Occurences de l'expression

Ais

dans LA COQUETTE, OU L'ACADÉMIE DES DAMES. de REGNARD, Jean-Francois (1691)

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 Personnage  Vers ou phrase Localisation
ARLEQUIN Je fais deux pas dans la rue, un fiacre me couvre de boue depuis les pieds jusqu'à la tête ; un porteur de chaise me donne d'un de ses bâtons dans le dos : il vient un homme me saluer ; je lui ôte mon chapeau, un coquin par derrière m'arrache ma perruque ; et, pour comble de friponneries, on veut me faire payer l'entrée à la porte comme bête à cornes, parce que je viens pour me marier... Acte 1, sc. 1, ARLEQUIN, phrase 9
BAGATELLE Mademoiselle, c'est que j'achevais ma main au lansquenet. Acte 1, sc. 4, BAGATELLE, phrase 1
BAGATELLE Il est venu cinq ou six personnes ; mais j'ai oublié leurs noms et ce qu'elles m'ont dit. Acte 1, sc. 4, BAGATELLE, phrase 1
COLOMBINE Taisez-vous, petit sot, et faites ce que je vous dis. Acte 1, sc. 4, COLOMBINE, phrase 1
COLOMBINE Je sais bien, sans vanité, que j'ai quelque agrément ; mais avec un peu de beauté, et trois ou quatre mouches sur le nez, une fille ne va pas loin dans le siècle où nous sommes. Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1
ISABELLE Mais les hommes sont des pestes de poissons rusés qui viennent badiner autour de l'appât, et qui mordent rarement à l'hameçon. Acte 1, sc. 5, ISABELLE, phrase 4
COLOMBINE Mais que prétendent donc tous ces petits messieurs-là ? Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1
ISABELLE Mais vous en aurez menti, messieurs les soupirants ; et si j'accorde quelque faveur, ce ne sera, ma foi, que par-devant notaire, et en vertu d'un bon parchemin bien signé. Acte 1, sc. 5, ISABELLE, phrase 3
COLOMBINE Voilà-t-il pas mes contes de grand'mères, qui condamnent dans leurs enfants les plaisirs que l'âge leur refuse ! Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1
10 COLOMBINE Je veux, moi, te donner des conseils pour le mariage, plus courts et plus faciles : et afin que tu les retiennes mieux, je vais te les lire en vers. Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 2
11 ISABELLE Je ne sais pas comment sera le reste, mais le début est fort vif. Acte 1, sc. 5, ISABELLE, phrase 1
12  COLOMBINE Laissant un pauvre amant doucement s'enferrer. Acte 1, sc. 5, v. 16
13 COLOMBINE Je te dis qu'en amour ils sont si niais, qu'une fille qui sait un peu son métier en va duper trente à la fois. Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1
14  COLOMBINE Elle impose silence en faisant la novice ; Acte 1, sc. 5, v. 25
15 ISABELLE Savante comme tu l'es, tu devrais te mettre à montrer le coquettisme en ville : tu serais bientôt riche. Acte 1, sc. 5, ISABELLE, phrase 1
16 COLOMBINE Je n'y gagnerais pas de l'eau : toutes les filles savent cela. Acte 1, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1
17 ISABELLE Je te laisse avec lui ; car apparemment c'est un épouseur : et ma mère m'attend. Acte 1, sc. 7, ISABELLE, phrase 1
18 COLOMBINE Mais voici Octave. Acte 1, sc. 7, COLOMBINE, phrase 6
19 OCTAVE Mais, mademoiselle, chanter dans l'état où je suis ; pénétré de douleur, désespéré... Acte 1, sc. 8, OCTAVE, phrase 1
20 PIERROT Vous criez plus fort qu'un fiacre mal graissé. Acte 1, sc. 9, PIERROT, phrase 2
21 TRAFIQUET Mais que vois-je ? Acte 1, sc. 9, TRAFIQUET, phrase 1
22 TRAFIQUET Ne vous avais-je pas prié de n'y plus venir ? Acte 1, sc. 9, TRAFIQUET, phrase 5
23 TRAFIQUET Mais, monsieur, encore une fois, je n'ai que faire de vos révérences : répondez à ce que je vous demande. Acte 1, sc. 9, TRAFIQUET, phrase 1
24 TRAFIQUET Vous ferez bien, messieurs de la révérence, de ne regarder ma porte qu'avec une lunette ; je vous saluerais d'une manière... Acte 1, sc. 10, TRAFIQUET, phrase 1
25 TRAFIQUET Quelle plaisante conversation ! Acte 1, sc. 10, TRAFIQUET, phrase 2
26 TRAFIQUET Ne t'ai-je pas dit que je ne voulais pas que tu songeasses davantage à cet homme-là pour être ton époux ? Acte 1, sc. 10, TRAFIQUET, phrase 1
27 TRAFIQUET Écoutez, ne m'échauffez pas les oreilles ; il y a des maisons à Paris où l'on réduit les filles désobéissantes. Acte 1, sc. 10, TRAFIQUET, phrase 1
