n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | CLAUDINE |
Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? |
Acte 1, sc. 1, CLAUDINE, phrase 1 |
2 | LUCAS |
Tu me fais toujours queuque pièce, et stanpendant ça ni fait rien, je t'aime assez comme ça ; je t'aimerais trop si tu étais milleure, et les maris qui aimont trop leurs femmes, ne s'en trouvont pas mieux le plus souvent. |
Acte 1, sc. 2, LUCAS, phrase 1 |
3 | MARGOT |
Ç'amon, voirement, tu te soucies bien de quelle humeur je sis, tu ne songes qu'au vin. |
Acte 1, sc. 2, MARGOT, phrase 1 |
4 | LUCAS |
Queuque bonne mine que vous ayez, je ne veux pas bailler un sou davantage, je vous en avertis : la mine ne sert de rien en vendange ; et les parsonnes qui ont la meilleure façon, ne sont pas toujours ceux qui faisons le plus de besogne. |
Acte 1, sc. 5, LUCAS, phrase 3 |
5 | MARGOT |
Garde-toi bien de lui faire la mine, il est soupçonneux, il se douterait de quelque chose. |
Acte 1, sc. 7, MARGOT, phrase 1 |
6 | LE COLLECTEUR |
Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. |
Acte 1, sc. 8, LE COLLECTEUR, phrase 3 |
7 | ÉRASTE |
Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. |
Acte 1, sc. 10, ÉRASTE, phrase 1 |
8 | LUCAS |
Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. |
Acte 1, sc. 12, LUCAS, phrase 1 |
9 | MARGOT |
Vous ne me répondez non plus qu'une souche, coeur dur, coeur ingrat, coeur parfide. |
Acte 1, sc. 13, MARGOT, phrase 1 |
10 | MARGOT |
Est-ce que tu souffriras ça, mon pauvre Lucas ? |
Acte 1, sc. 14, MARGOT, phrase 3 |
11 | LUCAS |
Non, morgué, je ne le souffrirai pas, je veux qu'il te le rende. |
Acte 1, sc. 14, LUCAS, phrase 1 |
12 | ÉRASTE |
Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. |
Acte 1, sc. 16, ÉRASTE, phrase 1 |
13 |
PREMIÈRE PAYSANNE |
On n'entend point de vains soupirs |
Acte 1, sc. 17, v. 54 |