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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | DORICE |
De vous dire maintenant les consid?rations qui m'ont port?e ? cette recherche, je l'estime en quelque fa?on hors de propos, puisque cela ne se peut sans que j'y m?le un r?cit de vos louanges, dont je craindrais que le discours (quoique v?ritable et m?rit?) vous m?t quelque rougeur au front, et en l'esprit quelque petit soup?on de flatterie : toutefois il me sera bien permis de dire, que l'illustre nom que vous portez, et que vos Anc?tres ont rendu fameux depuis plusieurs si?cles ; que la noblesse de votre sang, dont l'origine se tire d'aussi loin que la naissance de cette Monarchie : que vos vertus particuli?res, dont l'?clat se va rendre le plus bel exemple qu'on puisse laisser ? la post?rit? ; et qu'enfin les perfections qui se remarquent au corps et en l'?me de C?linde font une partie des charmes qui m'ont vaincue en faveur de Floridan. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 2 |
2 | AMINTOR |
Vous l'avez bien dit que vous me feriez rougir de vos flatteries : mais, sage Dorice, laissons ? part ce qui me regarde, et demeurons d'accord que tout ce que vous avez dit de moi se rencontre en vous et en Floridan, avec bien plus d'avantage. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 1 |
3 | LUCIDOR |
Ne vous affligez plus, belle Parth?nice, mais esp?rez en cette ?ternelle vicissitude qui r?gne sur tous nos mouvements ; et souvenez-vous que de m?me que tel, dont l'exemple n'est pas loin, se flatte de la possession d'un bien dont il peut mettre la conqu?te dans le nombre des choses impossibles, de m?me aussi, tel bien souvent croit ?tre mis?rable, qui dans une heure se voit port? du centre des disgr?ces au sommet des plus hautes f?licit?s. |
Acte 2, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
4 |
HOLOFERNE |
Mais je sais bien qu'en vain cet id?le te flatte |
Acte V1, sc. 3, v. 151 |
5 | PARTHÉNICE |
C'est en vain que je me flatte de quelques restes d'esp?rance, je l'ai vu p?m? dans son sang, o? mille Amours se fussent noy?s si leur destin ne leur e?t ?t? le pouvoir de mourir : je l'ai vu sans voix et sans mouvement, mais d'un oeil ? moiti? ferm? solliciter ma vengeance, ou conjurer mon affection de le suivre en ce dernier moment. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 10 |
6 | FLORIDAN |
Mon esprit n'a pas ?t? aveugle comme mon ob?issance ; et sachez que de quelques flatteries que je l'aie entretenue, la v?rit? m'a toujours dit, que si vous lui deviez c?der en quelque chose, c'?tait en la bonne fortune seulement. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 2 |