n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | MEZZETIN |
Vous faites l'entendu, parce que les bonnes fortunes vous suivent partout ; mais souvenez-vous que nous sommes deux laquais, et qu'il n'y a point d'autre différence entre nous que celle que j'y veux bien mettre : ainsi, un peu plus de douceur, s'il vous plaît, et un peu moins d'emportement avec votre camarade. |
Acte 1, sc. 1, MEZZETIN, phrase 1 |
2 | MEZZETIN |
La pauvre créature fait tout ce qu'elle peut pour m'égratigner le coeur, |
Acte 1, sc. 1, MEZZETIN, phrase 2 |
3 | MEZZETIN |
Mais il ne fait pas si cher vivre à Paris ; tout s'y donne. |
Acte 1, sc. 1, MEZZETIN, phrase 4 |
4 | LE VICOMTE |
Ne vous avais-je pas fait dire que je n'étais pas visible aujourd'hui ? |
Acte 1, sc. 4, LE VICOMTE, phrase 3 |
5 | LE VICOMTE |
Je n'ai pourtant encore fait la conquête que d'un bouillon postérieur qui me cause des épreintes horribles : il faut que ma femme de chambre ne me l'ait pas donné de droit fil. |
Acte 1, sc. 4, LE VICOMTE, phrase 1 |
6 | LE VICOMTE |
En vérité, madame, cela est vrai : il y a aujourd'hui bien des erreurs à votre teint ; mais il est resté là-bas un peu de décoction, ne vous en faites point de nécessité. |
Acte 1, sc. 4, LE VICOMTE, phrase 1 |
7 | LE VICOMTE |
Que faites-vous là ? |
Acte 1, sc. 4, LE VICOMTE, phrase 2 |
8 | COLOMBINE |
Mon_Dieu, ma soeur, cela est bien aisé à dire ; mais vous ne parleriez pas comme vous faites, si vous sentiez ce que je sens. |
Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1 |
9 | ISABELLE |
Mais savez-vous bien ce que c'est qu'un mari, pour parler comme vous faites ? |
Acte 1, sc. 5, ISABELLE, phrase 1 |
10 | COLOMBINE |
Il faut que ce soit quelque chose de fort joli que le mariage, puisque la pensée seule fait tant de plaisir. |
Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 4 |
11 | COLOMBINE |
La la, cette charge-là n'est pas si pesante et ne fait pas peur à tout le monde : il n'y a pas encore huit jours que je trouvai dans une boutique, au Palais, un monsieur de condition, qui me dit que j'étais bien à son gré, et qu'il serait bien aise de m'épouser. |
Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 2 |
12 | ISABELLE |
Allez, allez ; vous ne savez ce que vous dites. Vous me croyez bien embarrassée de trois ou quatre années que j'ai plus que vous ; mais je veux bien que vous sachiez que pour dix ans de moins je ne voudrais pas être faite comme vous, ni de corps, ni d'esprit. |
Acte 1, sc. 5, ISABELLE, phrase 1 |
13 | PIERROT |
Ne suis-je pas fait pour faire plaisir aux filles ? |
Acte 1, sc. 7, PIERROT, phrase 2 |
14 | BROCANTIN |
Quel ouvrage faites-vous là, vous ? |
Acte 2, sc. 1, BROCANTIN, phrase 1 |
15 | ISABELLE |
Une autre fille que moi, qui ne saurait pas vivre, vous dirait, mon père, que vous risquez beaucoup en vous mariant ; qu'il faut avoir perdu l'esprit pour songer, à votre âge, à un engagement, et que l'on renferme tous les jours des gens aux Petites-Maisons pour de moindres sujets : mais moi, qui sais le respect que je vous dois, sans me prévaloir des raisons que les enfants ont d'appréhender un second mariage, je vous dirai que, puisque vous crevez de santé, vous faites parfaitement bien de prendre une femme. |
Acte 2, sc. 1, ISABELLE, phrase 1 |
16 | BROCANTIN |
Bien fait. |
Acte 2, sc. 1, BROCANTIN, phrase 1 |
17 | COLOMBINE |
Allons, ma soeur, faites cela de bonne grâce, puisque mon père le veut. |
Acte 2, sc. 1, COLOMBINE, phrase 1 |
18 | COLOMBINE |
« L'amour est comme la gale, on ne le saurait cacher ; c'est ce qui fait que je vous irai voir aujourd'hui, ou je veux que la peste m'étouffe ! |
Acte 2, sc. 3, COLOMBINE, phrase 1 |
19 | COLOMBINE |
Il n'y a qu'une chose qui m'embarrasse, c'est que je ne sais pas encore tout à fait ce que c'est que le mariage : ne pourrais-tu pas me le dire ? |
Acte 2, sc. 3, COLOMBINE, phrase 2 |
