n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | MARGOT |
Et tu es la première à qui ça fasse peur. |
Acte 1, sc. 1, MARGOT, phrase 3 |
2 | CLAUDINE |
Il romprait tout net ce mariage-là, ma tante. |
Acte 1, sc. 1, CLAUDINE, phrase 1 |
3 | MARGOT |
On te baille un Collecteur, le coq du Village : il nous a rabattu vingt écus de taille pour t'avoir, et tu veux que je l'y manquions de parole. |
Acte 1, sc. 1, MARGOT, phrase 2 |
4 | CLAUDINE |
Oh, je vaux davantage, s'il vous plaît et quand mon oncle me devrait tuer, je ne serai jamais la femme du Collecteur. |
Acte 1, sc. 1, CLAUDINE, phrase 3 |
5 | MARGOT |
Tu le voulais bien il n'y a que deux jours, j'allîmes ensemble à Paris acheter les étoffes ; on s'est mis en dépenses. |
Acte 1, sc. 1, MARGOT, phrase 3 |
6 | CLAUDINE |
Oh, je l'ai fort bonne, et je ne prétends pas toute ma vie n'être q'une paysanne, moi. |
Acte 1, sc. 1, CLAUDINE, phrase 1 |
7 | CLAUDINE |
Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? |
Acte 1, sc. 1, CLAUDINE, phrase 1 |
8 | CLAUDINE |
C'était moi qu'il regardait, ma tante, ce n'était pas vous ; et tenez, je suis sûre qu'il était plus aise de me voir, que toutes les Madames qu'il a jamais vues. |
Acte 1, sc. 1, CLAUDINE, phrase 1 |
9 | CLAUDINE |
C'est qu'il n'osait pas à cause de vous ; mais, il nous a fait suivre, et depuis ce matin, il est dans le Village. |
Acte 1, sc. 1, CLAUDINE, phrase 1 |
10 | LUCAS |
Elle enrageait d'être fille, elle n'avait pas tort ; elle avait la rage d'être mariée, on la marie, et elle enrage encore : il faut qu'elle soit bien enragée, cette créature-là. |
Acte 1, sc. 2, LUCAS, phrase 4 |
11 | MARGOT |
Assurément, est-ce que tu crois que je ne veux pas bien du mal à mon père et à me mère, de m'avoir mariée avec un homme qui ne fait que boire ? |
Acte 1, sc. 2, MARGOT, phrase 1 |
12 | LUCAS |
Tu me fais toujours queuque pièce, et stanpendant ça ni fait rien, je t'aime assez comme ça ; je t'aimerais trop si tu étais milleure, et les maris qui aimont trop leurs femmes, ne s'en trouvont pas mieux le plus souvent. |
Acte 1, sc. 2, LUCAS, phrase 1 |
13 | MARGOT |
Tu es depuis le matin jusques au soir au cabaret. |
Acte 1, sc. 2, MARGOT, phrase 2 |
14 | LUCAS |
Oui, tu n'aimes pas le monde, je connais trop de gens, et tu es fâchée que j'aie des amis, toi, Margot. |
Acte 1, sc. 2, LUCAS, phrase 1 |
15 | LUCAS |
Ils venont me chercher pour entretenir connaissance, moi, je paie pour entretenir l'amitié ; ça n'est-il pas juste ? |
Acte 1, sc. 2, LUCAS, phrase 2 |
16 | MARGOT |
Oui, fort bien, et le cousin Dubois s'enivrera à tes dépens pour entretenir connaissance. |
Acte 1, sc. 2, MARGOT, phrase 1 |
17 | LUCAS |
Tu me fais songer qu'il m'attend pour une petite affaire, je vais lui payer une pinte. |
Acte 1, sc. 2, LUCAS, phrase 2 |
18 | LUCAS |
Il n'y a rien qui baille de l'esprit comme d'abreuver des gens qui en avont, il y a tout plein de parsonnes riches qui s'en trouvont bien ; et quoiqu'ils ne disions de bons mots que par bricole, stanpendant, Margot, nan les admire. |
Acte 1, sc. 2, LUCAS, phrase 1 |
19 | L'OLIVE |
