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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
MINERVE |
Qu'? l'immortalit? l'Erreur a consacr?s ; |
Prologue, sc. 1, v. 6 |
2 |
MINERVE |
Mais combien de ces noms sur la terre ador?s, |
Prologue, sc. 1, v. 7 |
3 |
MINERVE |
Br?lait de s'?lancer hors de bornes du monde ! |
Prologue, sc. 1, v. 22 |
4 |
LA GLOIRE |
?rig?s par la crainte ? l'orgueil des tyrans ; |
Prologue, sc. 1, v. 36 |
5 |
MINERVE |
Mortels, venez offrir un ?ternel hommage. |
Prologue, sc. 1, v. 47 |
6 | ORPHISE |
N'allez-vous pas encore m'opposer des difficult?s ? |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 2 |
7 | ARISTE |
Tenez, Madame, toutes ces parties dont on se promet tant de plaisir, finissent ordinairement par de l'ennui. |
Acte 2, sc. 1, ARISTE, phrase 1 |
8 | ARISTE |
J'aime les arts ; je respecte ceux qui les cultivent, et je pense s?rieusement que le peu de consid?ration que l'on a pour eux dans le monde, est un reste de barbarie, une esp?ce de vengeance que prennent les sots de la sup?riorit? que les gens de m?rite ont sur eux ; et je ne con?ois pas comment la France, qui doit tant aux grands hommes qui l'ont ?clair?e, peut avilir elle-m?me ce qui la rend si consid?rable aux yeux des autres nations. |
Acte 2, sc. 1, ARISTE, phrase 3 |
9 | ARISTE |
J'en tombe d'accord, Madame, et vous savez que je ne les ?pargne pas. |
Acte 2, sc. 1, ARISTE, phrase 1 |
10 | ORPHISE |
Voici de la morale. |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 2 |
11 | ORPHISE |
Mon mari a la fantaisie de tenir cercle trois jours de la semaine, de recevoir des savants, des beaux-esprits, des originaux de toute esp?ce ; et ce qui ? tout autre que lui para?trait singulier, bizarre, extravagant m?me, est pr?cis?ment ce qui lui pla?t davantage. |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 4 |
12 | ORPHISE |
J'ai la complaisance de me pr?ter ? son go?t, et souvent de feindre beaucoup de ga?t? au milieu de ces importuns qui m'exc?dent. |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 5 |
13 | ORPHISE |
Aujourd'hui qu'il est ? la campagne, je me propose de me r?jouir un peu aux d?pens de sa soci?t? ; je veux vous la faire conna?tre, jouir de la surprise que vous causeront, certains ridicules que j'aurai soin de faire sortir assez pour qu'ils nous donnent la com?die. |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 6 |
14 | ORPHISE |
Ne puis-je me venger une fois de toute l'humeur que m'ont donn?e ces originaux depuis deux ans que j'ai la g?n?rosit? de m'ennuyer avec eux ? |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 8 |
15 | ORPHISE |
La beaut? du jour nous invite ? rester dans ce jardin ; je vais donner mes ordres pour qu'on laisse entrer : mais souvenez-vous que je veux que vous soyez plaisant. |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 4 |
16 | ORPHISE |
Vous laisserez entrer le monde ordinaire. |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 1 |
17 | ORPHISE |
Si Lucinde ou Lindor se pr?sentent, dites-leur que je suis ici. |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 6 |
18 | ARISTE |
Cette aimable enfant qui promettait un si bel avenir, lorsque je partis pour la province, et qui, je crois, vous est un peu parente ? |
Acte 2, sc. 1, ARISTE, phrase 3 |
19 | ORPHISE |
Un petit chagrin dont elle ne m'a pas encore fait la confidence, mais que je devine ? peu pr?s, doit l'amener tant?t ici. |
Acte 2, sc. 1, ORPHISE, phrase 2 |
20 | ARISTE |
Il n'a pas encore jet? les yeux sur nous ; il para?t de mauvaise humeur, et si nous voulons en jouir, il faut le tirer un peu de cette r?verie. |
Acte 2, sc. 1, ARISTE, phrase 1 |
21 | ORPHISE |
Je parie que vous ?tiez assez bon pour vous occuper encore de la petite disgr?ce de la semaine pass?e ? |