28 TRAFIQUET Mais que veulent donc dire toutes ces cérémonies-là ? Acte 1, sc. 11, TRAFIQUET, phrase 1
29 PIERROT Mais, monsieur, est-ce que vous voulez m'empêcher d'être civil ? Acte 1, sc. 11, PIERROT, phrase 1
30 PIERROT Pardonnez-moi... mais... c'est que... en vérité... mademoiselle ; je m'en vais... Acte 1, sc. 12, PIERROT, phrase 1
31 COLOMBINE Pour moi, je ne sais plus quelle maladie a attaqué le cerveau de cet animal-là : il ne voit plus, il n'entend plus ; il a assurément quelque chose de brouillé dans son timbre. Acte 1, sc. 12, COLOMBINE, phrase 1
32 COLOMBINE Voilà une nouvelle folie que je ne lui connaissais pas encore. Acte 1, sc. 12, COLOMBINE, phrase 2
33 PIERROT Je n'oserais ; je sens là un tourbillon, un étouffement de la nature... heurtant contre l'amour. Acte 1, sc. 12, PIERROT, phrase 1
34 COLOMBINE Je trouve cela assez plaisant. Acte 1, sc. 12, COLOMBINE, phrase 2
35 PIERROT Mademoiselle, je sais bien que mon mérite n'est pas capable de mériter ;... mais, d'un autre côté,... voilà que l'occasion,... votre beauté... Je ne suis pas bien riche ; mais, ma foi, je suis un bon garçon. Acte 1, sc. 12, PIERROT, phrase 2
36 COLOMBINE J'entends cela le mieux du monde ; mais je vous prie, monsieur Pierrot, d'étouffer un peu vos hoquets de tendresse, et d'aller porter cette lettre à monsieur de la Maltotière. Acte 1, sc. 12, COLOMBINE, phrase 1
37 COLOMBINE Quelque sévérité qu'affectent les femmes, elles ne sont jamais fâchées de s'entendre dire qu'on les aime. Acte 1, sc. 13, COLOMBINE, phrase 2
38 NIGAUDIN Mademoiselle, quand il s'agira de venir vous offrir ses hommages, on n'obtiendra point de défaut contre moi : en cas de rendez-vous auprès des dames, je ne me laisse jamais contumacer, et je me rends bien vite à l'ajournement personnel. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 1
39 COLOMBINE Vous avez un tour aisé et naturel dans les expressions, que les autres n'ont point ; et il semble toujours que vous demandiez le coeur, quelque indifférente chose que vous puissiez dire. Acte 1, sc. 15, COLOMBINE, phrase 3
40 COLOMBINE Ne me parlez point des gens d'épée ; ils n'auraient jamais rien à vous dire, s'ils ne vous étourdissaient de leurs bonnes fortunes, et s'ils ne vous faisaient le calcul du nombre des bouteilles qu'ils ont vidées. Acte 1, sc. 15, COLOMBINE, phrase 2
41 NIGAUDIN Ma foi, il y a bien de l'entêtement ; car, entre nous, il n'y a point de gens qui tiennent une procédure si irrégulière auprès des dames que les gens de guerre : ils sont brusques et entreprenants sur le fait des faveurs, et n'observent jamais les délais fixés par l'ordonnance de l'amour. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 1
42 NIGAUDIN J'avais hypothèque spéciale sur votre coeur, sans ce visage d'épetier qui est arrivé, et qui se prétend privilégié sur la chose : mais, ventrebleu ! Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 1
43 NIGAUDIN Il est vrai qu'un juge craint fort peu de chose ; mais la plupart de ces gens de guerre sont des brutaux qui usent d'abord des voies de fait. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 1
44 NIGAUDIN Nous autres, nous faisons notre affaire en douceur, et nous n'aimons pas le fracas de la brette. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 2
45 NIGAUDIN Qu'on n'ait du coeur. Je voudrais que vous me vissiez aux buvettes : je fais tout trembler ; et si tous mes confrères les praticiens me ressemblaient, il ne se recevrait pas le quart des nasardes qui se donnent tous les jours. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 2
46 COLOMBINE Je gagerais, à votre air, que vous opinez l'épée à la main ? Acte 1, sc. 15, COLOMBINE, phrase 1
47 COLOMBINE Et je vous prendrais quelquefois pour un colonel de robe. Acte 1, sc. 15, COLOMBINE, phrase 2
48 NIGAUDIN Je sens quelquefois des convulsions de bravoure que je ne saurais retenir. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 1
49 NIGAUDIN J'étais né pour la guerre : mais mon père, voyant que j'avais trop d'esprit pour ce métier-là, me mit dans notre présidial de Beauvais, et m'acheta une charge d'assesseur. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 1
