n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
TROISIEME VOIX |
Il ne faut que s'aimer bien. |
Prologue, sc. 1, v. 19 |
2 |
TROIS VOIX ENSEMBLE |
Quand deux coeurs s'aiment bien, |
Prologue, sc. 1, v. 25 |
3 | JULIE |
Aie aussi l'oeil au guet, Nérine, et prends bien garde qu'il ne vienne personne. |
Acte 2, sc. 1, JULIE, phrase 1 |
4 | SBRIGANI |
Je veux bien épargner votre modestie ; laissons cela ; et pour commencer notre affaire, allons vite joindre notre provincial, tandis que de votre côté vous nous tiendrez prêts au besoin les autres acteurs de la comédie. |
Acte 2, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1 |
5 | ÉRASTE |
Ce qu'on dit quand on aime bien. |
Acte 2, sc. 2, ÉRASTE, phrase 1 |
6 | ÉRASTE |
Eh bien... |
Acte 2, sc. 2, ÉRASTE, phrase 1 |
7 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Hé bien, quoi ? |
Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
8 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Fort bien. |
Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
9 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
C'est bien dit. |
Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
10 | SBRIGANI |
Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
11 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
C'est fort bien fait. |
Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
12 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Il faudra bien aller faire ma Cour. |
Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
13 | SBRIGANI |
Je serai bien aise d'être avec vous pour cela, et je connais tout ce pays-ci. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
14 | ÉRASTE |
Un grand garçon bien fait. |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 2 |
15 | ÉRASTE |
Non, mais de taille bien prise. |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1 |
16 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
C'était un repas bien troussé. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
17 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Il me donna un soufflet, mais je lui dis bien son fait. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
18 | ÉRASTE |
Oui, je serai bien aise de donner quelques ordres, et vous n'avez qu'à revenir à cette maison-là. |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1 |
19 | ÉRASTE |
Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. |
Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1 |
20 | ÉRASTE |
Il fait fort bien ; un malade ne doit point vouloir guérir, que la Faculté n'y consente. |
Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1 |
21 | L APOTHICAIRE |
Assurément ; on est bien aise au moins d'être mort méthodiquement. |
Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 1 |
22 | PREMIER MÉDECIN |
La conjoncture est tout à fait heureuse, et j'ai ici un ancien de mes amis avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie. |
Acte 2, sc. 6, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
23 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Voilà, pour un jeune homme, des domestiques bien lugubres ! |
Acte 2, sc. 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
24 | PREMIER MÉDECIN |
Mangez-vous bien, Monsieur ? |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
25 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Oui, quand j'ai bien soupé. |
Acte 2, sc. 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
26 | PREMIER MÉDECIN |
Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
27 | PREMIER MÉDECIN |
Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 2 |
28 | PREMIER MÉDECIN |
Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 3 |
29 | PREMIER MÉDECIN |
Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 4 |
30 | PREMIER MÉDECIN |
Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 5 |
31 | SECOND MEDECIN |
À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. |
Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 1 |
32 | PREMIER MÉDECIN |
Voilà un diagnostique qui nous manquait pour la confirmation de son mal, et ceci pourrait bien tourner en manie. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 2 |
33 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Je vous dis que je me porte bien. |
Acte 2, sc. 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
34 | SBRIGANI |
C'est être bien ennemi de soi-même, que de fuir des remèdes aussi salutaires que les vôtres. |
Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1 |
35 | SBRIGANI |
Cependant voilà cinquante pistoles bien acquises qu'il vous fait perdre. |
Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1 |
36 | SBRIGANI |
C'est fort bien dit à vous ; et si vous m'en croyez, vous ne souffrirez point qu'il se marie, que vous ne l'ayez pansé tout votre soû[l]. |
Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1 |
37 | PREMIER MÉDECIN |
Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, après y avoir été mis ; mais je vous défends de la part de la médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. |
Acte 3, sc. 2, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
38 | ORONTE |
Je le veux bien. |
Acte 3, sc. 2, ORONTE, phrase 1 |
39 | ORONTE |
Je me porte bien. |
Acte 3, sc. 2, ORONTE, phrase 1 |
40 | ORONTE |
Hé bien ? |
Acte 3, sc. 3, ORONTE, phrase 1 |
41 | SBRIGANI |
Hé bien ? |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1 |
42 | SBRIGANI |
Voyez un peu, les mines sont bien trompeuses ! |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1 |
43 | SBRIGANI |
Voilà une méchanceté bien grande ! |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1 |
44 | SBRIGANI |
Et les hommes sont bien traîtres et scélérats ! |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 2 |
45 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Enseignez-moi, de grâce, le logis de Monsieur Oronte ; je suis bien aise d'y aller tout à l'heure. |
Acte 3, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
46 | SBRIGANI |
C'est un homme qui cherche son bien, qui tâche de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire à personne. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 2 |
47 | JULIE |
Qu'il est bien fait ! |
Acte 3, sc. 6, JULIE, phrase 4 |
48 | ORONTE |
Je voudrais bien savoir, Monsieur de Pourceaugnac, par quelle raison vous venez... |
Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1 |
49 | ORONTE |
Je voudrais bien, dis-je, savoir par quelle raison, s'il vous plaît, vous avez la hardiesse de... |
Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1 |
50 | JULIE |
Hé bien ! |
Acte 3, sc. 6, JULIE, phrase 1 |
51 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Elle voudrait bien me tenir. |
Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
52 | ORONTE |
Je vous en empêcherai bien tous deux, je vous assure. |
Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1 |
53 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
3t qu'il n'ait pas là dedans quelque morceau de judiciaire pour se conduire, pour se faire informer de l'histoire du monde, et voir en se mariant, si son honneur a bien toutes ses sûretés ? |
Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 2 |
54 | ORONTE |
Vous savez bien ce que je veux dire. |
Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1 |
55 | NERINE |
Ah sinfaron, tu m'as bien fait courir, tu ne m'écaperas mie. |
Acte 3, sc. 8, NERINE, phrase 3 |
56 | NERINE |
Tu ne te sauveras mie de mes pattes ; et en dépit de tes dains, je feray bien voir que je sis ta femme, et je te feray peindre. |
Acte 3, sc. 8, NERINE, phrase 2 |
57 | ORONTE |
Allez, vous ferez bien de le faire punir, et il mérite d'être pendu. |
Acte 3, sc. 8, ORONTE, phrase 1 |
58 | SBRIGANI |
Voilà en parler dans tous les termes ; et l'on voit bien, Monsieur, que vous êtes du métier. |
Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1 |
59 | SBRIGANI |
Il faut bien pour parler ainsi que vous ayez étudié la pratique. |
Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1 |
60 | SBRIGANI |
Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller à concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas à savoir les vrais termes de la chicane. |
Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1 |
61 | SBRIGANI |
Ah fort bien. |
Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1 |
|
62 | ÉRASTE |
Je voudrais bien le voir en cet équipage. |
Acte 4, sc. 1, ÉRASTE, phrase 1 |
63 | SBRIGANI |
Vous entendez bien ? |
Acte 4, sc. 1, SBRIGANI, phrase 2 |
64 | ÉRASTE |
Fort bien. |
Acte 4, sc. 1, ÉRASTE, phrase 1 |
65 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Voilà une justice bien injuste. |
Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
66 | SBRIGANI |
Au reste, étudiez-vous, quand je vous mènerai par la main, à bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les manières d'une personne de qualité. |
Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 2 |
67 | SBRIGANI |
Fort bien. |
Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1 |
68 | PREMIER SUISSE |
Sti diable ly vouloir troy femmes à ly tout seul ; ly est bien assez t'une. |
Acte 4, sc. 3, PREMIER SUISSE, phrase 1 |
69 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Je vous suis bien obligée, Monsieur, de m'avoir délivrée de ces insolents. |
Acte 4, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
70 | L'EXEMPT |
Voilà un visage qui ressemble bien à celui que l'on m'a dépeint. |
Acte 4, sc. 4, L'EXEMPT, phrase 2 |
71 | SBRIGANI |
Ne perdez point de temps ; je vous aime tant, que je voudrais que vous fussiez déjà bien loin. |
Acte 4, sc. 5, SBRIGANI, phrase 1 |
72 | ÉRASTE |
On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. |
Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 5 |
73 | JULIE |
Hé bien oui, j'ai conçu de l'amour pour lui, et je l'ai voulu suivre, puisque mon père me l'avait choisi pour époux. |
Acte 4, sc. 7, JULIE, phrase 1 |