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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE GÉNIE UNIVERSEL |
Le G?nie de ces for?ts vous portera la parole des d?put?s des autres nations ?trang?res qui n'ont encore eu aucun commerce avec l'Europe ; enfin quelques pauvres esclaves viendront aussi ? leur tour vous rendre leurs hommages quand ils auront un peu surmont? la honte et la crainte, qui les tiennent encore cach?s dans l'obscurit? de ce bois. |
Acte 1, sc. 1, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 2 |
2 |
QUATRIÈME FRANÇAIS |
Saillir une c?leste flamme. |
Acte 1, sc. 2, v. 36 |
3 | LA NATION HURONNE |
Mon fr?re, l'Algonquin, que je reconnais comme mon ancien, et sur les terres duquel vous commandez, vous expliquera mieux que moi les sentiments communs de nos coeurs. |
Acte 1, sc. 3, LA NATION HURONNE, phrase 4 |
4 | LA NATION ALGONQUINE |
Avant ce bonheur je vous puis dire avec v?rit?, que la mis?re, sans consolation, m'?tait comme naturelle : la guerre, les maladies et la famine, ?taient les compagnes les plus fid?les que j'eusse avec moi d?s le berceau. |
Acte 1, sc. 3, LA NATION ALGONQUINE, phrase 2 |
5 | LA NATION ALGONQUINE |
Je laisse aux ?mes l?ches et aux femmes les larmes de tristesse et de joie. |
Acte 1, sc. 3, LA NATION ALGONQUINE, phrase 4 |
6 | LE GÉNIE INTERPRÈTE |
Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus ?loign?e, nous ?tant rencontr?s tous deux heureusement dans le m?me dessein ? la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une esp?ce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coup? en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agr?able qu'un homme incomparable ?tait arriv? en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces for?ts, aussi grands dans le ciel, que lui-m?me est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE, phrase 1 |
7 | LE GÉNIE INTERPRÈTE |
Depuis que nous souffrons les rigueurs de la cruaut? des Iroquois, nous nous regardons tous comme des victimes destin?es au feu et aux flammes, qui ont d?j? d?vor? une grande partie de nos compatriotes ; mais nous nous promettons aujourd'hui ce bien, et cet avantage de votre venue, ? grand Onontio, que tous ces feux de cruaut?, qui nous environnent, seront enti?rement ?teints, ou plut?t se changeront d?sormais en des feux de joie. Si le ciel nous fait une fois cette faveur, par vos m?rites et par l'heureux succ?s de vos armes, nos richesses immenses des castors descendront jusques ? vous tous les ans, et ensuite votre z?le et votre charit? envers tant de pauvres abandonn?s, nous procureront r?ciproquement des personnes, qui nous ouvrent ici, parmi nous, les tr?sors des richesses ?ternelles. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE, phrase 2 |