50 NIGAUDIN Je jugeai dernièrement un gros procès à l'audience, dont je n'avais pas entendu un mot. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 2
51 COLOMBINE Je sais que deux chevaux gris mènent un procès bien rondement. Acte 1, sc. 15, COLOMBINE, phrase 2
52 NIGAUDIN Ma foi, vous avez raison ; les chevaux entraînèrent le carrosse. Acte 1, sc. 15, NIGAUDIN, phrase 1
53 LE CAPITAINE Mon ami, je crois que tu ne me connais pas. Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 2
54 NIGAUDIN Hé, laquais. Acte 1, sc. 16, NIGAUDIN, phrase 4
55 NIGAUDIN Je sais bien ce que je fais. Acte 1, sc. 16, NIGAUDIN, phrase 1
56 NIGAUDIN Je ne vais jamais sans cela : on ne sait pas ce qui peut arriver. Acte 1, sc. 16, NIGAUDIN, phrase 1
57 COLOMBINE Ne vous y fiez pas ; vous auriez toutes les robes du Palais sur le corps, qu'il... Acte 1, sc. 16, COLOMBINE, phrase 2
58 LE CAPITAINE Si tu ne me laisses entrer, je mettrai le feu à la maison. Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 3
59 COLOMBINE Monsieur, je suis bien fâchée de l'accident de votre cravate : mais... Acte 1, sc. 16, COLOMBINE, phrase 1
60 LE CAPITAINE Mais, mademoiselle, on est bien aise de conserver le peu qu'on a de linge. Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 1
61 LE CAPITAINE Ouais ! Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 1
62 LE CAPITAINE J'y viendrais plus souvent : mais tout le genre humain y aborde. Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 1
63 LE CAPITAINE Voyez-vous, mademoiselle, je suis le gentilhomme de France du meilleur commerce ; mais, ventrebleu ! Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 2
64 COLOMBINE Monsieur, je ménage tout le monde pour des raisons particulières ; mais je sais donner la préférence à qui le mérite. Acte 1, sc. 16, COLOMBINE, phrase 2
65 COLOMBINE Je me distingue en voyant des gens de cour ; les officiers me font plaisir ; je trouve des ressources avec les financiers : et pour peu qu'on aime les bagatelles, c'est le moins qu'on puisse avoir que deux ou trois petits abbés dans une maison. Acte 1, sc. 16, COLOMBINE, phrase 3
66 LE CAPITAINE Pour les abbés, passe : on sait bien que cette graine-là est nécessaire aux femmes : mais j'enrage de voir à vos trousses un tas de gens de robe, qui sont pour la plupart des croquants, à qui l'esprit n'a été donné que comme le sel aux jambons pour les conserver. Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 1
67 COLOMBINE Bon ! L'été les femmes les souffrent faute d'officiers : mais ce sont des oiseaux de semestre qui disparaissent avec les hirondelles. Acte 1, sc. 16, COLOMBINE, phrase 1
68 LE CAPITAINE Si jamais je l'y rencontre ; je n'aime pas le bruit, mais assurément je lui couperai les oreilles. Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 3
69 COLOMBINE Fi, monsieur, ne m'en parlez point ; je ne le saurais souffrir : c'est une éponge à sottises. Acte 1, sc. 16, COLOMBINE, phrase 2
70 LE CAPITAINE Vous me paraissez bien enrhumée. Acte 1, sc. 16, LE CAPITAINE, phrase 2
71 NIGAUDIN La Violette, laquais, prenez ma robe. Acte 1, sc. 17, NIGAUDIN, phrase 1
72 COLOMBINE Monsieur le capitaine, vous êtes un extravagant de vous emporter sans raison. Acte 1, sc. 17, COLOMBINE, phrase 1
73 NIGAUDIN Adieu, monsieur ; nous ne serons pas toujours seul à seul ; et s'il vous tombe jamais quelque décret sur le corps, je vous apprendrai ce que c'est que de scandaliser un juge chez des femmes. Acte 1, sc. 18, NIGAUDIN, phrase 1
74 TRAFIQUET Tu as raison ; je ne crois pas qu'il revienne de longtemps. C'est bien dommage ; c'était le seul honnête homme de notaire que j'aie encore trouvé. Acte 2, sc. 1, TRAFIQUET, phrase 2
75 TRAFIQUET Je me déferai peut-être à la fin de ma fille, et je ne verrai plus dans ma maison des animaux de toute sorte d'espèces, et particulièrement cette assemblée de femmes, ou plutôt cette académie de folles qui s'y tenait. Acte 2, sc. 1, TRAFIQUET, phrase 2
76 PIERROT Tout franc, monsieur, je commençais à être bien las de toutes ces visageresses, et j'étais résolu de prendre mon congé ou de vous donner le vôtre. Acte 2, sc. 1, PIERROT, phrase 1
