMOUR VENGÉ, jolie Comédie en un Acte en vers, par La Font, représentée au Théâtre Français avec succès le 14 Octobre 1712. Voyez aussi DIANE ET ENDIMION.
L'AMOUR VICTORIEUX Comédie, Pastorale en cinq Actes en vers de dix syllabes par Alexandre Hardy, représentée en 1618.
L'AMOUR USÉ, Comédie, en 5 Actes en prose, par Néricault-Detouches jouée une seule fois au Théâtre Français le 20 Décembre 1741 et imprimée dans le quatrième volume des OEuvres de cet auteur. Voyez LE VINDICATIF GÉNÉREUX.
L'AMOUREUX SANS LE SAVOIR, Comédie en prose en trois Actes et trois divertissements par de Gaillac, donnée au Théâtre Italien le 14 Juin 1730. Elle n'est pas imprimée, et n'eut point de succès.
LES AMOUREUX BRANDONS, de Franciarque et Calixene, Histoire morale, non encore vue ni récitée en cinq Actes en prose et dédiée à tous et à nul par A. B. imprimée en 1606. C'est une pièce très longue et très-libre.
LES AMOURS À LA CHASSE, Comédie en un Acte de Charles [Antoine] Coypel, jouée au Théâtre Italien le 10 juillet 1718. M. de Verton du Roi, et nommé à l'Ambassade de Moscovie, ayant à son service deux allemands d'une habileté extraordinaire à donner du corps, voulut bien en procurer le plaisir au Public ; et pour amener cette nouveauté cette petite pièce Italienne fut composée avec des scènes Françaises et un Divertissement. Voyez-en l'argument dans le premier volume du nouveau Théâtre Italien.
LES AMOURS ANONYMES Comédie par de Boissy en trois actes en vers, avec des Divertissements jouée par les Comédiens Italiens pour la première fois le 5 Décembre 1735, et reçue avec applaudissements.
LES AMOURS AQUATIQUES, Comédie en un acte en prose ; avec un divertissement donnée au Théâtre Italien à la Foire, le 5 Septembre 1721 par Le Grand. Elle n'est point imprimée. L'amour d'Alphée pour Arethufe, traverse par le Dieu du fleuve Ladon, amoureux d'Aréthuse et par la Nymphe de la rivière Erimanthe, qui aime Alphée, forme l'intrigue de cette Comédie qui est terminée par le mariage d'Alphée et d'Aréthuse et celui du Ladon avec Erimanthe.
LES AMOURS CHAMPÊTRES, Pastorale en vaudevilles, par M. Favart, donnée au Théâtre Italien le 2 Septembre 1751, et qui eut beaucoup de succès ; c'est une Parodie de l'Acte des Sauvages, du Ballet des INDES GALANTES.
LES AMOURS CONTRAIRES, Pastorale en 3 Actes en vers, par Isaac Du Ryer, donnée en 1610.
LES AMOURS D'ALCMÉON ET DE FLORE, tragédie par Etienne Bellone, jouée et imprimée à Paris en 1600 et réimprimée à Rouen en 1621.
LES AMOURS D'ANGÉLIQUE ET DE MÉDOR. Nous avons trois Tragédies sous ce titre. La première d'un anonyme imprimée à Troyes en 1619 : la seconde de Gabriel Gilbert, donnée à l'Hôtel de Bourgogne en 1664, et qui est une très mauvaise pièce. La troisième de Desroches jouée à Poitiers en 1648. Voyez aussi Angélique.
LES AMOURS D'APOLLON ET DE DAPHNÉ, Tragi-Comédie par Dassoucy imprimée en 1650, in-8°. Elle est en trois actes en vers, avec un Prologue et fut mise en musique.
LES AMOURS D'ASTRÉE ET DE CÉLADON, Tragi-Comédie Pastorale de Raissiguier, donnée en 1630. Elle est en cinq Actes en vers.
LES AMOURS DE BASTIEN ET BASTIENE, Parodie du Devin du Village en un acte par Mme Favart et M. Harny, donnée au Théâtre Italien le 4 Août 1753 et qui eut plus de cinquante représentations.
LES AMOURS DE CALOTIN, Comédie, en 3 actes en vers, avec un Ballet, par Chevalier, représentée sur le Théâtre du Marais en 1664.
LES AMOURS DE CAMPAGNE, Comédie par un anonyme représentée le 22 Août 1689, Et qui n'est pas imprimée.
Les AMOURS DE DIANE ET D'ENDIMION, tragédie de Gilbert, donnée à l'Hôtel de Bourgogne, et imprimée en 1657. Voyez Diane et Endimion.
LES AMOURS DÉGUISÉS Ballet composé d'un Prologue en vers, et de quatorze entrées mêlées de récits et de danses des Auteurs l'attribuent à Bensérade et d'autres au Président de Perigny ; la musique était de Lully. Il fut dansé par le feu Roi [Louis XIV] le 13 Février 1664.