À votre physionomie brillante et enluminée, il n'est pas mal aisé de deviner que vous êtes Monsieur Lucas. |
Acte 1, sc. 3, L'OLIVE, phrase 1 |
20 | L'OLIVE |
Il est vrai pour cela, que la réputation de Monsieur Lucas est extrêmement en réputation, et Monsieur Lucas a la réputation d'avoir toujours le meilleur vin de France, aussi je meurs d'envie d'en boire, ou le diable m'emporte. |
Acte 1, sc. 3, L'OLIVE, phrase 1 |
21 | LUCAS |
Margot, que l'on tire du milleur, et qu'on en apporte à ces Messieurs. |
Acte 1, sc. 3, LUCAS, phrase 2 |
22 | LUCAS |
Vous avez bonne mine, franchement, et je n'ons point de garçons dans le Village qui en approchions. |
Acte 1, sc. 5, LUCAS, phrase 3 |
23 | ÉRASTE |
Pour vous parler franchement, nous sommes nés comme vous l'un et l'autre en bonne et franche paysannerie. |
Acte 1, sc. 5, ÉRASTE, phrase 2 |
24 | L'OLIVE |
Nous avons la conscience fort délicate, et nous voulons gagner le vin que nous buvons, nous autres. |
Acte 1, sc. 5, L'OLIVE, phrase 1 |
25 | ÉRASTE |
Voilà d'excellent vin, Monsieur Lucas, et il n'y a qu'honneur et plaisir à travailler à vos vignes, à ce que je vois. |
Acte 1, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1 |
26 | LUCAS |
Queuque bonne mine que vous ayez, je ne veux pas bailler un sou davantage, je vous en avertis : la mine ne sert de rien en vendange ; et les parsonnes qui ont la meilleure façon, ne sont pas toujours ceux qui faisons le plus de besogne. |
Acte 1, sc. 5, LUCAS, phrase 3 |
27 | LUCAS |
Les nuits sont un tantinet froides : mais quand j'aurons bien bu, j'aurons la poitrine chaude, c'est le plus principal, n'est-ce pas ? |
Acte 1, sc. 5, LUCAS, phrase 2 |
28 | LUCAS |
Oh ça, j'ai une petite affaire avec le cousin Dubois, je vais la terminer, et je reviens vous joindre. |
Acte 1, sc. 5, LUCAS, phrase 1 |
29 | LUCAS |
En attendant vela notre minagère qui a les clefs de la cave ; si le vin vous duit, ne l'épargnez pas, et tâchez de mettre Margot en train, ça me ferait bien rire. |
Acte 1, sc. 5, LUCAS, phrase 2 |
30 | L'OLIVE |
Si Madame Margot était d'humeur à se mettre en train, il y aurait presse à boire avec elle. |
Acte 1, sc. 6, L'OLIVE, phrase 1 |
31 | MARGOT |
L'autre jour dans cette grande boutique, vous ne me regardiez presque pas, et Claudine me l'a fort bien su dire. |
Acte 1, sc. 6, MARGOT, phrase 1 |
32 | ÉRASTE |
Oh pour cela, mon coeur et mes regards étaient également partagés entre l'une et l'autre, je vous assure. |
Acte 1, sc. 6, ÉRASTE, phrase 1 |
33 | MARGOT |
Point, point, vous trouvîtes Claudine la plus gentille ; et franchement, vous avez raison. |
Acte 1, sc. 6, MARGOT, phrase 1 |
34 | L'OLIVE |
Par ma foi, fille ou femme, je vous trouve de fort belle regardure, moi, et si vous voulez, pendant que mon maître regardera Claudine? |
Acte 1, sc. 6, L'OLIVE, phrase 1 |
35 | L'OLIVE |
Car c'est là mon maître, afin que vous le sachiez, et je ne suis que le valet de chambre de ce paysan-là, au moins. |
Acte 1, sc. 6, L'OLIVE, phrase 2 |
36 | MARGOT |