77 PIERROT Mais, monsieur, je voudrais bien vous lâcher un petit mot, tandis que je sommes sur la chose du mariage. Acte 2, sc. 1, PIERROT, phrase 2
78 PIERROT Monsieur, regardez-moi bien ; tel que vous me voyez, je me vais marier. Acte 2, sc. 1, PIERROT, phrase 1
79 PIERROT Monsieur, vous la connaissez bien ; c'est... mademoiselle votre fille. Acte 2, sc. 1, PIERROT, phrase 2
80 TRAFIQUET Je ne sais, maraud, à quoi il tient que je ne t'assomme de coups. Acte 2, sc. 1, TRAFIQUET, phrase 1
81 PIERROT Mais, monsieur, il ne faut pas se fâcher ; cela n'est pas si inégal. Acte 2, sc. 1, PIERROT, phrase 1
82 PIERROT Je suis un garçon, une fois, et elle est une fille ; et puis, monsieur, je ne sais ce que c'est que de faire le blêche : vous me donnez quinze écus par an ; j'aime mieux n'en gagner que dix et être votre gendre. Acte 2, sc. 1, PIERROT, phrase 2
83 ARLEQUIN Vous avez une fille : ergo vous êtes pourvu d'une drogue dont vous voudriez être défait ; car une fille, c'est une fleur qui se fane, si elle n'est cueillie dans sa saison ; c'est un quartaut de vin de Champagne qui jaunit, s'il n'est bu dans sa primeur. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 2
84 PIERROT Monsieur du quartaut, vous n'en aurez peut-être que la baissière. Acte 2, sc. 2, PIERROT, phrase 1
85 ARLEQUIN Je n'ai aucune mauvaise qualité ; je hais le vin à la mort ; j'ai une aversion incroyable pour le jeu, et je suis fort aisé à vivre : je ne crois pas avoir assommé plus de vingt paysans ; et si, ce n'était que pour des bagatelles, quelques rentes seigneuriales. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 4
86 ARLEQUIN Je porte quelquefois des cartes et des dés par complaisance ; mais je ne m'en sers qu'en compagnie, et je vous assure que si j'étais seul je ne jouerais jamais. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 3
87 PIERROT Je vous l'ai toujours dit, monsieur ; il n'y a que les mauvaises compagnies qui gâtent la jeunesse. Acte 2, sc. 2, PIERROT, phrase 1
88 ARLEQUIN Si on me l'emprunte comme cela quand elle sera ma femme, elle ne durera pas si longtemps que je pensais. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 4
89 ARLEQUIN En tout cas, si dans six mois ou un an je ne m'accommodais pas de votre fille, en perdant quelque chose dessus, vous la reprendriez. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 2
90 PIERROT Ne vous avais-je pas bien dit qu'elle viendrait souper avec vous ? Acte 2, sc. 3, PIERROT, phrase 3
91 PIERROT Il n'y a point de fille à Paris si bien morigénée ; elle ne couche jamais en ville. Acte 2, sc. 3, PIERROT, phrase 4
92 TRAFIQUET Monsieur, je ne vous rends pas un méchant office de vous laisser seul avec votre maîtresse. Acte 2, sc. 3, TRAFIQUET, phrase 2
93 ARLEQUIN Ne vous étonnez pas, mademoiselle, si vous me voyez reculer trois pas au frontispice de vos charmes : vous avez des yeux capables d'embraser tout le bailliage de mon coeur ; et depuis qu'on porte des bouches, on n'a jamais bouchonné un bouchon si bouchonnable. Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 1
94 COLOMBINE De pareils efforts d'esprit sont bons pour la province ; mais à Paris on aime à parler terre à terre. Acte 2, sc. 4, COLOMBINE, phrase 1
95 COLOMBINE À vous entendre parler, vous ne paraissez pas content des cavaliers de ce pays-ci ; et les dames, qu'en dites-vous ? Acte 2, sc. 4, COLOMBINE, phrase 1
96 ARLEQUIN La la ; elles sont d'assez bonne amitié : j'en ai trouvé quelques unes de jolies en mon chemin ; mais, tout franc, je n'en ai point encore vu une de votre calibre. Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 1
97 ARLEQUIN Oui-da, oui-da, je trouve qu'elles se coiffent raisonnablement haut, et je crois que leurs maris ne sont guère coiffés plus bas, Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 1
98 ARLEQUIN Pour moi, je trouve cela le plus joli du monde ; mais que disent les maris à Paris ? Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 1
99 ARLEQUIN Et, s'il vous plaît, quand une femme revient du bal à cinq heures du matin avec un cavalier, qu'elle éveille toute la maison, que disent les maris à Paris ? Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 2