LES AMOURS DÉGUISÉS, 81ème de nos Opéras Français. C'est un Ballet de trois entrées, dont les vers sont de Fuzelier, et la musique de Bourgeois. Le Prologue est formé par Vénus, Minerve et Bacchus. La première entrée est l'Amour déguisé sous l'apparence de la haine ; la seconde, l'Amour sous le titre d'Amitié et la troisième sous celui de l'Estime. Cet Opéra fut représenté le 12 Août 1713, et est le premier de Fuzelier : il est imprimé en musique, partition in-4°. On le remit l'année suivante avec une nouvelle entrée intitulée la Reconnaissance. Les trois premières entrées reparurent seules en 1726, et la troisième fit partie des FRAGMENTS, donnés en 1748.
LES AMOURS DÉGUISÉS, Opéra Comique en un acte, de MM. Le Sage, Fuzelier et D'Orneval, donné le 10 Septembre 1726. Cette pièce n'a aucun rapport à l'Opéra ci-dessus.
LES AMOURS D'EROSTRATE, fils de Philogone de Cacanie, de Polymnefle, fille de Damon, Bourgeois d'Avignon, Comédie, traduite de l'Italien, en vers de huit syllabes, par J. Bourgeois, et donné en 1545.
LES AMOURS DE JUPITER ET DE SEMELÉ, Tragédie avec des machines, de l'Abbé Boyer, représentée sur le Théâtre du Marais au mois de Janvier 1666.
LES AMOURS DE LA RAVAUDEUSE. Voyez LE PORTEUR d'IAU.
LES AMOURS DE LYSIS ET D'HESPÉRIE, Pastorale allégorique à la Paix des Pyrénnées et au mariage de Louis XIV par Quinault représentée sur le Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne le 16 Novembre 1660 et au Louvre le 9 décembre suivant. Cette pièce n'a pas été imprimée/ On prétend que le Cardinal Mazarin en donna le sujet, et que M. de Lyonne y travailla, avec l'auteur, et on ajoutait que l'original apostillé de la main de M. de Lyonne, était dans la Bibliothèque de M. Colbert ; il ne s'est cependant pas trouvé, lorsque le Roi a acheté les Manuscrits de ce Ministre.
LES AMOURS DE MARS ET DE VÉNUS, 78ème Opéra. C'est un Ballet composê de trois entrées, avec un Prologue, qui seul a été imprimé en musique, in-4°. Il est formé par Hébé, Déesse de la Jeunesse, et par la Victoire, qui la rassure en lui annonçant le retour de la Paix et des Plaisirs. Les vers de cet Opéra sont de Danchet et la musique de Campra. Il fut représenté pour la première fois le 7 Septembre 1712 et eut peu de succès. Le Prologue a été remis avec différentes pièces.
LES AMOURS DE MATHURINE, Parodie en deux actes mêlés d'Ariettes, de la Pastorale de DAPHNIS et ALCIMADURE, donnée au Théâtre Italien le 10 Juin 1756 et qui n'est pas imprimée : elle est de M. Lacombe.
LES AMOURS DE MERLIN, Comédie en un acte en vers, par Rosidor, jouée et imprimée à Rouen en 1671.
LES AMOURS DE MOMUS 35ème Opéra. C'est un Ballet de trois actes, représenté le 25 Mai 1695 et imprimé en musique, partition in-4°. Les vers en sont de Duché, et la musique de Desmarets. Le Prologue se passe entre Melpomène, Thalie, la Gloire, et leur suite.
Les AMOURS DE NANTERRE, Opéra Comique en un acte par Le Sage, D'Orneval et Autreau, donné à la Foire de Saint-Laurent 1718, et ensuite sur le Théâtre du Palais-Royal.
LES AMOURS D'OVIDE Pastorale de Gilbert, en cinq actes, avec un prologue donnée sur le Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, le premier Juin 1663 : elle eut un grand succès à cause des machines.
LES AMOURS DE PHILANDRE ET DE MARISÉE , Tragi-Comédie en 5 actes en vers, donnée en 1619 par Giboin.
LES AMOURS DE PROTHÉE , 98ème Opéra. C'est un Ballet en trois actes avec un prologue entre Vénus, l'Amour confiant et l'Amour volage : les vers sont de La Font et la musique de Gervais ; Cet Opéra, représenté 16 Mai 1720 pour la première fois, fut goûté, et a été repris en Septembre 1718 : il est imprimé en musique partition in-4°. Il en parut une Parodie en un acte en vaudevilles, sous le même titre, à l'Opéra Comique le 24 Septembre 1718. Elle est de Le Sage et D'Orneval.
LES AMOURS DE PSYCHÉ, Parodie de l'acte de Psyché des FÊTES DE PAPHOS, donnée au Théâtre Italien le 15 Juillet I758 ; elle était en quatre petits actes qui furent réduits à deux, lors de la seconde représentation elle n'eut cependant point de succès n'ayant été jouée en tout que cinq fois, et n'est pas imprimée.
LES AMOURS DE RAGONDE , Comédie burlesque de Nericault Destouches, donnée sur le Théâtre de l'Opéra le 31 Janvier 1741 avec quelques changements que l'auteur désavoua. Ce Divertissement est comparé de trois Intermèdes, et fut fait en 1714 pour être représenté à Sceaux sous le titre de Mariage de Ragonde et de Colin, ou la Veillée de Village. La musique est du gracieux Mouret. On compte ce Divertissement pour le 37ème de nos Opéras il est gravé partition in-4°, et a été remis en 1743 et 1753.
