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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE MALIN |
O? vas-tu donc comme ?a, cocher de hasard, avec un ?quipage de pacotille. |
Acte 1, sc. 1, LE MALIN, phrase 1 |
2 | LE COCHER |
Qui qui lui parle ? ce faux malin ; t'en as l'uniforme et, v'l? tout ; les hommes font les babils, mais l'habit ne fait pas l'homme ; tu n'es ni gros ni lourd, et si tu ne tais pas ta gueule, tu vas voir avec queu brosse je m'?trille. |
Acte 1, sc. 1, LE COCHER, phrase 1 |
3 | LE MALIN |
Vois-tu ces bras-l?, c'est de la bonne acier, et si tu fais l'insolent, tu vas voir comment je mouche. |
Acte 1, sc. 1, LE MALIN, phrase 2 |
4 | LE COCHER |
Va donc, malin de carnaval, je vois ben pourquoi tu m'attaques i c'est pour d?gueuler ton cat?chisme ; eh ben commence et tu verras si j'sommes dans l'cas de t'r?pondre. |
Acte 1, sc. 1, LE COCHER, phrase 1 |
5 | LE MALIN |
M'entreprendre avec toi, cocher de fabrique, va apprendre ? manier ton ?trille, ruineux de loueux de voitures ; ce serait trop d'honneur ? te faire, et comme j'ne ve veux pas perdre mon temps davantage avec un garnement de ton esp?ce, continue ? brouter la faignante compagnie, chacun dans sa circonf?rence. |
Acte 1, sc. 1, LE MALIN, phrase 1 |
6 |
LE FORT |
Comme un' ch?ss' te v'l? toute par?e. |
Acte 1, sc. 2, v. 38 |
7 | LA POISSARDE |
Tu sauras donc sac ? vin, que si j'ons queuqu'chose ; c'est que j'l'on gagn? loyalement ; de tout c'que tu portes, pourrais-tu en dire autant, mangeux d'blanc ; d'puis qu'tu n'es plus sur l'sable, comme tu es insolent et d?testable. |
Acte 1, sc. 2, LA POISSARDE, phrase 3 |
8 | LA POISSARDE |
T'as d?j? eu ben des hauts et des bas, et tu n'es pas quittes de l'embarras. Tu crois qu'tout l'monde est comme toi, parc'que de t'voir ben bichonn?, tu t' trouv' tout glorifi? ; savoir comment ?a t'est z'arriv?, j'men vais te l'fich? par le nez. |
Acte 1, sc. 2, LA POISSARDE, phrase 4 |
9 | LA POISSARDE |
Vous saurez donc, respectable soci?t?, que 1' moigneau qui m'a s'apostroph?e, est le plus grand grugeur de toutes les poup?es, le plus l?che de tous les poissons, et qu'il suffit de lui parler d' front pour lui faire baisser l'ton, il d'vient doux comme u[n] mouton, mais s'il a affaire ? un queuq'gonse, faut voir comme il s'annonce et comme y fait contribuer les pauv' petits miches que s?duit sa poup?e. Laut'jour un gros anglais dans son r'paire entra?n?, fut enti?rement d?valis?, et v'l? pourquoi ce maquereau est aujourd'hui si faraud. |
Acte 1, sc. 2, LA POISSARDE, phrase 5 |
10 |
LE FORT |
Comme elle avait sur la figure |
Acte 1, sc. 2, v. 63 |
11 | LA POISSARDE |
Voyez, n'est-il pas comme une harpie. |
Acte 1, sc. 2, LA POISSARDE, phrase 3 |
12 |
L'HOMME DE LOI |
Comme il est l? bouche b?ante ! |
Acte 1, sc. 3, v. 95 |
13 |
L'HOMME DE LOI |
Quand il commen?a son ?tat, |
Acte 1, sc. 3, v. 133 |
14 |
L'HOMME DE LOI |
Dans l'vinaig, comme un cornichon, |
Acte 1, sc. 3, v. 152 |
15 |
L'HOMME DE LOI |
Comme un' huitr' qu'attend la mar?e ; |
Acte 1, sc. 3, v. 163 |
16 | LA BERGÈRE |
Quand je ferai ce voyage , je ne prendrai pas pour compagnon un bambocheur, un coureur comme toi, un trompeur de femmes, entends-tu, vilain monstre ? |
Acte 1, sc. 4, LA BERGÈRE, phrase 1 |
17 |
LE FORT |
Mais comme la v?rit? zoffense, |
Acte 1, sc. 4, v. 191 |
18 | LE FORT |
Tu commences ! |
Acte 1, sc. 4, LE FORT, phrase 2 |
19 |
LA BERGÈRE |
De joie t'en saut'r?is comme un'pucc. |
Acte 1, sc. 4, v. 198 |
20 |
POLICHINELLE |
Qu'a le poil fris? comme une caniche. |
Acte 1, sc. 5, v. 242 |
21 |
POLICHINELLE |
Comme aujourd'hui t'as la gueul' forte ; |
Acte 1, sc. 5, v. 274 |
22 |
POLICHINELLE |
T'as l'cuir vermeil comme un' bett'rave ; |
Acte 1, sc. 5, v. 280 |
23 |
POLICHINELLE |
Ton gosier pr?t' comme un bas d'soie ! |
Acte 1, sc. 5, v. 328 |
24 |
LA FRUITIÈRE |
Enfin comme en gros ; mademoiselle, |
Acte 1, sc. 6, v. 361 |
25 |
LA CUISINIÈRE |
Comme ell' le prend sur un haut ton. |
Acte 1, sc. 6, v. 366 |
26 |
LA CUISINIÈRE |
Si j'me marie, comme j'l'esp?re, |
Acte 1, sc. 6, v. 419 |
27 | LE LOCUTEUR |
Je gage qu'c'est encore un tour de ton m?tier ; c'est pour attraper le public et pour faciliter les moyens d'travailler ? tes escrocs associ?s ; car si comme eux tu ne changes pas d'd?guisements, c'est que t'as aux poignets les marques de certains bracelets qui t'force' ? porter des manches aussi longues. |
Acte 1, sc. 7, LE LOCUTEUR, phrase 2 |
28 | LE LOCUTEUR |
Tenez ; r'gardez donc c'te m?re Angot, c'est comme une vache avec ses veaux, en tour?e de maquereaux et de poup?es, d'ordure c'est un vrai troph?e, de tous les enfants qu'elle a pondus, eh ben ! |
Acte 1, sc. 10, LE LOCUTEUR, phrase 1 |
29 | LE LOCUTEUR |
Pas un n'a atteint son but, et apr?s avoir fait les cent coups, elle vole maintenant les hommes saouls. |
Acte 1, sc. 10, LE LOCUTEUR, phrase 2 |
30 | LE LOCUTEUR |
Comme les cordonniers de campagne tu chausses les hommes et les femmes ; des boxons d'la Cit? tu ramones toutes les chemin?es, et d'la suie qui en provient tu l'avales tous les matins. |
Acte 1, sc. 11, LE LOCUTEUR, phrase 4 |
31 | LE LOCUTEUR |
Aussi pour fair' tomber c'biau teint, il ne faut pas et ben malin, car c'te beaut? n'a pas de bail, et, au moyen d'une gousse d'ail on verra ta vilaine face, et chacun f'ra la grimace ; alors tout l'monde reconna?tra c'te donneuse de nouvell' ? la main, qui a tu? plus d'hommes pendant l'hiver, que tout' les g'l?es n'ont d?truit de ver. |
Acte 1, sc. 11, LE LOCUTEUR, phrase 6 |