100 ARLEQUIN Mais, je vous prie, lorsqu'une femme vend ses pierreries pour faire l'équipage de quelque galant homme qui va à l'armée, que disent les maris à Paris ? Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 2
101 COLOMBINE Les Parisiens sont trop bons serviteurs du Roi pour trouver cela mauvais. Acte 2, sc. 4, COLOMBINE, phrase 2
102 ARLEQUIN Vaille que vaille, puisque j'ai fait les frais du voyage, je vous épouserai ; mais à condition que, dès le lendemain de la noce, vous vous mettrez dans la carriole du Mans pour venir régenter les chapons de ma basse-cour : l'air de Paris donne trop de maux de tête. Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 2
103 COLOMBINE Ne m'obligez pas de m'expliquer ; j'en dirais peut-être plus que je ne veux. Acte 2, sc. 4, COLOMBINE, phrase 3
104 ARLEQUIN Très volontiers ; rien n'est plus aisé : aussi bien je suis en pourparler avec un marquis de nos cantons qui s'en va à l'armée ; et, comme il a besoin d'argent, il veut me vendre sa charge de marquis avec sa pratique. Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 1
105 COLOMBINE Que cela me fera de plaisir ! Acte 2, sc. 4, COLOMBINE, phrase 2
106 COLOMBINE Mais, en achetant une charge de marquis, n'oubliez pas, s'il vous plaît, de vous faire donner les airs déhanchés de ces messieurs-là. Acte 2, sc. 4, COLOMBINE, phrase 3
107 ARLEQUIN Adieu, ma belle enfant ; touchez là : dans une heure au plus tard je vous fais marquise ou baillivesse ; vous choisirez. Acte 2, sc. 4, ARLEQUIN, phrase 3
108 TRAFIQUET Je vous prie, mademoiselle ma fille, de ne point m'échauffer les oreilles ; je sais ce qu'il vous faut, et c'est à vous d'obéir quand je vous ai choisi un mari, entendez-vous ? Acte 2, sc. 6, TRAFIQUET, phrase 1
109 TRAFIQUET Mais voyez, je vous prie, comme cela fait la raisonneuse ! Acte 2, sc. 6, TRAFIQUET, phrase 3
110 COLOMBINE Je vous dis encore une fois, mon père, laissez-moi mener cette affaire-là. Acte 2, sc. 6, COLOMBINE, phrase 1
111 COLOMBINE Vous êtes plus vieux que moi, j'en conviens ; mais je me connais mieux en maris que vous. Acte 2, sc. 6, COLOMBINE, phrase 2
112 COLOMBINE Vous prétendez qu'un homme que je n'ai jamais vu... Acte 2, sc. 6, COLOMBINE, phrase 1
113 COLOMBINE J'ai trop de raison pour... Acte 2, sc. 6, COLOMBINE, phrase 1
114 TRAFIQUET Si tu as de la raison tu dois m'obéir, et prendre le parti qui se présente. Acte 2, sc. 6, TRAFIQUET, phrase 1
115 COLOMBINE Son esprit me charme, et je connais peu de gens qui en aient plus que lui. Acte 2, sc. 7, COLOMBINE, phrase 1
116 TRAFIQUET J'allais me mettre en colère. Acte 2, sc. 7, TRAFIQUET, phrase 3
117 COLOMBINE Que cet embrassement me fait de plaisir ! Acte 2, sc. 7, COLOMBINE, phrase 1
118 COLOMBINE J'aimerais mieux mourir, mon père, que de vous désobliger. Acte 2, sc. 7, COLOMBINE, phrase 1
119 TRAFIQUET C'est donc ainsi, coquine, que tu fais état de mes remontrances, et que tu te moques de moi ! Acte 2, sc. 8, TRAFIQUET, phrase 1
120 COLOMBINE Je n'irai pas perdre un amant pour la mauvaise humeur d'un père : nous sommes dans un temps où il faut garder le peu qu'on en a. Acte 2, sc. 9, COLOMBINE, phrase 3
121 PIERROT Tu ne fais plus que quatre repas par jour ; tu ne saurais plus t'éveiller qu'à midi sonné : tu vois bien qu'en cet état-là tu ne peux pas faire longue vie. Acte 2, sc. 10, PIERROT, phrase 3
122 PIERROT Sais-tu bien qu'il n'y a rien de si triste que la mort ? Acte 2, sc. 10, PIERROT, phrase 6
123 PIERROT Mademoiselle, assurément vous me ferez faire quelque mauvais coup : je me serais déjà jeté vingt fois par la fenêtre de notre grenier, s'il avait été seulement un étage plus bas. Acte 2, sc. 10, PIERROT, phrase 1
124 COLOMBINE Je ne connais point cela. Acte 2, sc. 11, COLOMBINE, phrase 2
125 COLOMBINE De quel mauvais vent ces femmes-là abordent-elles chez moi ? Acte 2, sc. 11, COLOMBINE, phrase 3
126 PASQUARIEL On a dû vous dire, mademoiselle, que mon équipage s'est arrêté vingt fois à votre porte ; mais vous êtes introuvable, et toute des plus rares. Acte 2, sc. 12, PASQUARIEL, phrase 1
