n |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
UN TRITON |
Neptune, le grand dieu, Neptune avec sa Cour |
Acte 1, sc. 2, v. 16 |
2 |
CHOEUR |
Et pour faire bient?t une haute fortune, |
Acte 1, sc. 2, v. 44 |
3 |
CHOEUR |
Il ne faut rien qu'avoir la faveur de NEPTUNE. |
Acte 1, sc. 2, v. 45 |
4 |
CHOEUR |
Mais le Neptune est constant. |
Acte 1, sc. 2, v. 49 |
5 |
CHOEUR |
C'est le moyen d'avoir Neptune favorable. |
Acte 1, sc. 2, v. 51 |
6 | SOSTRATE |
Non, Sostrate, je ne vois rien o? tu puisses avoir recours, et tes maux sont d'une nature ? ne te laisser nulle esp?rance d'en sortir. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
7 | CLITIDAS |
Voil? des soupirs qui veulent dire quelque chose, et ma conjecture se trouvera v?ritable. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
8 | SOSTRATE |
Sur quelles chim?res, dis-moi, pourrais-tu b?tir quelque espoir, et que peux-tu envisager, que l'affreuse longueur d'une vie malheureuse, et des ennuis ? ne finir que par la mort. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
9 | SOSTRATE |
O? vas-tu, Clitidas ? |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
10 | SOSTRATE |
Je me figure assez, sans la voir, cette magnificence, et tant de gens d'ordinaire s'empressent ? porter de la confusion dans ces sortes de f?tes, que j'ai cru ? propos de ne pas augmenter le nombre des importuns. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
11 | SOSTRATE |
J'avoue que je n'ai pas naturellement grande curiosit? pour ces sortes de choses. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
12 | SOSTRATE |
Que voudrais-tu que j'y pusse avoir ? |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
13 | SOSTRATE |
Que tu es fou, Clitidas. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
14 | SOSTRATE |
Sur quoi prends-tu cette pens?e. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
15 | CLITIDAS |
J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est ent?t?e ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
16 | SOSTRATE |
Clitidas ; j'avoue que je ne puis cacher mon trouble, et tu me frappes d'un coup de foudre. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 2 |
17 | SOSTRATE |
Si, par quelque aventure, tu as pu d?couvrir le secret de mon coeur, je te conjure au moins de ne le r?v?ler ? qui que ce soit, et surtout de le tenir cach? ? la belle princesse dont tu viens de dire le nom. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 2 |
18 | SOSTRATE |
La bassesse de ma fortune, dont il pla?t au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes d?sirs une distance si f?cheuse, la concurrence de deux princes appuy?s de tous les grands titres qui peuvent soutenir les pr?tentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, ? tous moments, la gloire de sa conqu?te, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se d?clarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable o? ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
19 | CLITIDAS |
Ma conjecture est fond?e. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
20 | ARISTIONE |
Cette f?te a eu des ornements qui l'emportent sans doute sur tout ce que l'on saurait voir, et elle vient de produire ? nos yeux quelque chose de si noble, de si grand et de si majestueux, que le Ciel m?me ne saurait aller au del?, et je puis dire assur?ment qu'il n'y a rien dans l'univers qui s'y puisse ?galer. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 2 |
21 | ARISTIONE |
Je souffre qu'on me loue de ma sinc?rit?, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le m?rite et la vertu, je puis t?ter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque v?rit? qui s'y p?t rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en go?ter la louange, quand on est m?re d'une fille comme la mienne. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 2 |