Acte 2, sc. 2, ORPHISE, phrase 1 |
22 | ORPHISE |
Votre modestie, monsieur du Volcan , ne peut me convaincre que l'on vous ait rendu justice. J'en appelle du public au public m?me : car enfin de v?ritables connaisseurs m'ont assur? que le plan de votre pi?ce ?tait absolument dans les r?gles ; qu'il y avait de l'int?r?t, des situations parfaitement dessin?es, une d?coration merveilleuse, des coups de th??tre ? chaque sc?ne... |
Acte 2, sc. 2, ORPHISE, phrase 1 |
23 | LE POÈTE |
Quant ? l'int?r?t, comme il ne d?pend que du choix du sujet, et que souvent ce choix n'est pour nous qu'une bonne fortune du hasard, je crois pouvoir convenir, sans orgueil, que le path?tique du mien s'est fait sentir d?s l'exposition : aussi, malgr? le tumulte du parterre ; on a remarqu? des moments o? le grand int?r?t gagnait jusqu'au souffleur. |
Acte 2, sc. 2, LE POÈTE, phrase 3 |
24 | LE POÈTE |
La cabale ; car avec du m?rite on a des flots d'ennemis : le mauvais go?t ; on ne veut plus aujourd'hui que des mis?res, des brochures, des sauts p?rilleux, de vils bouffons, de ridicules ariettes, et c'est ce qui d?shonore la nation : le po?te Capraro, ? qui l'impuissance de plaire a donn? la fureur de nuire, et qui, de temps en temps, s'agite sous le m?pris public dont il est couvert, pour t?cher d'en rejeter quelque partie sur les autres : les acteurs enfin, qui ne savaient pas leurs r?les, qui ont jou? faux d'un bout ? l'autre de la pi?ce : une actrice surtout, ? qui j'avais refus? de faire une ?pigramme contre sa rivale, et qui ne m'a jamais pardonn? de l'avoir surprise dans son n?glig?. |
Acte 2, sc. 2, LE POÈTE, phrase 1 |
25 | LE POÈTE |
Je l'avais r?solu d'abord par d?pit ; mais on ne se d?robe pas ? l'impulsion du g?nie. |
Acte 2, sc. 2, LE POÈTE, phrase 1 |
26 | LE POÈTE |
C'est qu'il est trop uniforme ; il faut toujours rire avec lui : mais par le m?lange que j'invente, on aura de plus le plaisir d'?tre attendri. |
Acte 2, sc. 2, LE POÈTE, phrase 4 |
27 | ARISTE |
Quelques situations romanesques que l'on trouve partout ; quelques portraits plaisants d'originaux qui n'existent pas ; des lieux communs de morale mis en rimes : voil? de quoi se faire la r?putation d'un g?nie du premier ordre. |
Acte 2, sc. 2, ARISTE, phrase 2 |
28 | LE POÈTE |
J'avais d'abord song? ? relever l'op?ra ; mais les musiciens et le public s'accoutument ? se passer de paroles. |
Acte 2, sc. 2, LE POÈTE, phrase 2 |
29 | ARISTE |
Cette femme qui vient ? nous, et qui, si je ne me trompe, cache encore des pr?tentions sous cette physionomie prude ? |
Acte 2, sc. 3, ARISTE, phrase 1 |
30 | ORPHISE |
Physique, g?om?trie, beaux-arts, tout est de son ressort ; et nous avons d'elle un trait? des forces mouvantes. |
Acte 2, sc. 3, ORPHISE, phrase 2 |
31 | ORPHISE |
Elle a son jour de belles-lettres, son jour de philosophie, son jour de vapeurs enfin, qui est ordinairement celui o? elle ?coute tout le monde, pour avoir de l'esprit le lendemain. |
Acte 2, sc. 3, ORPHISE, phrase 3 |
32 | LA FEMME SAVANTE |
Pardon, Madame ; je croyais vous trouver seule : je crains d'?tre importune... |
Acte 2, sc. 4, LA FEMME SAVANTE, phrase 1 |
33 | LA FEMME SAVANTE |
Sans elle nous irions encore ? t?tons dans les sublimes myst?res de la g?om?trie transcendante. |
Acte 2, sc. 4, LA FEMME SAVANTE, phrase 3 |
34 | ARISTE |
Mon oreille, trop vulgaire sans doute, a quelque peine ? se familiariser avec ce langage sublime, et vous-m?me, ne le trouvez-vous pas un peu d?plac? dans une personne de votre sexe ? |
Acte 2, sc. 4, ARISTE, phrase 2 |
35 | LA FEMME SAVANTE |
Ils sont convenus de d?f?rer en tout au jugement des femmes ; et ce n'est pas une l?g?re preuve des progr?s de l'esprit philosophique dont s'honore la nation. |
