n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | ARLEQUIN |
Enfin je suis ici à couvert des impertinences dont Paris est rempli, et je trouve que ce n'est qu'avec les animaux qu'on se défait de la férocité qu'on a contractée avec les hommes. |
Acte 2, sc. 1, ARLEQUIN, phrase 15 |
2 | COLOMBINE |
Il y a huit jours, Monsieur, que je suis sortie de Paris, pour chercher un scélérat, un parjure, un perfide... |
Acte 2, sc. 2, COLOMBINE, phrase 1 |
3 | ARLEQUIN |
Quoi, ma mie, vous partez exprès de Paris, pour chercher un malhonnête homme ? |
Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 1 |
4 | ARLEQUIN |
Si j'avais à chercher un perfide, un parjure, un scélérat, sans aucun frais de quête j'irais tout droit à Paris. |
Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 3 |
5 | OCTAVE |
Mais ne vois-je pas Scaramouche que j'avais laissé à Paris pour m'en apporter des nouvelles ? |
Acte 2, sc. 3, OCTAVE, phrase 4 |
6 | OCTAVE |
Mais comment veux-tu qu'elle soit ici, puisque je l'ai laissée à Paris ? |
Acte 2, sc. 3, OCTAVE, phrase 1 |
7 | SCARAMOUCHE |
Diable, une fille de Paris un peu jolie, fait bien du chemin en peu de temps. |
Acte 2, sc. 3, SCARAMOUCHE, phrase 1 |
8 | SCARAMOUCHE |
Cela veut dire, Monsieur, que le lendemain de votre départ de Paris, Colombine monta à cheval pour vous suivre. |
Acte 2, sc. 3, SCARAMOUCHE, phrase 1 |
9 | ARLEQUIN |
Hé bien, Monsieur Disanvray, qu'y a-t-il de nouveau à Paris ? |
Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 1 |
10 | MONSIEUR DISANVRAY |
À quel changement vous attendez-vous depuis un mois que vous êtes hors de Paris ? |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DISANVRAY, phrase 3 |
11 | MONSIEUR DISANVRAY |
Mais sans entrer dans un si grand détail, paris est à peu près de même que vous l'avez laissé ; les hommes y sont fourbes, avides, âpres à l'argent, peu sensibles aux lois de l'honneur, et sacrifiant tout à leur intérêt. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DISANVRAY, phrase 2 |
12 | ARLEQUIN |
Oh, oh, point de Coquettes à Paris ? |
Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 1 |
13 | MONSIEUR DISANVRAY |
C'est une chose déplorable que de voir la disette d'hommes qui règne à Paris, et la cherté dont ils sont. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DISANVRAY, phrase 1 |
14 | LE DOCTEUR |
Monsieur, comme vous savez qu'on ne fait plus rien dans les Provinces, et que Paris est le seul Théâtre où l'on peut paraître un peu à l'avantage, je vais m'y établir avec ma famille, et je n'ai pas voulu passer par ces lieux, sans voir un Philosophe qui fait autant de bruit que vous, Monsieur. |
Acte 2, sc. 5, LE DOCTEUR, phrase 1 |
15 | ARLEQUIN |
Mais qui êtes-vous pour aller à Paris avec tant de confiance ? |
Acte 2, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 2 |
16 | ARLEQUIN |
Vous allez donc à Paris faire fortune, vous courez après quelque établissement considérable ? |
Acte 2, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 2 |
17 | LE DOCTEUR |
J'ai deux ou trois Ouvrages fins, prêts à mettre sous la Presse, et je ne serai pas plutôt arrivé à Paris, que les Libraires de ce pays-là, qui sont connaisseurs, riches et honnêtes gens, viendront au devant de moi m'offrir tout ce que je voudrai de mes Livres. |
Acte 2, sc. 5, LE DOCTEUR, phrase 2 |
18 | ARLEQUIN |
Hé, mon ami, quand vous serez à Paris, que les choses vous paraîtront différentes de ce que vous les avez vues de votre Province ! |
Acte 2, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 3 |
19 | LE DOCTEUR |
C'est ma famille, Monsieur, et j'ai encore un fils à Paris, qui est à ce qu'on m'a dit, dans un poste fort éclairant. |
Acte 2, sc. 5, LE DOCTEUR, phrase 1 |
20 | SCARAMOUCHE |
Ah, Monsieur, si tous ces bonnes gens qui ont du mérite, qui savent tant de choses, ne savent pas faire fortune à Paris, que ferai-je donc, moi ? |
Acte 2, sc. 5, SCARAMOUCHE, phrase 1 |
21 | ARLEQUIN |
Ah, mon cher, viens que je t'embrasse ; tu es né pour Paris, tu es né pour une grande fortune ? |