22 | ERIPHILE |
Qu'aux personnes comme nous qui sommes toujours accabl?es de tant de gens, un peu de solitude est parfois agr?able, et qu'apr?s mille impertinents entretiens, il est doux de s'entretenir avec ses pens?es ! |
Acte 2, sc. 5, ERIPHILE, phrase 2 |
23 | ERIPHILE |
Aussi est-ce ? vous seule qu'on voit avoir recours toutes les muses n?cessitantes ; vous ?tes la grande protectrice du m?rite incommod?, et tout ce qu'il y a de vertueux indigents au monde va d?barquer chez nous. |
Acte 2, sc. 5, ERIPHILE, phrase 2 |
24 | ERIPHILE |
D'o? viens-tu ? |
Acte 4, sc. 2, ERIPHILE, phrase 2 |
25 | ERIPHILE |
Ne trouves-tu pas ces lieux les plus charmants du monde ? |
Acte 4, sc. 2, ERIPHILE, phrase 1 |
26 | ERIPHILE |
Tu as eu tort de lui dire cela, et tu devais l'?couter. |
Acte 4, sc. 2, ERIPHILE, phrase 1 |
27 | ERIPHILE |
Tu as bien fait. |
Acte 4, sc. 2, ERIPHILE, phrase 1 |
28 | SOSTRATE |
J'ai une excuse, Madame, pour oser interrompre votre solitude, et j'ai re?u de la Princesse votre m?re une commission qui autorise la hardiesse que je prends maintenant. |
Acte 4, sc. 3, SOSTRATE, phrase 1 |
29 | SOSTRATE |
C'est une chose, Madame, dont vous ne serez point importun?e par moi, et je ne saurais me r?soudre ? presser une princesse qui sait trop ce qu'elle a ? faire. |
Acte 4, sc. 3, SOSTRATE, phrase 1 |
30 | SOSTRATE |
Petit gar?on, que tu es venu ? propos. |
Acte 4, sc. 4, SOSTRATE, phrase 2 |
31 |
TIRCIS |
Et toujours infortun?. |
Acte 5, sc. 2, v. 68 |
32 |
PREMIER SATYRE |
Quoi ? Tu me fuis ingrate, et je te vois ici |
Acte 5, sc. 5, v. 165 |
33 | ARISTIONE |
J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument ? sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, ? la proposition que vous me faites. |
Acte 6, sc. 1, ARISTIONE, phrase 1 |
34 | SOSTRATE |
Peut-?tre ai-je un ami qui br?le sans oser le dire, d'une flamme respectueuse pour les charmes divins dont vous ?tes ?pris. |
Acte 6, sc. 1, SOSTRATE, phrase 3 |
35 | SOSTRATE |
Ne cherchez point, de gr?ce, ? me rendre odieux aux personnes qui vous ?coutent ; je sais me conna?tre, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques o? leur fortune leur permet d'aspirer. |
Acte 6, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
36 | ANAXARQUE |
Mais enfin, quand je vous aurai fait voir ce que le Ciel vous marque, vous vous r?glerez l?-dessus, ? votre fantaisie, et ce sera ? vous ? prendre la fortune de l'un, ou de l'autre choix. |
Acte 6, sc. 1, ANAXARQUE, phrase 2 |
37 | ERIPHILE |
Le Ciel, Anaxarque, me marquera les deux fortunes qui m'attendent ? |
Acte 6, sc. 1, ERIPHILE, phrase 1 |
38 | IPHICRATE |
La v?rit? de l'astrologie est une chose incontestable, et il n'y a personne qui puisse disputer contre la certitude de ses pr?dictions. |
Acte 6, sc. 1, IPHICRATE, phrase 1 |
39 | IPHICRATE |
Cent aventures pr?dites arrivent tous les jours, qui convainquent les plus opini?tres. |
Acte 6, sc. 1, IPHICRATE, phrase 1 |
40 | SOSTRATE |
Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magn?tique et de vertu occulte, sont si subtiles et d?licates, qu'elles ?chappent ? mon sens mat?riel, et sans parler du reste, jamais il n'a ?t? en ma puissance de concevoir comme on trouve ?crit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularit?s de la fortune du moindre homme. |
Acte 6, sc. 1, SOSTRATE, phrase 6 |
41 | ARISTIONE |
Tourner vers vous toutes mes pens?es, vous pr?f?rer ? toutes choses, et fermer l'oreille en l'?tat o? je suis, ? toutes les propositions que cent princesses en ma place ?couteraient avec biens?ance, tout cela vous doit assez persuader que je suis une bonne m?re, et que je ne suis pas pour recevoir avec s?v?rit? les ouvertures que vous pourriez me faire de votre coeur. |
Acte 8, sc. 1, ARISTIONE, phrase 2 |
42 |