Acte 2, sc. 4, LA FEMME SAVANTE, phrase 3 |
36 | ARISTE |
Un p?dant, m?me en rabat, est, ? mon avis, un ?trange animal ; mais un p?dant en cornettes confond toutes mes id?es ! |
Acte 2, sc. 5, ARISTE, phrase 1 |
37 | ORPHISE |
C'est encore la plus raisonnable de son esp?ce. |
Acte 2, sc. 5, ORPHISE, phrase 1 |
38 | ORPHISE |
Avant que les sciences paraissent un besoin, il faut que les moyens de plaire soient bien ?puis?s ; et l?-dessus, on ne s'en tient pas ordinairement ? la premi?re exp?rience. |
Acte 2, sc. 5, ORPHISE, phrase " |
39 | LE FINANCIER |
Bonjour, charmante Orphise ; je suis combl? de vous rencontrer. J'ai les plus jolis bijoux du monde ? vous faire voir. |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 2 |
40 | LE FINANCIER |
En v?rit?, ce George est divin, sublime, essentiel ? l'?tat. |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 3 |
41 | LE FINANCIER |
Tout ce qui sort de ses mains est d'une ?l?gance qui enchante. |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 4 |
42 | ORPHISE |
C'est un de mes amis, monsieur Lisidor, homme de go?t, de bonne compagnie. |
Acte 2, sc. 6, ORPHISE, phrase 1 |
43 | LE FINANCIER |
J'ai chez moi deux ou trois po?tes, sur lesquels je tire ? bout-portant, et que je paie expr?s pour se d?chirer les uns les autres. |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 6 |
44 | LE FINANCIER |
Je dois leur connaissance ? mon cuisinier, qui est lui-m?me un virtuose, du premier ordre : je veux que Monsieur en d?cide, et je me flatte que ce soir... |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 7 |
45 | LE FINANCIER |
Des filets, des bordures d'un go?t qui ?tonne ! |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 8 |
46 | LE FINANCIER |
Mais vous avez tort, et d'honneur, vous, en serez enchant?e vous-m?me. |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 2 |
47 | LE FINANCIER |
C'est un organe dont on ne se fait point d'id?e, et l'instrument le plus m?lodieux, le plus enchanteur que je connaisse. |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 5 |
48 | ORPHISE |
Non, monsieur Lisidor. |
Acte 2, sc. 6, ORPHISE, phrase 1 |
49 | ARISTE |
Je l'avouerai : sur le pr?jug? que les faveurs de la fortune sont ordinairement tr?s gratuites, qu'elle est d'ailleurs presque toujours suivie de la flatterie qui la caresse, et de l'ignorance, fille du luxe et de l'oisivet?, j'envisageais ces messieurs en gros, comme des ?tres n?cessairement massifs, lourds, ?pais, n'existant qu'en estomac, ensevelis dans un volume de mati?re grotesquement taill?e... |
Acte 2, sc. 6, ARISTE, phrase 1 |
50 | LE FINANCIER |
Il est vrai que le portrait de Monsieur est d'une d?cr?pitude !... |
Acte 2, sc. 6, LE FINANCIER, phrase 1 |
51 | ARISTE |
Voil? de l'?pigramme, monsieur Lisidor ! |
Acte 2, sc. 6, ARISTE, phrase 2 |
52 | ARISTE |
Je r?formerai mes id?es, et je con?ois ? pr?sent que mon premier portrait n'?tait pas assez ridicule pour ?tre ressemblant. |
Acte 2, sc. 6, ARISTE, phrase |
53 | ARISTE |
Quelle m?tamorphose !... |
Acte 2, sc. 8, ARISTE, phrase 3 |
54 | ORPHISE |
C'est un homme d'un genre si nouveau dans la soci?t?, que je n'ai pas encore eu le temps de l'approfondir. |
Acte 2, sc. 8, ORPHISE, phrase 1 |
55 | LE PHILOSOPHE |
La situation o? je me trouv? exige les rem?des les plus prompts, et je crains de ne pouvoir en sortir sans un secours surnaturel. |
Acte 2, sc. 8, LE PHILOSOPHE, phrase 2 |
56 | ORPHISE |
Il faut en effet de la philosophie pour porter un nom comme celui-l?. |
Acte 2, sc. 8, ORPHISE, phrase 2 |
57 | LE PHILOSOPHE |
Madame, vous n'?tes pas encore au bout. |
Acte 2, sc. 8, LE PHILOSOPHE, phrase 2 |
58 | LE PHILOSOPHE |