127 MEZZETIN Peut-on savoir, la belle, quels sont vos plaisirs ? Acte 2, sc. 12, MEZZETIN, phrase 1
128 PASQUARIEL Mais voyez ce teint, je vous prie, madame la Comtesse. Acte 2, sc. 12, PASQUARIEL, phrase 1
129 PASQUARIEL Apparemment que vous l'avez pris du bon faiseur ; je n'ai jamais rien vu d'aussi charmant. Acte 2, sc. 12, PASQUARIEL, phrase 1
130 COLOMBINE Quand vous voudrez, nous jouerons ensemble ; mais je vous avertis que je suis la plus malheureuse fille du monde. Acte 2, sc. 12, COLOMBINE, phrase 2
131 MEZZETIN Nous faisons nos visites de quartier. Acte 2, sc. 12, MEZZETIN, phrase 1
132 MEZZETIN Il est vrai ; mais je n'avais que quinze ans pour lors ; vous savez que c'est un âge terriblement scabreux pour une fille. Acte 2, sc. 12, MEZZETIN, phrase 1
133 COLOMBINE J'ai assez de peine à m'y résoudre ; mais que voulez-vous ? Acte 2, sc. 12, COLOMBINE, phrase 1
134 MEZZETIN Cela est fort bon pour vous, madame la Marquise, qui avez quantité d'enfants de votre premier lit ; mais une fille qui se marie est bien aise de savoir au juste à quoi elle est propre. Acte 2, sc. 12, MEZZETIN, phrase 1
135 PASQUARIEL Pour moi, je suis malheureuse en garçons ; je n'en saurais élever ; je n'en ai plus que dix-sept. Acte 2, sc. 12, PASQUARIEL, phrase 1
136 MEZZETIN J'en aurais bien eu vingt-cinq ou trente, si tout était venu à profit ; mais les fausses couches ont fait de terribles brèches dans ma famille. Acte 2, sc. 12, MEZZETIN, phrase 1
137 COLOMBINE Plusieurs partis me recherchent ; mais mon père me destine à un bailli du Maine, et... Acte 2, sc. 12, COLOMBINE, phrase 1
138 MEZZETIN Vous ne deviez jamais lâcher le mot de bailli. Acte 2, sc. 12, MEZZETIN, phrase 2
139 COLOMBINE Mes laquais, ma femme de chambre ! Acte 2, sc. 12, COLOMBINE, phrase 5
140 MEZZETIN Monsieur, ce sont des filles surnaturelles, qui connaissent les astres, les langues, et tout ce qu'il y a de plus extraordinaire au monde et hors du monde ; elles ne parlent qu'en vers : enfin, ce sont des filles d'un mérite sublime. Acte 2, sc. 14, MEZZETIN, phrase 1
141  ARLEQUIN Oh ! Vous avez raison. Acte 2, sc. 15, v. 38
142  ARLEQUIN (Car cela vous fait mal) devrais-je convoler ? ) Acte 2, sc. 15, v. 43
143  PREMIÈRE BOHEMIÉNNE La porte des plaisirs qu'on goûte sans remords, Acte 2, sc. 15, v. 51
144  ARLEQUIN J'en connais bien pourtant de plus d'une fabrique, Acte 2, sc. 15, v. 56
145  ARLEQUIN Qui ne furent jamais faits dans cette boutique ; Acte 2, sc. 15, v. 57
146  ARLEQUIN J'en trouverais peut-être ici plus d'un témoin. Acte 2, sc. 15, v. 59
147  SECONDE BOHEMIÉNNE C'est l'écueil du plaisir : pour tout dire en un mot, Acte 2, sc. 15, v. 66
148  PREMIÈRE BOHEMIÉNNE Sans elle une maison irait tout de travers : Acte 2, sc. 15, v. 70
149  SECONDE BOHEMIÉNNE Par elle une maison va tout en décadence ; Acte 2, sc. 15, v. 79
150  SECONDE BOHEMIÉNNE Elle ne met jamais de frein à sa dépense ; Acte 2, sc. 15, v. 80
151  SECONDE BOHEMIÉNNE Un vaisseau sur lequel le nocher le plus sage Acte 2, sc. 15, v. 83
152  ARLEQUIN Oh ! Vous avez raison ; je sais qu'une femelle Acte 2, sc. 15, v. 88
153  PREMIÈRE BOHEMIÉNNE La sotte d'ordinaire a l'esprit complaisant, Acte 2, sc. 15, v. 97
154  PREMIÈRE BOHEMIÉNNE De ses petits défauts aisément nous racquitte. Acte 2, sc. 15, v. 100
155  ARLEQUIN Mais parlez-moi français ;... là, si je me marie, Acte 2, sc. 15, v. 119
156  ARLEQUIN Mauvaise sauvegarde Acte 2, sc. 15, v. 135
157  SECONDE BOHEMIÉNNE D'un homme à qui l'on doit faire un mauvais parti. Acte 2, sc. 15, v. 141
158  ARLEQUIN Tous les frais de la guerre. Allons, tant que quelqu'un Acte 2, sc. 15, v. 149
159  ARLEQUIN Et laisser qui voudra goûter du mariage. Acte 2, sc. 15, v. 152
160  ARLEQUIN Prédiseuses du diable, ah ! Laissez-moi partir. Acte 2, sc. 15, v. 162
161  SECONDE BOHEMIÉNNE Pour vous laisser, je veux vous mettre hors d'état Acte 2, sc. 15, v. 165
162  SECONDE BOHEMIÉNNE De pouvoir à jamais sortir du célibat. Acte 2, sc. 15, v. 166
163 COLOMBINE Si j'avais l'avantage de vous voir souvent, je crois que je deviendrais une habile fille. Acte 3, sc. 3, COLOMBINE, phrase 2