20 | LE VICOMTE |
Ces marauds-là ne sont jamais contents. J'en ai déjà tué quinze ou seize ; mais je ne serai point satisfait que je n'en aie achevé le quarteron. |
Acte 2, sc. 5, LE VICOMTE, phrase 1 |
21 | COLOMBINE |
Et que faites-vous donc toute la journée ? |
Acte 2, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1 |
22 | COLOMBINE |
Je crois, monsieur le Vicomte, que, fait comme vous êtes, vous voyez bien des femmes de condition. |
Acte 2, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1 |
23 |
COLOMBINE |
Vous qui m'avez tant fait de bien, |
Acte 2, sc. 5, v. 5 |
24 | COLOMBINE |
Je suis faite comme je ne sais quoi... |
Acte 2, sc. 5, COLOMBINE, phrase 4 |
25 | LE VICOMTE |
De mauvaises raisons : il dit qu'il n'a point fait ce billet-là ; mais son nom y est, une fois ; il faudra bien qu'il le paye ou qu'il crève ; car, palsambleu ! |
Acte 2, sc. 7, LE VICOMTE, phrase 1 |
26 | LE VICOMTE |
Que vous savez me prendre par mon faible, et qu'on fait de folies quand on est bien amoureux ! |
Acte 2, sc. 7, LE VICOMTE, phrase 2 |
27 | LE VICOMTE |
Allez, allez, parmi nous autres vicomtes, la parole fait le jeu. Adieu, charmante. |
Acte 2, sc. 7, LE VICOMTE, phrase 1 |
28 | COLOMBINE |
Que je suis aise de lui avoir fait ce petit plaisir ! |
Acte 2, sc. 8, COLOMBINE, phrase 2 |
29 | ARLEQUIN |
J'aurai bientôt fait. |
Acte 3, sc. 1, ARLEQUIN, phrase 1 |
30 | LE DOCTEUR |
Solon avait coutume de dire qu'un homme qui parle beaucoup est semblable à un tonneau vide, qui fait plus de bruit qu'un plein. |
Acte 3, sc. 1, LE DOCTEUR, phrase 1 |
31 | LE DOCTEUR |
C'est ce qui fait que du savoir au non-savoir il y a autant de différence qu'entre l'homme et la bête, le ciel et la terre, le gentilhomme et le roturier, le marchand et le voleur, le procureur et l'assassin, le bourreau et le médecin. |
Acte 3, sc. 1, LE DOCTEUR, phrase 4 |
32 | LE DOCTEUR |
Il y a deux heures que vous me faites chanter inutilement. |
Acte 3, sc. 1, LE DOCTEUR, phrase 3 |
33 | LE DOCTEUR |
Les uns tenaient pour les blondes, et les autres pour les brunes. La différence du poil fait aussi la différence de l'inclination. |
Acte 3, sc. 1, LE DOCTEUR, phrase 2 |
34 | PIERROT |
Si tous les capitaines étaient faits comme vous, ils pourraient gagner les frais de l'enrôlement, et faire leurs soldats eux-mêmes. |
Acte 3, sc. 2, PIERROT, phrase 1 |
35 | PIERROT |
J'ai toujours dit à votre père que je ne croyais pas qu'il fût le mari de votre mère quand elle vous a faite. |
Acte 3, sc. 2, PIERROT, phrase 3 |
36 | MONSIEUR BASSINET |
Monsieur, vous me faites trop d'honneur ; mais je ne mange jamais de volaille. |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR BASSINET, phrase 1 |
37 | MONSIEUR BASSINET |
À ce que je vois, vous connaissez parfaitement la demoiselle en question ? |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR BASSINET, phrase 2 |
38 | PIERROT |
Non, pas encore tout à fait ; mais, voyez-vous, monsieur, vous tournez trop à l'entour du pot. |
Acte 3, sc. 5, PIERROT, phrase 1 |
39 | PIERROT |
Votre fille n'est point le fait de ce vieux rhumatisme-là. |
Acte 3, sc. 5, PIERROT, phrase 4 |
40 | PIERROT |
Si vous voulez me la bailler, je vous quitte, vous et vos chevaux, dès demain ; et si, je crois que je vous panse avec autant d'honneur qu'un médecin fait ses malades. |
Acte 3, sc. 5, PIERROT, phrase 5 |
41 |
BROCANTIN |
Je suis fatigué, j'ai fait un grand voyage, |
Acte 3, sc. 7, v. 10 |
42 | ARLEQUIN |
Mais avant de passer outre, il est bon que je vous fasse part de quelques petits avis en vers, que j'ai faits pour servir de niveau à la femme qui tombera sous ma coupe. |
Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 2 |
43 |
ARLEQUIN |
Qui soient tout à fait nécessaires ; |
Acte 3, sc. 7, v. 40 |
44 | ARLEQUIN |
Ne faites point cette affaire-là. |
Acte 3, sc. 8, ARLEQUIN, phrase 3 |