LES AMOURS DES DÉESSES, 111ème Opéra. C'est un ballet dont les paroles sont de Fuzelier, et la musique de Quinault. Il fut représenté pour la première fois le 9 Août 1729 et cessa de l'être le 29 suivant. Le Prologue est entre l'Amour et l'Indifférence. La première entrée représente les Amours de Vénus et d'Adonis ; la deuxième celles de Diane d'Endimion ; la troisième celles de Melpomène de Linus, inventeur de l'Élégie. Il est imprimé partition in-4°. Le if Août les Auteurs ajoutèrent une quatrième entrée à cet Opéra, intitulée l'Aurore etCéphale. Il n'a point été encore remis. Boissy fit une Parodie de cet Opéra pour le Théâtre Italien sous le titre de MELPOMÈNE VENGÉE qui n'eut qu'une représentation, le 3 Septembre 1719. Elle était en un acte en prose mêlée de vaudevilles et ne fut pas imprimée.
Les AMOURS DES DIEUX , 107e Opéra. C'est un Ballet composé de quatre entrées et d'un Proloque dont les vers sont de Fuzelier, et la musique de Mouret. Le Prologue représente les Jeux funèbres célébrés par les Sarmates de Tomes en l'honneur d'Ovide, en reconnaissance de l'Art d'aimer que ce fameux poète avait apporté fur les bords glacés du Danube. La première entrée représente les amours de Neptune et de la Nymphe Amimone ; la seconde celles de Jupiter de Niobé ; la troisième celles d'Apollon et de Coronis ; et la quatrième celles de Bacchus et d'Ariane. Mademoiselle Sallé parut avec éclat dans cet Opéra qui est gravé en musique partition in-4° et fut représenté poru la première fois le 14 Septembre 1727. Dans deux reprises qu'on en a faites, en 1757 et en 1747 on a retranché l'entrée de Jupiter et, les autres furent mise dans un ordre différent. En 1758, on le donna dans sa première entrée.
Les AMOURS DES GRANDS HOMMES, Opéra par Morand, imprime en 1751, dans le troisième tome de ses OEuvres et qui n'a point été mise en musique à ce que nous apprend l'auteur, parce que M. Rameau ne voulut pas autrefois le noter, par une raison particulière. Le premier Acte est intitulé Le Sage amoureux, ou Solon le second, le Guerrier amoureux ou Cyrus ; le troisième, le Savant amoureux ou Pétrarque.
LES AMOURS DES INDES, Opéra-Comique en un acte donné le 17 Septembre 1735. Ce fut une Parodie des deux premiers Actes des Indes Galantes. Elle est de M. Carolet et, n'a point été imprimée. L'entrée du Turc généreux était P arodiée sous le titre du Bon Turc et celle des Incas sous celui du JALOUX POLTRON.
Les AMOURS DE TEMPÉ , 165ème opéra Ballet héroïque, dont on attribue les parole à feu Fuzelier et dont la musique est de Monsieur Dauvergne. Il fut représenté pour le première fois sur le Théâtre de l'Académie Royale e Musique le 9 novembre 1752 ; il est composé de quatre entrées sans prologue : la première est le Bal, ou l'Amour timide ; la troisième l'Enchantement, ou l'amour généreux ; et la seconde entrée de cet opéra fur parodiée aux Italiens sous le titre des COURONNES.
Les AMOURS DE TRAPOLIN , Comédie en un Acte en vers par Dorimond, représentée sans succès par la Troupe de Mademoiselle, en 1661 elle est précédée d'une autre petite pièce en vers, intitulée la Comédie de la Comédie et qui lui sert de Prologue.
Les AMOURS DE VÉNUS ET D'ADONIS, Tragédie par de Visé précédée d'un prologue en vers libres. Elle eut un grand succès sur le Théâtre du Marais, où elle parut le 2 Mars 1670, à cause des machines, quoiqu'elles ne fussent accompagnées ni de danses ni de voix. À la reprise qui en fut faite en 1685, on y mit des Intermèdes dont la musique était de Charpentier ; mais malgré cela elle n'eut que six représentations.
Les AMOURS DE VINCENNES, Parodie en un acte en prose et en vaudevilles, de l'Opéra d'Issé, avec des Divertissements par Dominique, jouée aux Italiens le 12 Octobre 1719. Elle n'est pas imprimée, et n'eut que deux représentations. Voyez Issé.
Les AMOURS DE ZERBIN ET D'ISABELLE, PRINCESSE FUGITIVE ; où il est remarqué les périls et grandes fortunes passées par ledit Zerbin, recherchant son Isabelle par le monde, et comme il est délivré de la mort par Roland. C'est le titre en entier d'une pièce dramatique composée par un anonyme, et imprimée à Troyes en 1620. [la BnF identifie Nicolas Oudot comme auteur, Selon, la document numérique de Gallica, l'impression est de 1621.]
