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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
PREMIERE VOIX |
Plus beau que le plus beau jour, |
Prologue, sc. 1, v. 6 |
2 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Ce m'est beaucoup d'honneur. |
Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
3 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Je vous ai beaucoup d'obligation. |
Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
4 | ÉRASTE |
J'en ai beaucoup de joie. |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 2 |
5 | PREMIER MÉDECIN |
Ce m'est beaucoup d'honneur, Monsieur, d'?tre choisi pour vous rendre service. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
6 | PREMIER MÉDECIN |
Je l'appelle m?lancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le c?l?bre Galien ?tablit doctement ? son ordinaire trois esp?ces de cette maladie que nous nommons m?lancolie, ainsi appel?e non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien ? remarquer pour notre affaire : la premi?re, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisi?me, appel?e hypocondriaque, qui est la n?tre, laquelle proc?de du vice de quelque partie du bas-ventre et de la r?gion inf?rieure, mais particuli?rement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines ?paisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause d?pravation aux fonctions de la facult? princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 3 |
7 | PREMIER MÉDECIN |
Voil? les rem?des que j'imagine, auxquels pourront ?tre ajout?s beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre ma?tre et ancien, suivant l'exp?rience, jugement, lumi?re et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 7 |
8 | SECOND MEDECIN |
? Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pens?e d'ajouter rien ? ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les sympt?mes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et m?lancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le dev?nt, pour la beaut? des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez d?peint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient ? cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ing?nieusement con?u, pens?, imagin?, que ce que vous avez prononc? au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la th?rapie ; et il ne me reste rien ici, que de f?liciter Monsieur, d'?tre tomb? entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'?tre fou, pour ?prouver l'efficace et la douceur des rem?des que vous avez si judicieusement propos?s: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. |
Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 1 |
9 | SBRIGANI |
Je vais, de mon c?t?, dresser une autre batterie, et le beau-p?re est aussi dupe que le gendre. |
Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1 |
10 | PREMIER MÉDECIN |
Il a beau fuir, je le ferai condamner par arr?t ? se faire gu?rir par moi. |
Acte 3, sc. 2, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
11 | SBRIGANI |
Mais riche beaucoup grandement, Montsir ? |
Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
12 | SBRIGANI |
J'en suis aise beaucoup, Montsir. |
Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
13 | SBRIGANI |
Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement ? dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. |
Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
14 | ORONTE |
Ce Monsieur de Pourceaugnac doit beaucoup ? dix ou douze marchands ? |
Acte 3, sc. 3, ORONTE, phrase 1 |
15 | SBRIGANI |
Je le suis, Montsir, obliger plus que beaucoup du bon nouvel que Montsir m'avoir donn?. |
Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
16 | SBRIGANI |
Cela ne va pas mal ; quittons notre ajustement de Flamand pour songer ? d'autres machines ; et t?chons de semer tant de soup?ons et de division entre le beau-p?re et le gendre, que cela rompe le mariage pr?tendu. |
Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
17 | JULIE |
Vous avez beau faire, nous serons mari?s ensemble en d?pit de tout le monde. |
Acte 3, sc. 6, JULIE, phrase 1 |
18 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Mon_Dieu, notre beau-p?re pr?tendu, ne vous fatiguez point tant ; on n'a pas envie de vous enlever votre fille, et vos grimaces n'attraperont rien. |
Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
19 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Tout beau. |
Acte 4, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
20 | ORONTE |
Je vous suis beaucoup oblig?, et j'augmente de dix mille ?cus le mariage de ma fille. |
Acte 4, sc. 7, ORONTE, phrase 1 |