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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
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1 | CLITIDAS |
Est-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribué à nous défaire de ce déluge de barbares qui ravageait la Grèce ? |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
2 | CLITIDAS |
Taisons-nous, voici tout le monde. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
3 | ARISTIONE |
Prince, je ne puis me lasser de le dire, il n'est point de spectacle au monde qui puisse le disputer en magnificence à celui que vous venez de nous donner. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 1 |
4 | ARISTIONE |
Je crois que nous n'y verrons rien que de fort agréable, et certes il faut avouer que la campagne a lieu de nous paraître belle, et que nous n'avons pas le temps de nous ennuyer dans cet agréable séjour qu'ont célébré tous les poètes sous le nom de Tempé. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 1 |
5 | ARISTIONE |
Car enfin, sans parler des plaisirs de la chasse que nous y prenons à toute heure, et de la solennité des jeux Pythiens que l'on y célèbre tantôt, vous prenez soin l'un et l'autre de nous y combler de tous les divertissements qui peuvent charmer les chagrins des plus mélancoliques. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 2 |
6 | ARISTIONE |
Ce titre n'a rien qui me choque, puisque, de mon consentement, je me suis exposée à le recevoir, c'est un faible de notre sexe, dont grâce au Ciel, je suis exempte, et je ne m'embarrasse point de ces grandes disputes d'âge, sur quoi nous voyons tant de folles. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 3 |
7 | ARISTIONE |
La pudeur peut-être l'empêche de s'expliquer à vous et à moi, servons-nous de quelque autre pour découvrir le secret de son coeur. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 1 |
8 | ERIPHILE |
Qu'aux personnes comme nous qui sommes toujours accablées de tant de gens, un peu de solitude est parfois agréable, et qu'après mille impertinents entretiens, il est doux de s'entretenir avec ses pensées ! |
Acte 2, sc. 5, ERIPHILE, phrase 2 |
9 | ERIPHILE |
Aussi est-ce à vous seule qu'on voit avoir recours toutes les muses nécessitantes ; vous êtes la grande protectrice du mérite incommodé, et tout ce qu'il y a de vertueux indigents au monde va débarquer chez nous. |
Acte 2, sc. 5, ERIPHILE, phrase 2 |
10 | ARISTIONE |
On enchaîne pour nous ici tant de divertissements les uns aux autres, que toutes nos heures sont retenues, et nous n'avons aucun moment à perdre, si nous voulons les goûter tous. |
Acte 4, sc. 5, ARISTIONE, phrase 1 |
11 | ARISTIONE |
Entrons vite dans le bois, et voyons ce qui nous y attend ; ce lieu est le plus beau du monde, prenons vite nos places. |
Acte 4, sc. 5, ARISTIONE, phrase 2 |
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12 | IPHICRATE |
Cela s'appelle, Madame, un fort honnête compliment pour nous refuser tous deux. |
Acte 6, sc. 1, IPHICRATE, phrase 1 |
13 | IPHICRATE |
C'est-à-dire, Madame, qu'il nous faut faire notre cour à Sostrate ? |
Acte 6, sc. 1, IPHICRATE, phrase 1 |
14 | ARISTIONE |
Laissons cela, nous trouverons moyen de terminer l'irrésolution de ma fille. |
Acte 6, sc. 1, ARISTIONE, phrase 1 |
15 | ANAXARQUE |
J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. |
Acte 6, sc. 1, ANAXARQUE, phrase 2 |
16 | ERIPHILE |
Mais, Seigneur Anaxarque, voyez-vous si clair dans les destinées, que vous ne vous trompiez jamais, et ces prospérités, et cette gloire que vous dites que le Ciel nous promet, qui en sera caution, je vous prie ? |
Acte 6, sc. 1, ERIPHILE, phrase 1 |
17 | TIMOCLES |
Peut-on contester sur cette matière les incidents célèbres, dont les histoires nous font foi ? |
Acte 6, sc. 1, TIMOCLES, phrase 1 |
18 | SOSTRATE |
Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? |
Acte 6, sc. 1, SOSTRATE, phrase 7 |
19 | ARISTIONE |
Quittons ce discours, et qu'on nous laisse un moment. |
Acte 6, sc. 1, ARISTIONE, phrase 1 |
20 | ARISTIONE |
N'auriez-vous point dans l'âme quelque inclination secrète que vous ne voulez pas nous dire ? |
Acte 8, sc. 1, ARISTIONE, phrase 3 |
21 | ARISTIONE |
Ma fille, quel spectacle s'offre à nos yeux, quelque Divinité descend ici, et c'est la Déesse Vénus qui semble nous vouloir parler. |
Acte 8, sc. 1, ARISTIONE, phrase 3 |
22 | ARISTIONE |
Après cela, nous n'avons plus rien à faire, qu'à recevoir ce qu'ils s'apprêtent à nous donner, et vous venez d'entendre distinctement leur volonté. |
Acte 8, sc. 2, ARISTIONE, phrase 2 |
23 | ANAXARQUE |
Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. |
Acte 8, sc. 3, ANAXARQUE, phrase 2 |
24 | ERIPHILE |
Qu'il approche, Cléonice, et qu'on nous laisse seuls un moment. |
Acte 8, sc. 4, ERIPHILE, phrase 1 |
25 | CLITIDAS |
J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. |
Acte 10, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
26 | CLITIDAS |
Le sanglier mal morigéné, s'est impertinemment détourné contre nous ; nous étions là deux, ou trois misérables qui avons pâli de frayeur, chacun gagnait son arbre, et la Princesse sans défense demeurait exposée à la furie de la bête, lorsque Sostrate a paru, comme si les Dieux l'eussent envoyé. |
Acte 10, sc. 1, CLITIDAS, phrase 4 |
27 | CLITIDAS |
C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. |
Acte 10, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
28 | ARISTIONE |
Je vois, ma fille, que vous savez déjà tout ce que nous pourrions vous dire. |
Acte 10, sc. 2, ARISTIONE, phrase 1 |
29 | ARISTIONE |
Vous voyez que les Dieux se sont expliqués bien plus tôt que nous n'eussions pensé ; mon péril n'a guère tardé à nous marquer leurs volontés, et l'on connaît assez que ce sont eux qui se sont mêlés de ce choix, puisque le mérite tout seul brille dans cette préférence. |
Acte 10, sc. 2, ARISTIONE, phrase 2 |
30 | IPHICRATE |
Et quelle justice, Madame, auriez-vous pu nous faire de lui, si vous la faites si peu à notre rang, dans le choix que vous embrassez ? |
Acte 10, sc. 4, IPHICRATE, phrase 1 |
31 | TIMOCLES |
Oui, Madame, nous nous sommes soumis à ce qu'ils pourraient décider entre le Prince Iphicrate et moi, mais non pas à nous voir rebutés tous deux. |
Acte 10, sc. 4, TIMOCLES, phrase 1 |
32 | IPHICRATE |
Oui, oui, Madame, nous nous en souviendrons, mais peut-être aussi vous souviendrez-vous que deux Princes outragés ne sont pas deux ennemis peu redoutables. |
Acte 10, sc. 4, IPHICRATE, phrase 1 |
33 | TIMOCLES |
Peut-être, Madame, qu'on ne goûtera pas longtemps la joie du mépris que l'on fait de nous. |
Acte 10, sc. 4, TIMOCLES, phrase 1 |
34 | ARISTIONE |
Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en verrons pas avec moins de tranquillité la fête des jeux Pythiens. |
Acte 10, sc. 4, ARISTIONE, phrase 1 |
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