n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | MONSIEUR SIMON |
Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. |
Acte 1, sc. 1, MONSIEUR SIMON, phrase 1 |
2 | LE DIABLE |
En lui disputant le Partisan Manceau, j'avais eu du dessous autrefois ; j'en boite encore, comme vous voyez ; mais cette fois-ci j'ai bien eu ma revanche. |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 2 |
3 | LE DIABLE |
Il m'avait autrefois cassé une jambe, en m'enlevant un Partisan Manceau, je lui enlève un sous-traitant Limosin, et je lui crève un oeil, je suis bien vengé, me voilà content. |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 2 |
4 | LE DIABLE |
Je me souviens de cela, je l'ai fort connue, elle était une de mes élèves. |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 1 |
5 | MONSIEUR SIMON |
Hé bien, s'il vous en souvient, vous vous souvenez donc bien aussi que les intrigues de Madame rapportaient beaucoup, et qu'outre cela, pour récompense, on me fit portier en sortant de Page. |
Acte 1, sc. 1, MONSIEUR SIMON, phrase 1 |
6 | LE DIABLE |
Regardez Monsieur Marsouin, votre confrère, qui fait bâtir un Palais superbe, pour y vivre à la manière des Satrapes, dans le luxe et la mollesse. |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 2 |
7 | MONSIEUR SIMON |
Ce n'est pas de ma faute, Monsieur Asmodée, j'ai toujours eu bien envie de faire comme ces Messieurs-là : mais Pillardoc m'en empêchait, et il m'a toujours soufflé un esprit d'avarice et de bassesse, dont je sens bien que votre fréquentation me pourra guérir. |
Acte 1, sc. 1, MONSIEUR SIMON, phrase 1 |
8 | LE DIABLE |
Je vous ai mises dans le plus joli poste qu'on puisse souhaiter pour ne se point ennuyer, où vous devez déjà avoir fait un nombre infini de conquêtes. |
Acte 1, sc. 2, LE DIABLE, phrase 3 |
9 | THÉRÈSE |
Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. |
Acte 1, sc. 3, THÉRÈSE, phrase 3 |
10 | THÉRÈSE |
Nous allons ce soir souper chez elle, il y a grande fête, bal, musique, quantité de Dames et de jeunes Officiers. |
Acte 1, sc. 3, THÉRÈSE, phrase 1 |
11 | LE DIABLE |
Oui, Madame Thérèse, c'est un Crésus, un Financier riche d'un demi million, quoiqu'il ne soit que Sous-Traitant. |
Acte 1, sc. 3, LE DIABLE, phrase 1 |
12 | MONSIEUR SIMON |
Pourquoi n'ai-je pas été plutôt sous votre direction ? |
Acte 1, sc. 3, MONSIEUR SIMON, phrase 3 |
13 | LISETTE |
Vous soupirez, Monsieur Bertrand, vous êtes amoureux ? |
Acte 2, sc. 1, LISETTE, phrase 1 |
14 | LISETTE |
Il ne faut point que des soupirants, comme vous, s'avisent de paraître au commencement de l'hiver sur notre horizon. |
Acte 2, sc. 1, LISETTE, phrase 3 |
15 | BERTRAND |
La veuve d'un Sous-traitant des Aydes de Tours, faire de sa maison une Auberge d'Officiers ? |
Acte 2, sc. 1, BERTRAND, phrase 4 |
16 | LISETTE |
Comme Monsieur le Sous-traitant était déjà vieux et infirme ; Madame la Sous-traitante prévoyait bien qu'elle ne le garderait pas longtemps, et elle était bien aise d'assurer la survivance des Aydes à un jeune homme, dont elle pût faire un époux dans la suite. |
Acte 2, sc. 1, LISETTE, phrase 2 |
17 | LA PRÉSIDENTE |
Et moi donc, je ne sais si vous remarquâtes hier que je fis mon souper de jambon de Bayonne, de saucissons de Boulogne, et de mortadelles, que je trouvai si fades, si fades. |
Acte 2, sc. 3, LA PRÉSIDENTE, phrase 1 |
18 | MADAME SIMON |
Si nous rappelions pour ce soir seulement, quelqu'une de nos connaissances d'été, quelque amant de la Porte Saint Bernard, quelque soupirant des Tuileries ? |
Acte 2, sc. 3, MADAME SIMON, phrase 1 |
19 | MADAME SIMON |
C'est fort bien dit, l'Abbé Poupardin, sa grosse figure me réjouit ; mais ne le retenons pas à souper, il tient lui seul la moitié de la table, et nous n'aurions pas assez de place pour nous autres. |
Acte 2, sc. 3, MADAME SIMON, phrase 1 |
20 | LE MAJOR |
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je le connais, c'est le neveu d'une Dame qui a été de mes amies, bon garçon, peu d'esprit, grande ignorance, beaucoup de paresse ; qui avec du goût pour le plaisir et pour le monde, se trouvant sans bien et sans talent pour s'y soutenir, a pris sans droit et sans aveu un petit collet, pour n'être point enrôlé, et un manteau noir pour cacher ses vices. |
Acte 2, sc. 3, LE MAJOR, phrase 3 |
21 |
LE MAJOR |
Qui dans vos yeux me parle et me sourit, |
Acte 2, sc. 5, v. 13 |
22 | LE DIABLE |
Je suis le patron de toutes les jolies soubrettes, c'est moi qui les fournis d'expédients et de discrétion. |
Acte 2, sc. 2, LE DIABLE, phrase 2 |
23 | THÉRÈSE |
Tel qu'on croit en Cour pour affaires, est souvent en Ville pour ses plaisirs. |
Acte 2, sc. 3, THÉRÈSE, phrase 1 |
24 |
LE MAJOR |
Aux doux soupirs |
Acte 2, sc. 5, v. 58 |
25 |
LE MAJOR |
Soins et soucis. |
Acte 2, sc. 5, v. 66 |
26 |
LE PRÉSIDENT |
Et sans souci, sans chagrin, sans envie, |
Acte 2, sc. 5, v. 99 |
27 |
THÉRÈSE |
À venir souvent ici. |
Acte 2, sc. 5, v. 104 |
28 |
THÉRÈSE |
À venir souvent ici. |
Acte 2, sc. 5, v. 108 |