Oh vraiment, je vous ai bien reconnus tous deux, mais avec tout ça, il n'est pas si gentil avec sthabit-là, qu'avec sti qu'il avait l'autre jour, et je ne m'étonne pas si nos filles aimont mieux les Monsieux de Paris, que les garçons de Village ; stanpendant comme vous voyez, au pourpoint près, c'est bien la même chose. |
Acte 1, sc. 6, MARGOT, phrase 1 |
37 | MARGOT |
Écoutez, vous avez bien fait de ne point venir ici avec un habit de Monsieu, on en eût murmuré ; et quoique Lucas ne soit pas défiant, il ne vous eût jamais pris pour travailler à nos vaignes. |
Acte 1, sc. 6, MARGOT, phrase 1 |
38 | ÉRASTE |
Vous voyez, aimable Claudine, un homme que votre tante met au désespoir. |
Acte 1, sc. 7, ÉRASTE, phrase 1 |
39 | L'OLIVE |
Oh, qu'à cela ne tienne, j'ai dans la tête une petite idée pour faire faire à Monsieur Lucas tout ce que nous voudrons. |
Acte 1, sc. 7, L'OLIVE, phrase 1 |
40 | MARGOT |
Il y a plus de dix ans que je fais ce que je puis pour l'empêcher d'aller au cabaret, je n'en saurais venir à bout. |
Acte 1, sc. 7, MARGOT, phrase 2 |
41 | CLAUDINE |
Oh vraiment, mon oncle n'aime pas tant le Collecteur que le cabaret, ma tante : il y a bien à dire. |
Acte 1, sc. 7, CLAUDINE, phrase 1 |
42 | L'OLIVE |
Nous viendrons à bout de lui, vous dis-je, et je prétends aussi par le même moyen lui faire passer le goût du cabaret, ne vous mettez pas en peine. |
Acte 1, sc. 7, L'OLIVE, phrase 1 |
43 | MARGOT |
Non, je ne lui baille pas sujet de l'être. |
Acte 1, sc. 7, MARGOT, phrase 2 |
44 | MARGOT |
Écoutez un peu ce n'est guère ; et comme les parsonnes de Village sont malaisées à émouvoir, m'est avis qu'il faudrait que la médecine soit forte. |
Acte 1, sc. 7, MARGOT, phrase 1 |
45 | CLAUDINE |
Mais de quoi servira cette jalousie-là, pour m'empêcher d'épouser le Collecteur ? |
Acte 1, sc. 7, CLAUDINE, phrase 1 |
46 | MARGOT |
Et vous, promenez-vous, à l'entour d'ici, sans faire semblant de nous connaître. |
Acte 1, sc. 7, MARGOT, phrase 2 |
47 | LE COLLECTEUR |
Sarviteur, notre tante, ou peu s'en faut ; car il ne s'en faut plus que de petites sarimonies que je voudrais bien qui fussians faites : notre oncle Lucas veut remettre ça après vendanges, ce n'est morgué pas de mon avis au moins, Claudine. |
Acte 1, sc. 8, LE COLLECTEUR, phrase 1 |
48 | LE COLLECTEUR |
Vraiment, j'ai vu mon père et ma mère se battre comme des enragés, parce qu'ils ne s'aimiont pas quand ils s'épousirent. |
Acte 1, sc. 8, LE COLLECTEUR, phrase 1 |
49 | LE COLLECTEUR |
Tout petit que j'étais, j'ai reçu plus de deux cents coups de poing en ma vie, en voulant les empêcher de s'en bailler. |
Acte 1, sc. 8, LE COLLECTEUR, phrase 1 |
50 | LE COLLECTEUR |
Je ne mourrai jamais content, que je n'ayons marié les enfants de nos petits enfants. |
Acte 1, sc. 8, LE COLLECTEUR, phrase 1 |
51 | LE COLLECTEUR |
Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. |
Acte 1, sc. 8, LE COLLECTEUR, phrase 3 |
52 | ÉRASTE |
Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. |
Acte 1, sc. 10, ÉRASTE, phrase 1 |
53 | CLAUDINE |
J'en ai pensé mourir de chagrin, cet homme-là m'est insupportable ; et depuis que vous m'avez dit que vous m'aimiez, je le hais encore bien davantage. |