Les AMOURS DU PRINTEMPS , Ballet en un acte, disposé pour le Roi étant à Fontainebleau en Novembre 1737 dont les paroles sont de Monsieur de Bonneval et la musique de Collin de Blamont, donné à l'Opéra le premier Janvier 1739 : il est compté pour le 131ème des Opéra, et n'a point été remis au Théâtre.
les AMOURS DU SOLEIL , Tragi-Comédie, en 5 Actes en vers, entremêlée de musique et de beaucoup de machines, avec un Prologue jouée sur le Théâtre du Marais le 6 Février 1671 avec beaucoup de succès, à cause de la magnificence du spectacle. On l'attribue à de Visé.
Les AMOURS GRENADIERS, ou la Gageure Anglaise , pièce en un acte mêlée de vaudevilles, donnée la Foire Saint Laurent, par la Grande Troupe étrangère des Danseurs de Corde, au sujet de la prise de Port-Mahon, le 9 Septembre 1756. Elle est de Monsieur Quétant.
Les AMOURS GRIVOIS. Voyez ( L'École des )
**** LU JUSQUE Là ***************
Les AMOURS INFORTUNÉ'ESDELÉANDREETD'HÉRON, Tragi-Com.tirée duPoèmeépiqueàe Mufée, parde La Selve donnéeen 1tf.331Cettepieceelt enversalexandrins, à l'exceptiondesfcenesde Léandreetà'Héronqui fonten versde quatrepieds.
L'AMPHIGOURI, Opéra-Comédie en un acte, par M.PaAMI'[Pièces.] AMXJ et
Ciii;nard, donne le 3o Juin 1739, et non impritné. Voyelles
TROIS PROLOGUES.
AMPHION ET PARTHENOPÉE, Opéra de Pechantré, dont il ne retloit plus que le Prologue à faire, lorfqu'ilmourut en 1708.
L'AMPHITHÉATRE, Pastoral Poème bocager, en r Attesen vers, par Du Pefchier, en 1619. PôyeçleTHÉATRR
RENVERSÉ.
AMPHITRIOM ou ¡'HERCULEfdr'ieux Tra.de L'Héritier
Nouvelon cette pièce fut donnée en 1 68 et eut un grandsuccès, quoique médiocre et froide. Voyc^ Hercule.
AMPHITRION TrapiCom. de Molière en trois Ac. avecun Prolog. et fa première pièce, en vers libres; elle'fucrepréfentee pour la première fois fur le Théâtre du Palais
Royal le 1 Janvier 166$ et se trouve tome quatrièmede Ces(OEuv. On fait qu'Euripide et Arcfrippus parmi les
Grecs ont traité le sujet d'AMPHJTRioN et que c'est Unedes pièces de Plaute qui a eu le plus de fucccs; 5 Moliërfea pris beaucoup de chofes de Plaute mais il leur a donnéun autre tour et d'autres finefies qui furpaflent de beaucouples railleries de YAmphitrion latin. On dit cependant que
Mme Dacier, qui a fait tant d'honneur à Confexe par for»érudition, fit une diilertation pour prouver que l'Amphitrionde Plaute étoitfort au-deifus du moderne et qu'ellene la fupprima qu'après avoir oui dire que Molière vouloicfaire uneComédie des Femme/ayantes. Quoi qu'il en (bit, cette pièce rcuflït pleinement, fans contradiction, eton larevoit même toujours avec plaifir. Le Cujeçdu Prologueentre Mercure et la Nuit, a été fourni à Moliere par Lucien, mais il ne lui a pris aucune des penfées brillantes.dont il l'a enrichi.
Il parut une Paro. de cette pièce à la Foire elle est en trois
Actes en vaudevilles, et fut imprimée quoique très-médiocreet fort libre. Elle est de Raguener.
AMPHITRITE efpece de Tragi-Corn, par Momléon, jouéçet imprimée en 16; o.
AMSTERDAM HYDROPIQUE, Com. burlefque par P..V.
C. H. imprimée en 1^7
AMURAT Tra. par de La Cletiere; on n'en connoît que lé'40 AMU [Pièces.] 'ANA
Les AMUSEMENSA LA MODE Corn, en troisActes, avecun Prolog. le couten vers libres, par les fieursRomagnefiet Riccoboni donnée au , Théâtre Ital. le z Avril 173zavec succès.Le troisième Actede cette pièce a pour titre, les Catajlropheslyri-tragi-comiques c'est une espècede
Parodie de l'Opéra de Jephtb, et de la Tragédie d'Eu-
PHILE.
Les AMUSEMENSDE L'AUTOMNE, Com:en trois Ac.avec un Prolog. et des Intermèdes, par Fuzelier, jouée an
Théâtre Fran. le 17 Oftob. 17*f elle ne fut pas goûtée, quoique repréfentéeonze fois, etn'ef1 pasimprimée c'étaitune efpecede Divertilfenient compote de deuxComédiesen profe, intitulées le Temple DetDELPHEs, et le
TEMPLE deGnide, -les AMUSEMENS LYRIQUES, Opé. en trois Actes, représentéà Puteaux, chez M. le Duc de Gramont, dansle mois de Fév. I7fo. C'est un Bail, compofcde 3 entrées.