J'aurais tort de m'en plaindre ; on ne me connaissait pas : depuis ce temps-l? chacun me montre au doigt, et je doute fort que Diog?ne ait fait plus de bruit chez les Ath?niens. |
Acte 2, sc. 8, LE PHILOSOPHE, phrase 1 |
59 | LE PHILOSOPHE |
Qu'importe, si par-l?-je me suis fait une r?putation ? |
Acte 2, sc. 8, LE PHILOSOPHE, phrase 2 |
60 | LE PHILOSOPHE |
Pensez-vous , lorsque j'ai d?but? dans le monde, que je n'aie pas ri moi-m?me de me trouver des partisans ? |
Acte 2, sc. 8, LE PHILOSOPHE, phrase 3 |
61 | LE PHILOSOPHE |
? la faveur de mes opinions singuli?res, je pr?tendais ? la consid?ration ; j'ai r?ussi d'abord au-del? de mes esp?rances, tout concourait ? ma c?l?brit? : mais l'estime se perd par l'habitude. |
Acte 2, sc. 8, LE PHILOSOPHE, phrase 5 |
62 | LE PHILOSOPHE |
J'aurais d? para?tre moins encore que je ne l'ai fait, et ne pas familiariser le public avec mes mani?res. |
Acte 2, sc. 8, LE PHILOSOPHE, phrase 6 |
63 | ORPHISE |
Vous allez achever de d?sabuser le public sur votre compte, et peut-?tre y r?ussirez-vous assez bien pour vous corriger. |
Acte 2, sc. 8, ORPHISE, phrase 1 |
64 | ORPHISE |
Lindor serait trop flatt?, s'il ?tait t?moin de ce petit d?sordre ; et s'il est dans son tort, comme je le pense, il ne m?rite pas de d?ranger nos plaisirs. |
Acte 2, sc. 10, ORPHISE, phrase 8 |
65 | LUCINDE |
S'il est dans son tort, Madame ? |
Acte 2, sc. 10, LUCINDE, phrase 2 |
66 | LE MÉDECIN |
Je suis m?decin, Monsieur ; je sais qu'Hippocrate ?tait un fort bon homme, plein de bon sens, et voil? tout. |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 1 |
67 | LE MÉDECIN |
Mais, oui, sans doute ; y a-t-il rien, par exemple, de plus ridicule, de plus insupportable que son eau blanche ? |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 1 |
68 | ORPHISE |
Mais s'ils s'en portaient mieux ? |
Acte 2, sc. 11, ORPHISE, phrase 1 |
69 | LE MÉDECIN |
C'est au moins se bien porter d'une fa?on tr?s malhonn?te. |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 1 |
70 | LE MÉDECIN |
Le bon homme allait fort terre-?-terre. |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 2 |
71 | LE MÉDECIN |
Il en ?tait encore aux seules maladies du corps : pour nous, nous avons sant?, par-dessus tout cela, aux maladies de l'esprit. |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 3 |
72 | LE MÉDECIN |
? travers ce l?ger d?sordre, elle a pourtant l'air d'une tr?s belle sant? ; et ce n?glig?-l? lui r?ussit ? miracle. |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 1 |
73 | LE MÉDECIN |
C'est une petite tracasserie que cela, et qui n'est pas sans doute fort ancienne ? |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 1 |
74 | LUCINDE |
Je d?vore. |
Acte 2, sc. 11, LUCINDE, phrase 1 |
75 | LE MÉDECIN |
Ma belle malade, je vais vous ordonner de la poudre temp?rante, un joli petit julep, une liqueur anodine.... |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 1 |
76 | LE MÉDECIN |
Mais la nuit, avez-vous le sommeil dor? ? |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 4 |
77 | LUCINDE |
Le sommeil dor? ? |
Acte 2, sc. 11, LUCINDE, phrase 1 |
78 | LUCINDE |
Il me semble que je repose fort bien. |
Acte 2, sc. 11, LUCINDE, phrase 2 |
79 | ORPHISE |
Le sommeil dor? ! |
Acte 2, sc. 11, ORPHISE, phrase 1 |
80 | ORPHISE |
Le sommeil dor? ! |
Acte 2, sc. 11, ORPHISE, phrase 4 |
81 | LE MÉDECIN |
N'auriez-vous pas ceci m?t?orise ? |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 1 |
82 | LUCINDE |
M?t?oris? ? |
Acte 2, sc. 11, LUCINDE, phrase 1 |
83 | LE MÉDECIN |
Oui, m?t?oris? : votre pouls l'indique ; et votre maladie m'e?t donn? le change, si la pneumato-pathologie, d?couverte de nos jours, ne me marquait la route que je dois suivre : prenez donc du miel a?rien, des siliques ?gyptiaques... |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 1 |
