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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | BARTOLIN |
Vous ?tes veuve d'un riche Marchand qui vous a laiss? plus de trente mille ?cus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'? vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Val?re qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. |
Acte 1, sc. 3, BARTOLIN, phrase 2 |
2 | BELISE |
Le magasin m'aurait ruin?, le jeu fera ma fortune et la v?tre, si vous le voulez ; il n'y rien aujourd'hui de plus solide que le produit du Lansquenet et du Pharaon. |
Acte 1, sc. 3, BELISE, phrase 1 |
3 | BELISE |
Je pense plus mal de vous encore, et je vous crois incorrigible, c'est une ?trange passion que l'avarice. |
Acte 1, sc. 3, BELISE, phrase 1 |
4 | BARTOLIN |
Sa physionomie n'en imprime gu?re, et c'est encore, je crois, plus qu'il n'en m?rite. |
Acte 1, sc. 3, BARTOLIN, phrase 1 |
5 | MARTON |
Franchement, Monsieur, je n'ai jamais gu?re donn? dans tout cela, mais j'y trouvais mon compte : il y a plus de fatigue ? remuer des paquets de toile, que des sixains de cartes, et cela faisait que je m'accommodais facilement au go?t de Madame. |
Acte 1, sc. 7, MARTON, phrase 1 |
6 | CELIDE |
Le jeu ne me d?plairait peut-?tre point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma m?re ; mais que cette maison sois une Acad?mie ouverte ? toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fain?ants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus f?cheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, ? ma toilette m?me, je sois ?ternellement obs?d?e de mille figures d?sagr?ables, ? qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma m?re : en v?rit?, c'est un supplice dont je serai bien aise d'?tre d?barrass?e. |
Acte 1, sc. 9, CELIDE, phrase 1 |
7 | MARTON |
Je n'en doute point du tout, moi ; la d?route des Jeux vous donne beau jeu ? vous, et Madame ne saurait plus condamner vos sentiments, puisque les voil? justifi?s par Arr?t. |
Acte 1, sc. 10, MARTON, phrase 2 |
8 | FRONTIN |
Si vous pouviez me faire jouer avec votre homme, ne fut-ce que quelques parties de Piquet seulement, pour peu que nous travaillions ensemble t?te ? t?te, je vous dirai bient?t de quoi il est capable, de quelle ?cole il est sorti, et en quoi il excelle, et quelque chose de plus encore, peut-?tre. |
Acte 1, sc. 11, FRONTIN, phrase 1 |
9 | MARTON |
Assur?ment ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, et de revenir ? Paris tout au plus vite. |
Acte 1, sc. 13, MARTON, phrase 1 |
10 | MARTON |
Ils ne sont pas tous de m?me, et j'en connais plus de quatre ? Paris, ? qui le Lansquenet et le Pharaon ont furieusement ?corn? les d?p?ts. |
Acte 1, sc. 15, MARTON, phrase 1 |
11 | LA COMTESSE |
Plus je vous regarde, et moins je vous comprends tous deux. |
Acte 1, sc. 16, LA COMTESSE, phrase 4 |
12 | LA MARQUISE |
Que me sert-il d'en avoir la qualit?, ai-je plus de privil?ge qu'une simple bourgeoise ? |
Acte 1, sc. 18, LA MARQUISE, phrase 2 |
13 | LA MARQUISE |
Et quand on nous surprendrait une fois par mois voil? une belle bagatelle ; il n'y a qu'? faire un fonds pour l'amende en augmentant les rondes pour la payer, il n'y a rien de plus facile. |
Acte 1, sc. 18, LA MARQUISE, phrase 3 |
14 | LA MARQUISE |
Je n'ai engag? mes pierreries que sur ce pied-l?, et il faut que je les retire dans quinze jours au plus tard, car Monsieur mon mari arrivera dans ce temps-l?. |
Acte 1, sc. 18, LA MARQUISE, phrase 2 |
15 | LA MARQUISE |
Faites-moi raison, Monsieur, du proc?d? de Madame, qui ne veut plus qu'on joue chez elle, de peur qu'il ne lui en co?te mille ?cus : quelle petitesse ! |
Acte 1, sc. 19, LA MARQUISE, phrase 1 |
16 | LE CAISSIER |
Il n'y aurait plus ici de jeu ! |
Acte 1, sc. 19, LE CAISSIER, phrase 1 |
17 | LE CAISSIER |
Il m'est d? plus de vingt-cinq mille francs ? l'heure qu'il est, et je n'ai point d'autres s?ret?s que de mauvais billets, des cartes ? postes, et la conscience de vingt fripons de profession. |
Acte 1, sc. 19, LE CAISSIER, phrase 2 |
18 | LA COMTESSE |
Voil? de l'argent bien aventur? si on ne joue plus. |
Acte 1, sc. 19, LA COMTESSE, phrase 1 |
19 | LE CAISSIER |
Il faudra que je rende mes comptes au premier jour, et il y aura plus de dix mille ?cus ? dire. |
Acte 1, sc. 19, LE CAISSIER, phrase 2 |
20 | CLITANDRE |
Cette affaire-ci est plus f?cheuse pour lui que pour un autre, et je vous assure qu'il perdra beaucoup. |
Acte 1, sc. 19, CLITANDRE, phrase 1 |
21 | ÉRASTE |
Moi, qui vous parle, moi, je suis ? pr?sent l'homme de France le plus embarrass?, peut-?tre. |
Acte 1, sc. 20, ÉRASTE, phrase 1 |
22 | CLITANDRE |
Vous ne jouez presque point, non plus que Val?re. |
Acte 1, sc. 20, CLITANDRE, phrase 2 |
23 | MARTON |
Et c'est ce jeu-l? qu'il fallait d?fendre, et non pas le Lansquenet et le Pharaon, qui sont les plus beaux jeux du monde, les plus universels, qui peuvent amuser utilement trente ou quarante personnes ? la fois, et o? l'on ne saurait faire la moindre petite friponnerie. |
Acte 1, sc. 21, MARTON, phrase 3 |
24 | BELISE |
J'y ai ?t? tromp?e la premi?re, et j'y perdrai peut-?tre plus qu'un autre. |
Acte 1, sc. 25, BELISE, phrase 1 |
25 | VALÈRE |
Vous me rendez le plus heureux de tous les hommes. |
Acte 1, sc. 25, VALÈRE, phrase 1 |
26 | FRONTIN |
Mon ma?tre a plus de deux cents louis sans sa bourse ; j'ai vingt pistoles, t?chons de trouver quelque associ? pour enlever la banque. |
Acte 1, sc. 25, FRONTIN, phrase 2 |
27 | LE MARQUIS |
Une banque de plus de deux cents louis enlev?e en moins de deux tailles ? |
Acte 1, sc. 26, LE MARQUIS, phrase 1 |
28 | GARBATACASE |
Oui, Monsieur, on ne veut plus que je taille : je suis venu ponter ; quel mal y a-t-il ? cela ? |
Acte 1, sc. 26, GARBATACASE, phrase 1 |
29 |
ENSEMBLE |
Tu triomphes des plus rebelles. |
Acte 1, sc. 27, v. 59 |
30 |
ENSEMBLE |
R?duit souvent les plus cruelles |
Acte 1, sc. 27, v. 63 |
31 |
MERLIN |
Ce sont eux qui perdent le plus. |
Acte 1, sc. 27, v. 89 |