La première intitulée A^or et Thémire est de M. Laujon, et a été mife en mufique par M. Le Vallèur. La deuxieme, intitulée Apollon et Cllmcne est d'un anonyme et a été.rnifè en mufique par Le Clair. La troisième intitulée le
Bal militaire, est de M. Roy et a été mife enpar M. Martin.'ANACRÉON Com.Ball. en un Ac. en pro. mêlée de vers, imprimée au mois de Janvier 17 5 4, a la fin d'un recueilintitulé Imitation des Odes d'Anacréon en vers FrançoisparM.deS*
An acre on Ballet héroïque en un Ade dont les vers fontde Cahufàc et la mufique de M. Rameau; il fut donnépour la Cour à Fontainebleau le z; Octobre 1754. Lesujet en est: différent de l'Acte du même titre qui parutdans les Surprises de l'Amour fur le Thé. de l'Opé. en17 j7 On trouve l'extrait du premier dans le fecond vol. du
Mercure du mois de Déc. 17^4; et celui du deuxieme, dans le volume du mois d'Août I7 f7. (Voye^ encore la
PETITE MAISON
ANACRÉoN Corn, en vaudevilles, par M. Sedaine, donnéeau Thé. Ital. le 1 Décemb. 17 ;8 làns succès.
AN AX ANDRE Tragi-Com. de Du Ryer, et fa dernière pièceelle fuc jouée en 165 4 ou l'année fuivance.
AND [Pièces.] AND 41
L'ANDRIENNE. II y a deux Corn, de ce nom, 1 une attribuéeà Bonaventure DeCperiers en i f }7 l'autre en f Ac.en vers, donnée fous le nom'de Baron père, la 16 Nov.1 703 elle eut un grand succès, et se trouve dans le tomefecond de fes OEuv. C'est lapremiere traduction des piècesde Terence qui ait paru fur le Théâtre Français car I'Eunuç oeque Baïf traduifit tous le regne de Charles IX. ne fut pointreprcfenté, parce qu'il n'y avait pas encore de Comédiensétablis Paris. Baron se plaint dans la Préface de l'injufticequ'on lui faifoit d'attribuer fa pièce à un autre, ( le P. de
La Rue ) et le confole, par l'exemple de Terence méme, qu'on accufa.de prêter (on nom aux Ouvrages des autres.
Une remarque à faire fur cette pièce est que la Dlle Dancourtla mère, qui repréfentoic l'Andrienne imagina uneforte de robe abattue, qui convenoit à ce rôle, dont lamode s'établit, et ces robes retinrent le nom à'Andritnnes.
L'ANDROGINE. Voyez I'Hypocondre.
ANDROMAQUE, tragédie de Racine, donnée à l'Hôtel de Bourgogne avec un grand succès le io Novemb. 1667, et imprimée tome scond de (es (Euv. Le Comédien Montfleury fit, a ce que l'on prétend, de fi grands efforts pourreprésenter les fureurs d'Oreste dans cette pièce, qu'il tomba malade et en mourut la Mariamne de Triftan avait pareillement caufé la mort à Mondory, ce qui fait dire à Montflcury dans le Parnaffe rifolmé, que déformais il n'y aura plus de Poëcé oui ne veuille avoir l'honneur de crever un Comédien en fa vie. Il parut une critique d'Andromaque, intitulée la Folle querelle c'était une Com. entrois Ac. en pro. qui fut représentée le 1 8 Mai 166 1 fur le Théâtre du Palais Royal, avec un grand succès, et que Racine attribuait à Molière ce qui mit la méfintelligence entr'eux cependant le véritable Auteur de 'cette critiqueétait Subligny. Les autres cenfeurs, que la jaloufie etlemérite de cette excellente pièce attirerent à fon Auteur, t'obligèrent à se perfeâionner de plus en plus, ce qui fitdire à Defpreaux dans fa 7" Epître adreflee à Racine
Ec peuc-être ta plume auxeenfeuts de Pyrrbus,
Doit les plus nobles traits dont tu peignis Burrhus.
Cette Tra. a été mife Pn vers Ital, non rimes par plufieurs4i AND [Pièces.] ANE
Académiciedn'Iscalet. futjouéefurleThéâtrdeesComédiensIcal.
Paris, le1yMars171^.Onprétendqu'ilyaauflîuneTrag.d'ANDROMApQarUSaEl, lebrayd, onnéevers164.'ANDROMEDTEr, a.dePierreCorneillCe.ette, piecefdiutbruitparlesmachineetslesdécoratiomnsagnifiqudeosntellefutaccompagnéceeschangemednesThé.donnèrentlieuàCorneillde'ufedr 'unpeuplusdelibertqéuelesréglesordinairens'enpermettenft;apiecefutjouéeparla
TroupeRoyalea, upetitBourbona, ucommencemednetl'annéei6jo, 6c eut 4f représentatiolnessmachinésétoiendt el'inventiodneTorelliI, talienL. esComédiensduThéâtredeGuénégauladremirenetn1681 etCorneilleyfitalorsquelqueasugmentatiodnasnslesversquedesComédieetnsdesComédienncehsantoienett, oùilsfontnommésE.llefetrouvdeansle4evol.deCeOEs uy.