Acte 1, sc. 10, CLAUDINE, phrase 1 |
54 | L'OLIVE |
Pour vous dédommager de cet ennui, allez faire ensemble un tour de jardin, cette conversation ne vous ennuiera pas tant que l'autre. |
Acte 1, sc. 10, L'OLIVE, phrase 1 |
55 | L'OLIVE |
Mon Maître est sage, et votre Tante ira vous rejoindre. |
Acte 1, sc. 10, L'OLIVE, phrase 1 |
56 | MARGOT |
La dernière fois qu'il s'enivrit, il s'endormit sur une bancelle : une de mes camarades et moi je lui attachîmes les bras et les jambes, et je le frotîmes comme tous les diables. |
Acte 1, sc. 11, MARGOT, phrase 1 |
57 | L'OLIVE |
Et quand il fut lâché ? |
Acte 1, sc. 11, L'OLIVE, phrase 1 |
58 | MARGOT |
Je le détachîmes, quand il dormit ; et le lendemain, je lui fîmes accroire qu'il avait rêvé. |
Acte 1, sc. 11, MARGOT, phrase 1 |
59 | L'OLIVE |
Laissez-moi préparer la chose, et allez trouver mon Maître : nous venons de convenir ensemble du personnage qu'il faut que vous fassiez, il vous fera répéter votre rôle. |
Acte 1, sc. 11, L'OLIVE, phrase 1 |
60 | L'OLIVE |
Je ne sais, il est avec votre ménagère Margot, et avec cette Nièce que vous allez marier, je pense. |
Acte 1, sc. 12, L'OLIVE, phrase 1 |
61 | LUCAS |
Pargué je vous aime bian de cette himeur-là. |
Acte 1, sc. 12, LUCAS, phrase 1 |
62 | LUCAS |
Aussi en revanche quand je n'y suis pas, et franchement je n'y sis guères, je m'en baille à coeur joie. |
Acte 1, sc. 12, LUCAS, phrase 2 |
63 |
LUCAS |
J'ai pour m'en garer un bon secret ; |
Acte 1, sc. 12, v. 2 |
64 |
LUCAS |
Je m'en cours droit au cabaret, |
Acte 1, sc. 12, v. 3 |
65 |
LUCAS |
Et je n'entends point le bruit qu'alle fait. |
Acte 1, sc. 12, v. 5 |
66 |
LUCAS |
Que de savoir mettre à profit |
Acte 1, sc. 12, v. 8 |
67 | LUCAS |
Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. |
Acte 1, sc. 12, LUCAS, phrase 1 |
68 | L'OLIVE |
Oui vraiment, et cela est admirable. |
Acte 1, sc. 12, L'OLIVE, phrase 1 |
69 |
L'OLIVE |
Lucas en mari discret, |
Acte 1, sc. 12, v. 11 |
70 |
L'OLIVE |
S'en court tout droit au cabaret, |
Acte 1, sc. 12, v. 13 |
71 |
L'OLIVE |
Et le galant vient voir la belle. |
Acte 1, sc. 12, v. 14 |
72 |
L'OLIVE |
Lucas n'a-t-il pas un beau secret ! |
Acte 1, sc. 12, v. 15 |
73 | LUCAS |
Où diable a-t-elle pêché ce jargon, et queu temps prend-t-elle pour l'apprendre ? |
Acte 1, sc. 13, LUCAS, phrase 2 |
74 | L'OLIVE |
Le temps que vous passez au cabaret, Monsieur Lucas. |
Acte 1, sc. 13, L'OLIVE, phrase 1 |
75 | L'OLIVE |
Oui vraiment, et vous ne l'êtes guères, vous. |
Acte 1, sc. 13, L'OLIVE, phrase 1 |
76 | ÉRASTE |
Ma chère Madame Margot, vous avez beau m'aimer, cela n'a rien de solide : il faut que je songe à un établissement, permettez de grâce? |
Acte 1, sc. 13, ÉRASTE, phrase 1 |
77 | MARGOT |
Tu m'appelles Madame, et tu en tutaies d'autres à ma barbe, barbare ? |
Acte 1, sc. 13, MARGOT, phrase 2 |
78 | LUCAS |
Où prend-t-elle tout ce qu'alle dit, cette masque-là ? |
Acte 1, sc. 13, LUCAS, phrase 2 |
79 | ÉRASTE |
Monsieur Lucas me reçoit chez lui, il me fait boire de son vin, il me donne sa grange, il me retient pour travailler à ses vignes, Madame Margot, je suis honnête homme. |
