n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | NAQUART |
Vivons à présent comme dans le temps présent ; et puisque c'est le bien qui fait vivre, pourquoi ne pas vivre selon son bien ? |
Acte 1, sc. 2, NAQUART, phrase 2 |
2 | MONSIEUR BLANDINEAU |
Je suis ennemi des superfluités, je me contente du nécessaire, et je ne sache rien au monde de si beau, que la simplicité du temps passé. |
Acte 1, sc. 2, MONSIEUR BLANDINEAU, phrase 2 |
3 | NAQUART |
Oui, mais si comme au temps passé on vous donnait trois sols parisis, ou deux carolus pour des écritures que vous faites aujourd'hui payer trois ou quatre pistoles, cette simplicité-là vous plairait-elle, Monsieur Blandineau ? |
Acte 1, sc. 2, NAQUART, phrase 1 |
4 | LA GREFFIÈRE |
À cet heureux temps que la du Verger m'a tant promis à la fin du siècle, et à mon bonheur. |
Acte 2, sc. 2, LA GREFFIÈRE, phrase 1 |
5 | LA GREFFIÈRE |
Et je ne le serai pas longtemps, encore. |
Acte 2, sc. 2, LA GREFFIÈRE, phrase 1 |
6 | LA GREFFIÈRE |
Les temps sont changés, Monsieur Naquart, j'étais une sotte, une enfant, une imbécile : il est vrai, je m'en souviens, j'avais pour vous une heureuse faiblesse ; et si j'en avais été crue, je serais veuve de vous à l'heure qu'il est. |
Acte 2, sc. 6, LA GREFFIÈRE, phrase 1 |
7 | LA GREFFIÈRE |
Oui, vraiment, il était de mon étoile d'être veuve dans le temps que je le suis devenue, et je ne crois pas qu'en votre faveur mon étoile en eût eu le démenti. |
Acte 2, sc. 6, LA GREFFIÈRE, phrase 1 |
8 | LA GREFFIÈRE |
Oh, pour cela non, qu'il ne s'y joue pas, je ne lui conseille pas d'insister là-dessus, mon étoile est terrible pour les maris ; et selon le calcul que j'en ai fait faire, elle en doit exterminer trois ou quatre, et en très peu de temps, et de qualité même : voyez combien durerait un pauvre diable de Procureur. |
Acte 2, sc. 6, LA GREFFIÈRE, phrase 1 |
9 | NAQUART |
Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. |
Acte 2, sc. 9, NAQUART, phrase 1 |
10 | LE COMTE |
Laissez-moi céder pour un temps à notre mauvaise fortune, pour nous en assurer une meilleure ; Nous sommes jeunes l'un et l'autre, votre tante n'a que très peu de temps à vivre. |
Acte 3, sc. 1, LE COMTE, phrase 2 |
11 | LISETTE |
Hé, fi donc, lire, voilà du temps bien employé vraiment ! |
Acte 3, sc. 10, LISETTE, phrase 1 |
12 | MONSIEUR BLANDINEAU |
Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. |
Acte 3, sc. 10, MONSIEUR BLANDINEAU, phrase 1 |
13 |
LA PAYSAN |
Le bon exemple ! Ô l'heureux temps ! |
Acte 4, sc. 1, v. 37 |