NousavondseuxautresancienneTsragd. 1 AndromèudneedeBoilfin deGallardonimprimée en1618 fousletitredelaPerséenneetune-autqreuiretrouvdeanslerecueilduThéâtreFrani.mprimeén16zs etquifutreDréfènréé en163; cettedernièreeftentroisActesenvers, onn'enconnoîptasl'AuteurV. oyeatuffPi ersée.
ANDROMIRER, EINDEESICILET, ragi-Com.deScudery, donnéen1S41.
ANDRONICT, ra.deCampiflxornepréfentpéeourlapremierefoisle8Févrieritf8f.C'eftl'Hiftoirefunefdteu
PrinceDonCarlosf, ilsdePhilippIel.Roid'Efpagneq, uel'Auteur a traitéfouslenomà'Àndronicfilsdel'Empe->renrPaléologuIe. dontl'Hiftoirie quelquerapporatcelleduPrinceDonC;irlosC. etteTragq. uitiradeslarmesdesplusinfenfîbleesutunfuccèfsiprodigieuxq, ue lesComédienasp, rèsavoirfaitpayelredoublaeuxvingtpremiereresprésentationl'asyanmt ifeaufimplefurentobligépsarlamultituddeesfpeftateurs, dlae remettraeudoubldeenouveaup, rincipalemeanfitndefeménagedrela placfeurleThéâtrepourlesAfteursE.lleeftimpriméedanslepremievrol.desQEùdve.Campidron.
L'ANED'OR, Op.éra-Coemnid.euxAc.donnéen1714.
L'ANEDUDAGGIAL, eàfp.'ecOepéra-Comi.u\cnnAâe, par D'Ornevaldonnéà la FoireSaintGermain, , en
ANG [Pièces.] ANN 451710 par laTroupede Francifque etnon imprimé.
ANGELIQUE, Com.en profe, de Fabricede Fournaris, ditle CapitaineCocodrille, comique confident, traduite del'Ital. etde l'ECpagnol, par L. C. imprimée
Parisen 1599 in-11. Voye\AMOURDS'ANGELIQUE.
ANGELIQUEET MEDOR, Com.en un Adeeten proieattribuéeà Dancourt, repréféntéele premierAoûti68jetimpriméei/7-11.enHollandeen 170/. Ceft uneefpecede Parodiede ROLAND.
LesANIMAUXRAISONNABLES, Opéra-Comdi.'un Ac.par LcGrand etFuzelier donnéà la FoireS. Germainàla findu moisde Fév.1718. Cettepieceeut unfuccèsprodigieux;le fond dufujcteneftà peuprèsfemblableà celuidesBÊTESRAISONNABLES.
ANNE DE BRETAGNE Reine DB Trance Tra. de Ferrier, jouée à l'Hôtel de Bourgogne en Novembre 1678.
Dans la peinture qui est faite dans cette pièce de Charles
VIII. il y a des endroits très-finement tournés à la gloiredu feu Roi; c'est d'ailleurs un ouvrage médiocre, et quieut peu de réulfite. Elle est imprimée dans le neuvièmevol. du Théâtre Francois.
L'ANNÉE GALANTÉ, ipmc Opéra. C'elt un Ball. de M.
Roy, formé de quatre entrées et d'un Prolo il fut compoféà l'occafion du fecond mariage de Monfeigneur le Dauphin, et représenté à Verfailles pour la première fois, le1 Fév. 1747 et à Paris le 1 Avril fuivanr. La mufiqueest de M. Mion, et se trouve gravée partition in-fol. Le
Prol. fè paffe entré Janus, Agenorie, Déelie du travailet Murcie, Déefle de l'oifiveté.
Le sujet du premier îAfte est l'Hiver, ou Comus; celui dufecond, lePrintems ou Zephyre etFlore; celui du troisième, lEté, ou Triptolême; celui du quatrième, l'Automneou la Minëde.
L'ANNÉE MERVEILLEUSE, Com. en un Afte en vers libres, -par M. Roufleau, donnée aux ltal. le 1 Juillec 174S.
Voye^ la GRANDE MÉTAMORPHOSE.
ANNETTE ET LUBIN, Com. en un Acte en vers, mêléed'Ariettes et de Vaudevilles, par M. Favarr, donnée pourla première fois au Théâtre Ital. le I Fév. iy6t et aveç.beaucoup de fucccs. C'est le joli conte de M. Marmonteldu même titre, mis en action.4+ ANN [Pièces.] ANT
ANNIBAL. L'Hiftoire de ce Général des Carthaginois a ététraitée en huit tragédie La première de Montreux, en t f84, etqui n'est pas imprimée; la i* de Scudery, en 163 1la 3 non achevée, de Defmarets la 4r de De Prades, donnée en 1649 j la le de Thomas Corneille, jouée àl'Hôtel de Bourgogne au mois de Novembre \66$ quitomba à la troisième représentation etqui se trouve dansle quatrième vol. de fon Théâtre; la 6e de Riouperour, donnée le Novemb. 1688 etqui n'est pasimpriméela 7e du P. Colonia, en 1697 la 8e et dernière, de M.
Marivaux donnée le 16 Oftob.^iOjavecpeudefuccès, mais remise le 17 Oélobre:i747
Les ANONYMES, Com.en un Aère en profe, avecun Div.et un Prol. auffi en profe, intitulé les Dieux en Egypte,
Cette pièce est de M. Roy, etfut donnée aux Ital. le 14
Mars 1714: elle n'eut que cette repréfehtation, , et n'elipas imprimée.
