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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | BELLE OMBRE |
Quoi que le personnage que je joue ? cette porte, ne soit pas le plus honorable, il est pourtant le plus utile, et comme il fait la part ? mes compagnons, je n'ai pas la m?moire si mauvaise, que j'oublie ? faire la mienne bonne ; mais le malheur est, que mon industrie ne trouve point o? agir pleinement, ? cause de l'humeur de ces habitants, plus froide que la saison o? nous sommes, de sorte que si ce d?sordre continue, BELLE OMBRE, je pense que le meilleur sera de nous y tenir, c'est ? dire, d'aller revoir les clochers de notre ville, et demeurer ? la maison clos et couvert de peur du h?le. Mais voici notre tambour et notre Arlequin revenus, et je pense puisque je ne vois venir personne, que le bruit qu'ils ont fait par les rues, n'aura pas ?t? plus persuasif, que les menteries de l'affiche. |
Acte 2, sc. 1, BELLE OMBRE, phrase 3 |
2 | ARLEQUIN |
Nous pouvons bien bander notre caisse, et notre tambour d?bander la sienne : car d?sormais je ne vois point d'apparence que nous fassions rien ici, il n'est grande ni petite rue, que nous n'ayons visit?e quatre fois, avec plus de soin, que si nous eussions eu ordre du Magistrat de faire la patrouille : mais le tout inutilement, et puissai-je ne souper d'aujourd'hui, ? voir le peu d'?motion que ma pr?sence leur apporte, si l'on ne dirait que je suis bourgeois comme eux, ou qu'ils font tous arlequins comme moi. |
Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 1 |
3 | ARLEQUIN |
Il n'est pas jusqu'aux petits enfants, qui ne soient fols ? force d'?tre sages, et je puis dire sans vanit?, que jamais homme de ma condition ne se vit si mal accompagn?, j'ai m?me plus fait que ne porte ma commission, car ce que les affiches leur montrent par les yeux, j'ai t?ch? de le leur apprendre par les oreilles, et cette ville n'a point de carrefour, o? je n'ai fait le crieur public ; mais je pense qu'ils ont tous voyag? en Egypte, et que le bruit des cataractes du Nil, leur a d?rob? l'ou?e. |
Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 2 |
4 | ARLEQUIN |
Oui ; et plus v?ritable ? mon grand regret, que celle de Pline, qui rapporte ce que je viens de dire : car il est indubitable, que nous ne gagnerons rien ici. |
Acte 2, sc. 3, ARLEQUIN, phrase 1 |
5 | BELLE FLEUR |
Je meure si elle n'habille ses raisons de bonne gr?ce ; et bien que cinq heures aient sonn?, depuis qu'elle parle, je m'?tais r?solu de ne l'interrompre point ; mais puisqu'une femme a pu s'imposer silence elle-m?me, faisons en autant, et, rentrons ; et bien que nous ayons accoutum? ailleurs d'avoir achev? ? cette heure, ne laisse pas Belle-Ombre, de te tenir encore quelque temps ? la porte ; car peut-?tre, ce que nous jugeons stupidit?, ne se trouvera que paresse, et le bien ne vient jamais tard, quand il arrive. |
Acte 2, sc. 3, BELLE FLEUR, phrase 1 |
6 | MONSIEUR DE BLANDIMARE |
J'ai tir? la preuve de ce que je dis, dans notre famille m?me, car feu mon fr?re d'Ollinville que vous connaissiez, mon h?te, n'a laiss? qu'un fils ? sa mort, h?ritier de tous ses biens, et des miens encore, puisque je ne marierai jamais qui suivant les caprices qui l'emportent loin de la raison, a d?j? fait mille saillies. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 3 |
7 | MONSIEUR DE BLANDIMARE |
Les Lettres o? nous le destinions, lui ont sembl? une occupation trop basse, et trop endormie, pour sa vivacit?, il a voulu porter les armes, et le faisant, a couru toute l'Europe : et certes comme ce m?tier n'?tait pas indigne de sa naissance, nous supportions son erreur, mais lorsque nous pensions qu'il d?t faire sa retraite, il est reparti de nouveau, sans que nous ayons pu d?couvrir sa route, et mon fr?re m'ayant suppli? en mourant, d'avoir foin d'en faire la recherche, il n'est forme de vie o? la d?bauche puisse r?duire un jeune homme, dans laquelle je n'ai t?ch? de le rencontrer : mais tout inutilement, de sorte qu'ennuy? d'un si long voyage, enfin me voici dans Lyon, mais si las, qu'il ne m'est pas possible d'en partir de deux ou trois jours, pour revoir apr?s notre ville, la plus belle du monde, Paris. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 4 |
8 | MONSIEUR DE BLANDIMARE |
Qu'on apporte ? laver, nous ne faisons plus rien ? table. |
Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1 |
9 | MONSIEUR DE BLANDIMARE |
Vous n'avez pas mal choisi, pour rencontrer mon approbation car ce gentilhomme dont vous parlez, est ? mon gr? un de ceux qui portent une ?p?e, qui s'aide le mieux d'une plume: mais commencez quand il vous plaira. |
Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1 |
10 |
TANCRÈDE |
Ton abord m?prisant, en porte la fa?on. |
Acte 3, sc. 2, v. 17 |
11 |
CLORICE |
Enflamm? d'un d?pit, que tu portes dans l'?me, |
Acte 3, sc. 2, v. 36 |
12 | BELLE ÉPINE |
C'est ? vous d'ordonner tout ce qui vous plaira dans la Troupe : mais craignant de vous apporter de l'importunit?, nous allons vous donner le bonsoir. |
Acte 3, sc. 3, BELLE ÉPINE, phrase 1 |