164 COLOMBINE Si vous ne vous ménagez, vous n'en aurez jamais assez pour le reste de vos jours. Acte 3, sc. 3, COLOMBINE, phrase 4
165 MADAME PINDARET Laquais ! Acte 3, sc. 3, MADAME PINDARET, phrase 2
166 MADAME PINDARET Je prends toujours la précaution de me faire escorter de ce livre-là, quand je vais en visite de femmes, pour me dédommager des minuties de leur conversation. Acte 3, sc. 5, MADAME PINDARET, phrase 1
167 COLOMBINE À vous dire le vrai, j'aime beaucoup mieux la conversation des hommes, et je voudrais parfois qu'il n'y eût que moi de femme au monde. Acte 3, sc. 5, COLOMBINE, phrase 2
168 MADAME PINDARET J'allai voir, il y a quelque temps, une marquise ; je ne fus qu'un quart_d_heure avec elle, c'était pendant la canicule : sa conversation ne laissa pas de m'enrhumer si fort, que je me suis mise au gruau pendant trois semaines pour en revenir. Acte 3, sc. 5, MADAME PINDARET, phrase 2
169 MADAME PINDARET Mais non ; cela n'entre point dans l'esprit. Acte 3, sc. 5, MADAME PINDARET, phrase 3
170 COLOMBINE Mais encore ? Acte 3, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1
171 MADAME PINDARET Croiriez-vous qu'elle ne put jamais me dire dans quelle olympiade mourut Épaminondas ? Acte 3, sc. 5, MADAME PINDARET, phrase 1
172 MADAME PINDARET Je vais vous le lire. Acte 3, sc. 5, MADAME PINDARET, phrase 3
173 COLOMBINE Vous me ferez, je vous assure, un sensible plaisir. Acte 3, sc. 5, COLOMBINE, phrase 1
174 MADAME PINDARET Ce n'est pas cela ; c'est un rondeau sur une absence, que je laisse quelque temps mitonner sur le réchaud de la réflexion... Acte 3, sc. 5, MADAME PINDARET, phrase 1
175  MADAME PINDARET Quoi ! Pour avoir laissé sauver un prisonnier Acte 3, sc. 5, v. 171
176 MADAME PINDARET J'ai d'assez belles humanités, comme vous voyez ; mais je vais me donner à la physique. Acte 3, sc. 5, MADAME PINDARET, phrase 1
177 MADAME PINDARET Je ne me prostitue jamais à une longue conversation, et j'aime les visites brèves et laconiques. Acte 3, sc. 5, MADAME PINDARET, phrase 1
178 ARELQUIN Laquais, laquais ! Acte 3, sc. 6, ARELQUIN, phrase 4
179 MADAME PINDARET Excusez-moi, s'il vous plaît ; je ne danse point, je fais des vers. Acte 3, sc. 6, MADAME PINDARET, phrase 2
180  ARLEQUIN Madame Pindaret se laisse tomber. Acte 3, sc. 6, v. 178
181 MADAME PINDARET J'aimerais mieux faire vingt sonnets que de... Acte 3, sc. 6, MADAME PINDARET, phrase 3
182 ARLEQUIN Hé bien, mademoiselle, ne vous avais-je pas bien dit qu'il n'y avait guère de marquis plus ridicule que moi ? Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 1
183 ARLEQUIN À peine sais-je écrire mon nom ! Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 7
184 COLOMBINE Vous voulez vous divertir ; je sais ce que je dois croire, et j'appelle de votre modestie. Acte 3, sc. 7, COLOMBINE, phrase 1
185 ARLEQUIN Cela est, parbleu, comme je vous le dis ; et je veux que le diable m'emporte si jamais j'ai eu d'autres livres qu'un almanach avec un Parfait Maréchal. Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 1
186 COLOMBINE Mais où allez-vous donc ? Acte 3, sc. 7, COLOMBINE, phrase 1
187 ARLEQUIN Je voudrais que vous vissiez à la Comédie le terrain que j'occupe sur le théâtre. Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 2
188 ARLEQUIN La scène n'est jamais vide avec moi. Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 4
189 ARLEQUIN Il n'y a que le théâtre de l'Opéra où je me trouve un peu en brassière ; je n'y saurais pirouetter à ma fantaisie. Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 5
190 COLOMBINE Je ne sais pas, pour moi, quel plaisir prennent certaines gens, à la Comédie, de venir étouffer un acteur jusque sur les chandelles. Acte 3, sc. 7, COLOMBINE, phrase 1
191 COLOMBINE Mais, de bonne foi, monsieur le Marquis, croyez-vous que ce soit pour voir peigner votre perruque, prendre du tabac, et faire votre carrousel sur le théâtre, que le parterre donne ses quinze sols ? Acte 3, sc. 7, COLOMBINE, phrase 1
192 ARLEQUIN Ma foi, quand il n'aurait que ce plaisir-là, cela vaut bien une mauvaise comédie. Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 2