L'ANTICLAPERMAN, oule SomnifèreDESMaris, pièceen un aéte de Carolet donnée à la Foire en 17x3, parles Marionettes de Bienfait, etqui n'a pas été impriméec'etoit fort peu de chose. Voye^le Clapbrman.
ANTIGONE. L'Histoire de cette Princese est assez connue
Sophocleet Scnequeen ont chacun fait le sujet d'une de leurs pièces, intitulées la ThébaÏde Jean-Ant. Baïfcompofa une tragédie sous le nom d'ANTIGONBen i ftf 7 Robert Garnier en fit auflîune, qui est une imitation de la Thebaïde du Stace, on la donna en i j8o. Rotrou en composa une troisième qui fut reprefentée en 1638 et qui est une de ses bonnes tragédies cependant il y fait mourir les deux frères d'Antigone Eteocle et Polinice enfants de Jocaste, dès le troisième acte le reste est en quelque forte le commencement d'une autre tragédie ayant réuni deux actionsdont l'une fert de matiere aux Phéniciennesd'Euripide, etl'autre à YAntigonede Sophocle; cette pièce est d'ailleursremplie de beaux endroits. Enfin Pader d'Aflezan, fit repréfenterune dernière tragédie d'ANTiGoNB, le 14 Mars1686 c'est une pièce paffable; elle ne fut cependant jouéeque Rxfois. On la trouveimprimée dans le neuvième vol.du Théâtre Franfois.
L'ANTIM pINE :PURIFIÉ SUR LA SELLETTE, Com^ea en trois Actes en vers, sans nom d'Auteur, imprimée en 1 66 8 et non représentée.
ANTIOCHUS tragédie de Thomas Corneille donnée le i y Mai 1666 et imprimée dans le tome troiûeme de fès (Euv. cet Antiochus est le fils de Séleucus, G connu par fon amour pour Stratonice. Ce sujet a été traité dans d'autres tragédies les unes intitulées SÉLEUCUS les autres STRAtonicb ou le MALADE D'AMOUR et dans le troisième acte du TRIOMPHE DESCINQ PASSIONS; le fécond Acte des Fêtes DE PoLYMNiE la quatrieme entrée du Bailet des Muses les JEUX OLYMPIQUES 6'C. Corneille n'a pas jugé à propos de fuivre l'Hiftoire en faifant Stratonice épousè de Séleucus afin, dit-il, « que ceux qui n'ont qu'une médiocre ferveur pour le Sacrement, n'euflènt point à lui opposer que la résolution de se défaire de fa femme 3, n'est pas la matiere d'un grand facrifice Voye^ MACHABÉES.
ANTIOCHUS ET CLÉOPATRE, Tra. de M. DeGhamps représentée le 16 Décembre 1717' C'est une pièce fort médiocre qui ne fut donnée que cinq fois. Cet Antiochus est celui qui fut furnommé Grypus.
ANTIPATER Tra. de M. Portelance, donnée une feule foisau Théâtre Fran. le xNovemb. 17 Si cecte pièce a étéimprimée en 1 7 1 avec fa critique par l'Auteur mêmeet c'est fon premier Ouvrage dramatique.
L'ANTIQUAIRE Op. Comï. en un Ac. en vaudevilles donnéle 7 Juillet, 1741 par MM. L'Affichard et Valois. Iln'est pas imprimé, et n'eut pas de succès. On pourra voirpar le précis que voici, s'il en méritoit. Médaillon, entêté'de Médailles et d'Antiques refufe fa RlleàLéandre qu'elleaime, pour la donner à un Médaillifle comme lm appellé
Le Bufie qui doit arriver le jour même de Bruxelles.
Léandre, par le confeil de Stras, Valet de Médaillon, se dégùife en Vieillard et se préfente à l'antiquaire, fous le nom de fon Rival. Médaillon conclut au plutôt cemariage et n'apprend le tour qu'on lui a joué que lorfqu'iln'est plus tems de se dédire.
L'ANTIQUAIRB, Corn, en trois Actes en vers, avec un Prolog.représentée dans un College à Paris en 17 jo. Cette oiecedans laquelle il n'y. a point de tôle de femme, est d'un4S ANT [Pièces.] APOanonyme( M.l'AbbédeLaPorte), etfetrouveimprimée.
ANTOINEETCLEOPATRE, Trag.de M.Boiftel furle jouje Théâtrede laCom.Fran.pourlapremierefoisle6
Novemb1. 741.C'efll:apremièrepiecedecetAuteurqui la retiraaprèsla (ixiemerepréfentatioaI.l ya plufieurseTîrla^iiitsfousle nomdeCléopatre, oùlemêmfeujer traité.Voye^aufriMARC-ANTOINE.
L'ANTREDELAVERNAOp.Comei.nun ActeparMM.
FuzelieretD'Orneval donnélez8 Août1718 etnonimprimé.Il n'eutmêmequ'unefeulerepréfentation.
