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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | ARTÉMISE |
Ce que vous dites est une v?rit? toute pure. |
Acte 1, sc. 2, ARTÉMISE, phrase 1 |
2 | ISCARIE |
Ce que vous me dites-l? est du dernier obligeant ; mais si vous voulez que je vous donne un quart_d_heure de divertissement, entrons dans mon cabinet je vous ferai voir un innocent que l'on m'a envoy?, dont l'encombrement du style est capable de faire changer l'assiette de votre ?me. |
Acte 1, sc. 2, ISCARIE, phrase 1 |
3 | BÉATRIX |
Dites-moi donc quelle langue est-ce l? que parlent nos Ma?tresses. |
Acte 1, sc. 3, BÉATRIX, phrase 1 |
4 | BÉATRIX |
?a dites-moi ! |
Acte 1, sc. 3, BÉATRIX, phrase 1 |
5 | BÉATRIX |
Est-ce qu'il ne serait pas mieux dit : ? Soufflez ce feu ? que ? Excitez cet ?l?ment combustible ??, ? Donnez-moi du pain ? que ? Apportez le soutien de la vie ?, ? Voil? une maison ?, que de dire ? Voil? une garde n?cessaire ?, et seriez-vous bien assez opini?tre pour me vouloir soutenir que le pot de chambre que vous nommez l'? urinal virginal ?, l'est encore quand les filles et les gar?ons ont donn? dans l'amour permis, qui est selon le langage de vos Pr?cieuses le mariage. |
Acte 1, sc. 3, BÉATRIX, phrase 6 |
6 | BÉATRIX |
Dites moi un peu, y a-t-il aucun sens ? cela, non plus que de dire qu'une femme a des absences de raison pour expliquer qu'elle est jeune, et dites-moi enfin s'il y a rien de plus extravagant que d'appeler des tra?tres les ? Paravents ?, le Miroir un ? Peintre de la derni?re fid?lit? ?, un ?ventail un ? Z?phir ?, et une Porte la ? fid?le gardienne ?. |
Acte 1, sc. 3, BÉATRIX, phrase 2 |
7 | ARTÉMISE |
Il est vrai que cela n'est point dig?rable, et surtout la p?nulti?me ou avant derni?re Stance de cet insupportable portrait ne fournit rien ? l'oreille qui puisse exercer son avidit?. |
Acte 1, sc. 5, ARTÉMISE, phrase 1 |
8 |
ISCARIE |
Par une avidit? qui tient de la divine, |
Acte 1, sc. 5, v. 7 |
9 | LE BARON |
Que dites-vous d'elle ? |
Acte 1, sc. 6, LE BARON, phrase 3 |
10 | LE POÈTE |
Je sais parler emphibolog?tiquement : le langage des Dieux m'est ordinaire, et je ne me plains point quand on me dit que l'on ne m'entend pas, car c'est signe que je parle en oracle. |
Acte 1, sc. 7, LE POÈTE, phrase 1 |
11 | LE BARON |
Dites-nous donc un peu, Monsieur au net, votre sentiment sur les pi?ces qui se sont jou?es depuis peu de temps ; car j'en ai fort peu vu : m?me je fus l'autre jour aux Pr?cieuses de Bourbon, mais je ne pus entendre parce que je ne pouvais r?gler aucune posture. |
Acte 1, sc. 7, LE BARON, phrase 1 |
12 | LE POÈTE |
Que dites-vous l?, c'est la m?me chose, ce sont deux valets tout de m?me qui se d?guisent pour plaire ? deux femmes, et que leurs Ma?tres battent ? la fin ; il y a seulement cette petite diff?rence, que dans la premi?re les valets le font ? l'insu de leurs Ma?tres, et que dans la derni?re, ce sont eux qui leur font faire. |
Acte 1, sc. 7, LE POÈTE, phrase 2 |
13 | ISCARIE |
Ce que vous nous dites est furieusement incroyable ; car il me souvient bien que dans ces Pr?cieuses, il improuve ceux qui lisent leurs pi?ces avant qu'on les repr?sente, et par-l? vous me diriez qu'il s'est tourn? lui-m?me en ridicule. |
Acte 1, sc. 7, ISCARIE, phrase 1 |
14 | LE BARON |
C'est assez parler de sa m?thode, puisque vous avez ou? dire de son Don Garcie, dites-nous un peu ce que c'est ! |
Acte 1, sc. 7, LE BARON, phrase 1 |
15 | LE BARON |
Je sais quel est ce d?faut mieux que personne, et un des mes amis le dit plaisamment ? son auteur, il fut jusques chez lui le trouver, lui ne le connaissant point, lui demanda ce qu'il souhaitait ; mais il fut bien surpris quand il entendit qu'on avait trouv? un grand d?faut dans sa pi?ce, qui n'?tait inconnu ? personne. |
Acte 1, sc. 7, LE BARON, phrase 2 |
16 | ISCARIE |
Ne nous tenez plus en langueur, dites-le nous vite ! |
Acte 1, sc. 7, ISCARIE, phrase 2 |
17 |
LE POÈTE |
Par sa langue maudite et toujours empest?e, |
Acte 1, sc. 7, v. 17 |
18 | LE POÈTE |
Pantagruel entre avec un confident et dit : |
Acte 1, sc. 7, LE POÈTE, phrase 3 |
19 |
LE POÈTE |
Qui prend le mors aux dents, et bondit furieux, |
Acte 1, sc. 7, v. 36 |
20 | LE POÈTE |
Le sieur de la Force, dit Gille le Niais, voyant que je ne savais o? donner de la t?te, et que je lui pouvais ?tre utile dans sa troupe, me pria d'y entrer : j'y r?sistai d'abord, ne voulant point passer pour un Farceur, mais il me repr?senta que toutes les personnes les plus illustres de Paris, allaient tous les jours voir la farce au Petit-Bourbon, et me persuada si bien que les siennes ?taient aussi honn?tes que plusieurs de celles que Mascarille a faites, que je me laissai vaincre, et que j'entrai dans sa troupe. |
Acte 1, sc. 8, LE POÈTE, phrase 3 |
21 | LE BARON |
Dites, dites plut?t qu'il n'y a que vous seules, et pour vous le persuader apprenez que je suis la Force, dit Gilles le Niais en mon nom de Th??tre, que je vous ai rendu trois ou quatre visites pour conna?tre votre humeur, et qu'ayant vu que vous ?tiez faciles ? d?cevoir, nous nous sommes enquis mon camarade et moi, de la r?putation de tous les Auteurs, de leurs pi?ces nouvelles. |
Acte 1, sc. 8, LE BARON, phrase 1 |