Acte 2, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 2 |
22 | ARLEQUIN |
Mon ami, si j'avais eu un noble penchant pour la bagatelle, je ne serais pas ici, je serais à Paris dans une fortune éclatante. |
Acte 2, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 6 |
23 | ARLEQUIN |
C'est un pays où l'on ne respire que bagatelle, le sérieux y est marchandise de contrebande, et la bagatelle y est si universellement répandue, qu'on peut dire qu'à proprement parler, Paris n'est qu'une grande bagatelle. |
Acte 2, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 1 |
24 | LA COMTESSE |
Savez-vous ce que c'est pour une jolie femme, d'être huit jours hors de Paris ? |
Acte 2, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 3 |
25 | LA COMTESSE |
Une femme comme moi hors de Paris, c'est un poisson hors de l'eau. |
Acte 2, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 4 |
26 | LA COMTESSE |
Me fera-t-il comprendre que si je donne à jouer dans un vieux château qui menace ruine, et qui est à vingt lieues de Paris, j'aurai tous les jours vingt coupeurs aux quatre pistoles ? |
Acte 2, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 2 |
27 | ARLEQUIN |
Ne voyez-vous pas que Madame ne veut se promener que dans les rues de Paris ? |
Acte 2, sc. 1, ARLEQUIN, phrase 1 |
28 | ARLEQUIN |
Moi qui ai souvent vu avec chagrin, la Comédie bien solitaire à Paris, je sens que je serais ravi de la voir bien fréquentée dans un désert. |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 2 |
29 | PIERROT |
Le Coche de Paris veut vous voir, le ferai-je entrer ? |
Acte 2, sc. 5, PIERROT, phrase 2 |
30 | ARLEQUIN |
Le Coche de Paris ? |
Acte 2, sc. 5, ARLEQUIN, phrase 1 |
31 | PIERROT |
Oui le Coche de Paris ? |
Acte 2, sc. 5, PIERROT, phrase 1 |
32 | PIERROT |
C'est-à-dire, non pas celui de Paris, mais qui va à Paris, et ce n'est pas le Coche qui prétend avoir l'honneur de vous parler, ce sont les gens qui sont dedans ? |
Acte 2, sc. 5, PIERROT, phrase 2 |
33 | ARLEQUIN |
Mais qu'allez-vous chercher toutes deux à Paris. |
Acte 2, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 1 |
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34 | ARLEQUIN |
Je vous avertis par avance que je veux une ville, qui ne ressemble en rien à Paris, où l'on ne paye point de Boues ni de Lanternes, et dont les rues ne servent que pour les chevaux, les mulets, les crocheteurs, et les autres bêtes de voiture. |
Acte 2, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 3 |
35 | ARLEQUIN |
Tenez, depuis que vous avez inventé à Paris et à la Campagne, ces larges gouttières en forme de Corridor autour des mansardes, les jolies femmes ne logent plus qu'au grenier, et les hommes comme des chats passent la nuit sur les gouttières. |
Acte 2, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 4 |
36 | ARLEQUIN |
Voilà-t-il pas Paris tout revenu ? |
Acte 2, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 2 |
37 | LE LIBRAIRE |
Je n'ai jamais manqué de coeur, Dieu merci, et j'ai bien autant d'ambition qu'aucun Libraire de Paris. |
Acte 3, sc. 4, LE LIBRAIRE, phrase 2 |
38 | ARLEQUIN |
Je vous rends grâces, je vous ai déjà dit que vous pouvez les porter à Paris. |
Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 1 |
39 | ARLEQUIN |
À Paris, à Paris. |
Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 1 |
40 | ARLEQUIN |
Hé je les défie d'être plus poupines et plus musquées que quelques-uns de nos jeunes sénateurs de Paris. |
Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 1 |
41 | MACINE |
J'ai pourtant ouï dire à une Madame de Paris, qu'une Procureuse de ses amies avait un habit de velours vert cramoisi, dont elle retirait cinq cent bonnes livres de rente, bon an mal an. |
Acte 3, sc. 8, MACINE, phrase 2 |
42 | COLOMBINE |
Si cette loi s'observait à Paris, les deux tiers des Carrosses resteraient sous la remise. |
Acte 3, sc. 9, COLOMBINE, phrase 1 |
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