193 ARLEQUIN Je vous baise les mains : je n'entends point la comédie dans une loge comme un sansonnet ; je veux, morbleu ! Acte 3, sc. 7, ARLEQUIN, phrase 2
194 MARGOT Oui, mademoiselle j'espère qu'il vous habillera parfaitement bien : depuis que je travaille, je n'ai jamais vu d'habit si bien taillé. Acte 3, sc. 9, MARGOT, phrase 1
195 ARLEQUIN Margot est, ma foi, toute des plus jolies, et il y aurait plaisir de lui margotter le coeur ; je m'assure qu'elle n'a pas quinze ans. Acte 3, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 1
196 COLOMBINE Que ne vous laissez-vous voir aussi, Margot, vous qui êtes si jolie ? Acte 3, sc. 9, COLOMBINE, phrase 2
197 MARGOT Je n'oserais, mademoiselle. Acte 3, sc. 9, MARGOT, phrase 1
198 ARLEQUIN Si tu voulais, Margot, m'épouser à la Harpillon, j'irais moi jusqu'à une verdure. Acte 3, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 3
199 ARLEQUIN Écoutez, Margot, votre montée a peut-être raison, et il pourrait bien y avoir quelque chose à refaire à votre réputation. Acte 3, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 1
200 ARLEQUIN Ma mie, me voudrais-tu tailler une chemise et quelques caleçons ? Acte 3, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 3
201 COLOMBINE Mais il me semble, Margot, que ce manteau-là monte bien haut ; on ne voit point ma gorge. Acte 3, sc. 9, COLOMBINE, phrase 4
202 COLOMBINE Taisez-vous, Margot ; vous êtes une sotte : tenez, remportez votre manteau ; j'y suis faite comme je ne sais quoi. Acte 3, sc. 9, COLOMBINE, phrase 1
203 ARLEQUIN Un petit mot : j'ai besoin d'une fille de chambre ; je crois que tu serais assez mon fait. Acte 3, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 2
204 ARLEQUIN Sais-tu raser ? Acte 3, sc. 9, ARLEQUIN, phrase 3
205 MARGOT Je vois bien que vous êtes un gausseur: je mourrais de peur, si je touchais un homme seulement du bout du doigt. Acte 3, sc. 9, MARGOT, phrase 2
206 ARLEQUIN Elle n'est, morbleu, pas sotte, et je m'aimerais presque autant que vous. Acte 3, sc. 10, ARLEQUIN, phrase 1
207 COLOMBINE Ne vous mettez pas en peine : on vous habillera en femme ; on vous fera peut-être faire serment d'être un époux commode, de laisser faire à votre femme tout ce qu'il lui plaira, de n'être point de ces maris coquets qui vivent de rapine, et laissent leurs femmes pour aller picorer sur le commun. Acte 3, sc. 10, COLOMBINE, phrase 1
208 ARLEQUIN Allons, faisons ce qu'il vous plaira. Acte 3, sc. 10, ARLEQUIN, phrase 2
209  MEZZETIN Tu n'étais qu'un vilain magot, Acte 3, sc. 11, v. 182
210  LE CHOEUR Tu n'étais qu'un vilain magot, etc. Acte 3, sc. 11, v. 188
211  MEZZETIN Faisons le pied de veau : Acte 3, sc. 11, v. 208
212 ARLEQUIN Monsieur, je vous prie de me dire si je suis mâle ou femelle ; car, ma foi, je n'y connais rien. Acte 3, sc. 12, ARLEQUIN, phrase 1
213 COLOMBINE Je suis, mon père, disposée à vous obéir ; mais je ne crois pas que vous vouliez me donner pour mari un homme qui est capable de pareilles extravagances. Acte 3, sc. 12, COLOMBINE, phrase 1
214 PIERROT Monsieur, quand je vous ai dit que j'étais mieux le fait de votre fille que cet homme-là, est-ce que je me trompais ? Acte 3, sc. 12, PIERROT, phrase 1

 

Nombre d'occurences de l'expression : Ais
par acte et par personnage

LA COQUETTE, OU L'ACADÉMIE DES DAMES. (1691)
REGNARD, Jean-Francois
 Acte 1 Acte 2 Acte 3 Total
ARLEQUIN1251844
COLOMBINE27201461
BAGATELLE2002
PIERROT513119
ISABELLE5005
OCTAVE1001
MEZZETIN0729
TRAFIQUET89017
LE LAQUAIS0000
NIGAUDIN150015
LE CAPITAINE1008
LE CAPITAINE1001
LE SERGENT0000
PASQUARIEL0404
MEZZETIN, PASQUARIEL0000
PREMIÈRE BOHEMIÉNNE0004
SECONDE BOHEMIÉNNE0007
MADAME PINDARET00012
ARELQUIN0011
MARGOT0033
LE CHOEUR0001
 Total738952214

Graphique

 Locuteurs14 21 28 35 42 49 56 63 70 
 ARLEQUIN12518 
 COLOMBINE272014 
 BAGATELLE2 
 PIERROT5131 
 ISABELLE5 
 OCTAVE1 
 MEZZETIN72 
 TRAFIQUET89 
 LE-LAQUAIS 
 NIGAUDIN15 
 LE-CAPITAINE8 
 LE CAPITAINE1 
 LE-SERGENT 
 PASQUARIEL4 
 MEZZETIN, PASQUARIEL 
 PREMIÈRE BOHEMIÉNNE4 
 SECONDE BOHEMIÉNNE7 
 MADAME-PINDARET12 
 ARELQUIN1 
 MARGOT3 
 LE-CHOEUR1 

Légende

 Acte 1  Acte 2  Acte 3 

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