VÉNUS |
Et pour te voir un gendre, illustre et fortun?, |
Acte 8, sc. 2, v. 240 |
43 |
VÉNUS |
Leur main te veut marquer le choix que tu dois faire ; |
Acte 8, sc. 2, v. 241 |
44 | ANAXARQUE |
Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratag?me a r?ussi, notre V?nus a fait des merveilles ; et l'admirable ing?nieur qui s'est employ? ? cet artifice, a si bien dispos? tout, a coup? avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien cach? ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajust? ses lumi?res, et habill? ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent ?t? tromp?s. |
Acte 8, sc. 3, ANAXARQUE, phrase 2 |
45 | ANAXARQUE |
Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voil? mon fils notre fortune faite. |
Acte 8, sc. 3, ANAXARQUE, phrase 2 |
46 | ERIPHILE |
Si ce n'?tait le rang o? le Ciel m'a fait na?tre, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas ?t? malheureuse, et que cent fois je lui ai souhait? l'appui d'une fortune qui p?t mettre pour elle en pleine libert? les secrets sentiments de mon ?me. |
Acte 8, sc. 4, ERIPHILE, phrase 3 |
47 | ERIPHILE |
Ce n'est pas, Sostrate, que le m?rite seul n'ait ? mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne pr?f?re les vertus qui sont en vous ? tous les titres magnifiques, dont les autres sont rev?tus. |
Acte 8, sc. 4, ERIPHILE, phrase 4 |
48 | SOSTRATE |
Si elles m'ont fait na?tre dans un rang beaucoup moins ?lev? que mes d?sirs, elles m'ont fait na?tre assez heureux pour attirer quelque piti? du coeur d'une grande princesse ; et cette piti? glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. |
Acte 8, sc. 4, SOSTRATE, phrase 3 |
49 | ERIPHILE |
Que viens-tu me dire ? |
Acte 10, sc. 1, ERIPHILE, phrase 2 |
50 | ERIPHILE |
Que tu es cruel ! |
Acte 10, sc. 1, ERIPHILE, phrase 1 |
51 | ERIPHILE |
Ne me tiens point dans l'inqui?tude : qu'est-ce que tu viens m'annoncer ? |
Acte 10, sc. 1, ERIPHILE, phrase 1 |
52 | ERIPHILE |
Qu'as-tu ? me dire de Sostrate ? |
Acte 10, sc. 1, ERIPHILE, phrase 2 |
53 | CLITIDAS |
Une aventure merveilleuse, o? personne ne s'attendait. |
Acte 10, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
54 | CLITIDAS |
C'est promptement, de vrai, que j'ach?verai, car un peu de poltronnerie m'a emp?ch? de voir tout le d?tail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautr? dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son lib?rateur, et l'?poux digne et fortun? que les Dieux lui marquaient pour vous. |
Acte 10, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
55 | ERIPHILE |
Clitidas, pouvais-tu m'en donner une qui me p?t ?tre plus agr?able ? |
Acte 10, sc. 1, ERIPHILE, phrase 2 |
56 | SOSTRATE |
N'est-ce point ici quelque songe, tout plein de gloire dont les Dieux me veuillent flatter, et quelque r?veil malheureux ne me replongera-t-il point dans la bassesse de ma fortune ? |
Acte 10, sc. 2, SOSTRATE, phrase 2 |
57 | CLÉONICE |
Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abus?, l'un et l'autre Prince, par l'esp?rance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est r?pandu de votre aventure, ils ont fait ?clater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-l?, que de paroles en paroles, les choses se sont ?chauff?es, et il en a re?u quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. |
Acte 10, sc. 3, CLÉONICE, phrase 1 |
58 | ARISTIONE |
Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de gr?ce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honn?tet? qu'il m'est possible, de donner ? votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous pla?t, que Sostrate est rev?tu d'un m?rite, qui s'est fait conna?tre ? toute la Gr?ce, et que le rang o? le ciel l'?l?ve aujourd'hui va remplir toute la distance qui ?tait entre lui et vous. |
Acte 10, sc. 4, ARISTIONE, phrase 1 |