L'ANTREDETROPHONIUSO, pé.Comei.nunAfte, pat
M.Piron, jouéen1711, etquin'eftpas.imprimé.
ANYTIS, Tr.zgd.eM..LeMiere, qui n'a pasencoreétérenduepubliqueC. 'eftunfujetd'invencion.
APHOSCom. enunAfteenvers, par BaragucrepréfentéeparlesComédiens
Fran.le 1j Septem6. 1747, avecunmédiocrefuccès..
L'APOCALYPDSESAINTJEANZEBEDËET;ra.tiréedel'Ecriture-fain^aevecunfensm. yftiquéparChoquec, impriméeenif4i.'APOLLONBERGERD'ADMETEBaILenunActe, dontlesparolesfontdeM.LeF.deP.etlamurqudeeGrenec. Il fut donnéà l'Opéradansles FRAGmENlesz, oJuillet17jf9, etn'eutpasdefuccès..
APOLLONETCLIMENEV. oye^AmosemeLnYs RIQUES.
APOLLONETDAPHNÉ, Divert.chantédevantSaMajefteà
Fontainebleaauu, moisd'Octobre1 698.Lesversenfont.deDanchet, et-lamufiquedeLully, .filscadet, etilefbcompoféd'unPrologueetd'unAfte.
L'APOLOGIDEUSIECLEo, u Momucsorrigé Coind.e
BoiflyenunAfteenverslibres, donnéep.arlesComéd.
Ical.lepremierAvril7 34, etremifele 18Septem.1737, fousletitrede Momuscorrigé, avecune fcenenouvelleetplufieursautres, tiréesde la piècedu mêmeAuteur, intituléela CRITIQUE.
L'APOLOGIEEDUTHÉATRDEU.MONDERENVERSÉ, oules Comédiaebsattuesdu tetns-préfentC. otad, eJ. C.
D. L.impriméen 1649.
L'APOTICAIRDEÉVALISÉC, omb.urlefqued, eVilliers, enunActeenvers, représentée à l'Hôtelde Bourgogne
APP [Pièces.] ARC 47en 1660. La réuflire de fon Festin DEPierre l'engagea à.donner cette féconde pièce.
L'APPARENCE TROMPEUSE, Com. d'un Acte en profe, par Guyot de Merville, jouée pour la première fois par les
Comédiens Ical. le i Mars 1744 et fort applaudie.
Les APPARENCESTROMPEUSES, ou César Ursin Com.de fAbbé Boifrobert, donnée en itfs elle est en Adesen vers, et se trouve dans le fîxieme vol. du Théâtre Fran.
I, es APPARENCES TROMPEUSES, ou les MARIS infidèles
Corn, en trois Actes en vers, par Hauteroche Jouéele 14 Janv. 1 Cy3 et imprimée dans le romc deuxieme defes (OEuvres.
I, 'APRÈS DINER DES DAMES DE LA JUIVERIE, Corn.en trois Actes en profe, imprimée en ijxz et composefur une aventure du^tems par Nonantes,
L'APRÈS SOUPER DES AUBERGES, Com. de Raymond
PoilTon , et; un Acte en vers, repréfencée à l'Hôtel ce Bourgogneen 166 f. Ce n'est qu'une converfation dénuée detoute aftion, on l'a reprife cependant de teins en tems.
Les APPRÊTS DE NOCE, Opéra-Comi. en un Adte, par
M. Guichard, repré(ènté à la Rochelle en 1757.
L'ARBITRE DES DIFFÉRENDS, Com. en Aftes en pro;avec un Prolo. intitulé ARLEQUINPrologue. Cette piècequi eftde Le Sage, fut représentée en S Actes au Théâtre
Iran. en Fév. 1701, fous le titre du POINT d'honneur.
L'Auteur j après quelques correftions la fit jouer par lés
Iral. le 10 Avril 171;, fous le titre ci-deflus; elle n'eueque deux représentations à chacun de ces Théatres. Le
Prologue n'est: pas imprime.
L'ARBRE DE CRACOVIE, Op. Comi. d'un Ac. en vaudevilles, -par M. Panard, donné le i z Mars 1741, et peuapplatHi.
L'ARBRE V£RD. Voye^ la PROMBNADHDEStrasbourg.
L'ARCADIE MODERNE, ou les Bergeries savantes;
Paflo. héroïque, en trois Actes en profe, par l'Abbé de La
Baune, imprimée in- 1 1. à Paris, chez Vincent, en 17 7s 7
Cette pièce nfa .poinc été faite pour être jouée c'est untableau littéraire qui apprend et fait connoître dans quel, état étaient alors les Sciences et les Arts en Europe.ÀRCAGAMBIS, Voyelles Comédiens esclaves.48 ARE [Pièces.] ] ARI
ARETAPH1LE, Tri. de Pierre Dû Ryer, donnéeen ifij S.
Cette tragédie n'a pas été imprimée; elle était manuscritedans la Bibliothèquede M. le Maréchal d'Eflrées. C'est lapremière pièce de DuRyer, à ce que l'on prétend.'ARETHUSE finie Opé;C'est un Sali, compoféde trois entréesetd'un Prol. Lesversfontde Danchet etla mufiq. de
Campra il fut représenté pour la première fois le 14 uil.17