84 | LE MÉDECIN |
J'ai cent visites encore ? faire avant la nuit. |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 3 |
85 | LE MÉDECIN |
On m'attend ? une consultation au faubourg, pour t?cher de faire dormir une jeune duchesse, dont l'insomnie a tenu bon contre un roman de sentiment en douze volumes. |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 5 |
86 | LE MÉDECIN |
De l?, le marquis Mondor m'a fait promettre de passer chez cette petite danseuse qui le ruine, et qui m'a recommand? la sant? d'un jeune abb? qui garde l'incognito chez elle depuis six semaines. |
Acte 2, sc. 11, LE MÉDECIN, phrase 6 |
87 | ORPHISE |
Mais je vois Lindor. |
Acte 2, sc. 12, ORPHISE, phrase 2 |
88 | ORPHISE |
Approchez, Lindor, approchez. |
Acte 2, sc. 13, ORPHISE, phrase 1 |
89 | LINDOR |
Je ne doute pas, ingrate, du soin que vous aurez pris de pr?venir ici tout le mond? contr? moi; mais j'aurai du moins la consolation d? publier une inconstance qui vous.... d?shonor?, oui, qui vous d?shonore : le terme est fort, je l'avoue, mais il est plac?. |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 1 |
90 | LINDOR |
Vous voyez, Madame, qu'elle ne peut supporter ma pr?sence ; c'est un t?moin qui l'accuse, et une confusion que je veux bien encore lui ?pargner. |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 1 |
91 | LINDOR |
C'est vous, Lucinde, qui m'y forcez. |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 1 |
92 | LINDOR |
Eh bien, Lucinde, je ne vous reprocherai pas d'abord cette indolence de l'?me, cette froideur dont je me suis plaint mille fois. |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 2 |
93 | LINDOR |
Mais j'ai d?couvert enfin d'o? partait ce fond d'indiff?rence pour moi; et l'entretien secret qu'elle eut pendant le m?me bal avec Dorante, ne m'apprend que trop de quoi je dois me plaindre. |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 7 |
94 | LUCINDE |
Et f?tes-vous para?tre, Monsieur, moins de ga?t?, plus de trouble, plus de jalousie, pendant cet entretien avec Dorante ? |
Acte 2, sc. 13, LUCINDE, phrase 1 |
95 | LINDOR |
C'?tait tout ce que vous d?siriez, sans doute, pour jouir avec mon rival des coups que vous me portiez l'un et l'autre : mais il n'y a que moi qui sache ce que j'ai souffert. |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 3 |
96 | LUCINDE |
Vous n'aimez donc point Cydalise, Lindor ? |
Acte 2, sc. 13, LUCINDE, phrase 1 |
97 | LINDOR |
Il n'y a que vous, dans le monde, capable d'une inconstance si prompte, si c'est une inconstance encore : car, vous ne m'avez jamais aim?, et vous n'avez que le choix de la l?g?ret? ou de la coquetterie. |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 7 |
98 | LUCINDE |
Vous avez donc beaucoup souffert, Lindor ? |
Acte 2, sc. 13, LUCINDE, phrase 1 |
99 | LINDOR |
Vous n'aimez donc pas Dorante, Lucinde ? |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 1 |
100 | LINDOR |
Vous n'aimez point Dorante ?... |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 1 |
101 | LUCINDE |
Une autre serait tent?e d? jouir de votre confusion ; mais non, Lindor, je veux achever de vous rendre inexcusable, je vous pardonne. |
Acte 2, sc. 13, LUCINDE, phrase 1 |
102 | LINDOR |
Adorable Lucinde ! |
Acte 2, sc. 13, LINDOR, phrase 1 |
103 | ORPHISE |
Je n'aurais peut-?tre pas ?t? si facile ? vous pardonner, Lindor ; mais les fautes de l'amour portent leur excuse avec elles. |
Acte 2, sc. 13, ORPHISE, phrase 2 |
104 | ORPHISE |
Allons, Ariste, c'est une sc?ne de plus ? notre com?die ; et les folies de deux jeunes amants ne sont pas si d?plac?es qu'on le croirait, dans un cercle d'originaux. |
Acte 2, sc. 13, ORPHISE, phrase 3 |