Acte 1, sc. 13, ÉRASTE, phrase 2 |
80 | MARGOT |
Tu es honnête homme, et tu ne m'aimes point : cela se peut-il imaginer, tigre ? |
Acte 1, sc. 13, MARGOT, phrase 1 |
81 | MARGOT |
Ne te marie point, sitôt, petit monstre, ne te marie point ; Lucas mourra, c'est un ivrogne, je nous marierons ensemble. |
Acte 1, sc. 14, MARGOT, phrase 1 |
82 | LUCAS |
Et j'en suis morgué bien fâché, moi. |
Acte 1, sc. 14, LUCAS, phrase 1 |
83 | LUCAS |
Me vela, te dis-je, je suis ton mari, tu me reconnais, et tu vas toujours le même train. |
Acte 1, sc. 14, LUCAS, phrase 2 |
84 | MARGOT |
Il ne m'aime point, Lucas, et je l'aime plus que ma vie. |
Acte 1, sc. 14, MARGOT, phrase 1 |
85 | LE COLLECTEUR |
Ah palsanguenne vela la bande joyeuse, les Vendangeux et les Vendangeuses venont sur mes talons, j'allons nous divartir comme des Princes. |
Acte 1, sc. 15, LE COLLECTEUR, phrase 1 |
86 | MARGOT |
Promets-moi donc que tu m'aimeras, petit parfide. |
Acte 1, sc. 15, MARGOT, phrase 1 |
87 | LUCAS |
Quand Margot se met des folies dans la tête, il faut que ça ly passe. |
Acte 1, sc. 15, LUCAS, phrase 2 |
88 | MARGOT |
Ce ne sont point des folies, je n'aime que lui, il a mon coeur ; et tant que j'aurai queuque espérance de devenir veuve je ne veux point qu'il se marie. |
Acte 1, sc. 15, MARGOT, phrase 1 |
89 | LE COLLECTEUR LUCAS |
Des pistolets ? |
Acte 1, sc. 15, LE COLLECTEUR LUCAS, phrase 1 |
90 | ÉRASTE |
Mon pauvre Monsieur Lucas, je suis fâché de cette aventure ! |
Acte 1, sc. 16, ÉRASTE, phrase 1 |
91 | ÉRASTE |
Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. |
Acte 1, sc. 16, ÉRASTE, phrase 1 |
92 | LUCAS |
Oh morgué, je vous la dépromets j'aime mieux qu'il épouse ma nièce que ma femme. |
Acte 1, sc. 16, LUCAS, phrase 1 |
93 | LE COLLECTEUR |
Mais Claudine n'est pas de cet avis-là, elle. |
Acte 1, sc. 16, LE COLLECTEUR, phrase 1 |
94 | CLAUDINE |
Si fait, vraiment, je l'aime bien mieux que vous ; vous voulez vivre trop longtemps, et j'ai peur de m'ennuyer en ménage. |
Acte 1, sc. 16, CLAUDINE, phrase 1 |
95 | LE COLLECTEUR |
Ils ne voulont rien, je les avais amenés pour nous divartir : mais je les remmène, et je ne sis pas d'himeur à payer les violons pour faire danser les autres. |
Acte 1, sc. 16, LE COLLECTEUR, phrase 1 |
96 | ÉRASTE |
Ils se sont joints à quelques personnes du Village : voyons ce que produira ce mélange, et que tout le monde prenne part à ma joie. |
Acte 1, sc. 16, ÉRASTE, phrase 3 |
97 | MARGOT |
Je ne te le rendrai point qu'ils ne soient tout à fait mariés, et à condition encore que tu n'iras plus au cabaret. |
Acte 1, sc. 16, MARGOT, phrase 1 |
98 |
SECOND PAYSAN |
Pour boire et pour faire l'amour ; |
Acte 1, sc. 17, v. 41 |
99 |
SECOND PAYSAN |
Et toute la nuit dans la grange |
Acte 1, sc. 17, v. 43 |
100 |
SECOND PAYSAN |
Pour boire et pour faire l'amour ; |
Acte 1, sc. 17, v. 46 |
101 |
SECONDE PAYSANNE |
Garçons et fillettes, |
Acte 1, sc. 17, v. 47 |
102 |
SECONDE PAYSANNE |
Aiguisez vos serpettes. |
Acte 1, sc. 17, v. 48 |
103 |
SECONDE PAYSANNE |
Profitez de l'Automne et de votre Printemps, |
Acte 1, sc. 17, v. 49 |